Benzaitenvignette|200px|Statue de Benzaiten au Hōgon-ji. est une divinité bouddhiste japonaise et hindoue (Sarasvatī) du savoir, de l'art et de la beauté, de l'éloquence, de la musique, de la littérature, des arts et des sciences, de la vertu et de la sagesse, de la prospérité et de la longévité. Elle fait partie des Sept Divinités du Bonheur. Elle est aussi considérée comme l'une des divinités guerrières les plus puissantes.
Période d'AsukaLa désigne la période de l'histoire japonaise qui s'écoule du milieu du jusqu'à 710. Elle fait suite à la période Kofun — bien que son début puisse se chevaucher avec la période Kofun — et précède l'époque de Nara. La période Kofun (milieu du - milieu du ) et la période Asuka qui la suit sont parfois désignées collectivement comme la période Yamato (v. 250-710). L'époque d'Asuka est marquée par l'arrivée du bouddhisme dans l'archipel japonais, ainsi que par l'influence des cultures coréenne et chinoise dans l'archipel.
Hōryū-jiLe est un temple bouddhique situé à Ikaruga, bourg de la préfecture de Nara, au Japon. Les bâtiments les plus anciens (le kondō, la pagode à cinq étages et la porte centrale) datent de la période d'Asuka (milieu du -710) et sont considérés comme les plus anciennes constructions en bois du monde. vignette|gauche|Le kondō et la pagode à cinq étages. D'après les textes anciens, l'empereur Yōmei, en proie à la maladie, fit le vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha afin d'obtenir la guérison.
Architecture japonaiseL' se caractérise traditionnellement par des structures en bois, légèrement surélevées, avec des toits de tuiles ou de chaume. Des portes coulissantes (fusuma) sont fréquemment utilisées comme cloisons, permettant de modifier la configuration d'un espace. Au Japon comme dans de nombreux autres pays, l'architecture contemporaine reflète une approche globale et moderne des anciens modèles, qui n'a souvent que peu de rapports avec les constructions japonaises traditionnelles.
Sōheivignette|upright|Le sōhei Benkei et Minamoto no Yoshitsune. Les étaient une classe de moines-guerriers bouddhistes du Japon médiéval. À certaines époques de l'Histoire, ils avaient un pouvoir considérable qui obligeait les daimyō à collaborer avec eux, ou occuper la capitale lorsque l'empereur prenait des décisions qui leur déplaisaient. L’appellation sōhei ne date que de la période d’Edo. Auparavant, ils étaient appelés « guerrier-moines », ou « moines féroces ».
Tōfuku-jivignette|250px|Vue du Zunantei. Le est un temple bouddhiste de l'arrondissement de Higashiyama-ku au sud-est de Kyoto, au Japon. Il a été fondé par Enni en tant que siège de l'école Rinzai de la tradition du bouddhisme zen japonais. Il fut construit entre 1236 et 1255 sur les ruines du Hosshō-ji, appartenant aux Fujiwara. C'est le quatrième des gozan (五山, cinq grands temples) de Kyōto. vignette|250px|Jardin ouest du hōjō, ryōginan.
Toriithumb|Le torii du Itsukushima-jinja. Un est un portail traditionnel japonais, communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme. signifie « là où sont les oiseaux », et donc aussi « perchoir à coq(s) ». Lié au processus de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shinto, dont l’Atsuta-jingū. On pense que les premiers toriis se sont développés au Japon.
Jingū-jivignette|300 px|Tsurugaoka Hachiman-gū-ji sur un ancien dessin. Au premier plan se trouvent les bâtiments bouddhistes du temple-sanctuaire (disparus), dont le tō (pagode), un shōrō (beffroi) et un niōmon. Le sanctuaire (existant) est situé au-dessus. Jusqu'à l'ère Meiji (1868-1912), les sont, au Japon, des lieux de culte composés d'un temple bouddhiste et d'un sanctuaire shinto dédié à un kami local. Ces complexes apparaissent lorsqu'un temple est bâti près d'un sanctuaire pour aider son kami avec ses problèmes karmiques.
Temple bouddhisteUn temple bouddhiste ou temple bouddhique est un lieu de culte destiné aux pratiquants du bouddhisme. Le stūpa, le chörten, la pagode et le wat sont des exemples de structures architecturales typiques de ces temples. Fichier:Mondop, Wat Phra That Chae Haeng, Nan.jpg|''Mondop'', Wat Phra That Chae Haeng, [[Nan (ville)|Nan]]. Fichier:Stupa 1, Sanchi 02.jpg|Le Grand Stûpa de Sânchî. Fichier:Chorten Tibet.jpg|Un [[chörten]] au [[Tibet]]. Fichier:Horyu-ji06s3200.jpg|Pagode à [[Hōryū-ji]] au [[Japon]].
Ōbakuest une des trois principales écoles japonaises du bouddhisme zen, à côté des écoles Sōtō et Rinzai. Elle est également la plus petite de ces trois sectes. Initialement, Obaku est une forme de chan chinois de la dynastie Ming. Son nom vient du mont Houangbo, (province de Fujian, dans le sud-est de la Chine), sur lequel se trouve le premier monastère de l'école, qui en est toujours le siège. Cette école ne fut jamais une secte indépendante, mais simplement un des nombreux courants de la lignée Rinzai.