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Etudes à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ) en Suisse. Après son diplôme de cristallographe obtenu en 1966, il prépare sa thèse dans la même institution sous la direction du Prof. A. Niggli qui a été défendue en 1972. Il a poursuivi durant trois ans ses travaux de recherche au Lawrence Berkeley Laboratory en Californie dans le laboratoire du Prof. D. H. Templeton, spécialiste bien connu dans la champ de la diffraction résonante. De retour en Suisse, il rejoint l'Institut de cristallographie nouvellement créé à l'Université de Lausanne sous la direction du Prof. D. Schwarzenbach. En 1991, il est nommé professeur ordinaire puis en 1999, directeur de l'Institut de cristallographie. En 2003, son unité est transférée à l'Ecole Polytechnique Fédérale à Lausanne où il est nommé professeur ordinaire.
G. Chapuis a présidé de nombreux comités et sociétés internationaux dans le domaine de la cristallographie. En particulier, il a présidé le comité des structures apériodiques de l'Union Internationale de cristallographie (IUCr). Il est également membre de la commission de l'enseignement de cette même organisation. Il a également présidé la société suisse de cristallographie.
G. Chapuis est co-éditeur du Journal Acta Crystallographica et participe dans de nombreux comités de lectures pour différentes revues scientifiques consacrées à la cristallographie et à la physique du solide.
Ses domaines de recherche couvrent plus spécifiquement l'étude théorique et expérimentale des structures apériodiques et en particulier les structures incommensurables par diffraction et dynamique moléculaire. Il est l'auteur de plus de trois cents articles scientifiques publiés dans des revues internationales avec arbitrage. De plus G. Chapuis se consacre au développement interactif de l'enseignement de la cristallographie avec les nouvelles technologies de communication accessibles sur Internet.
Mes recherches: J'ai travaillé comme microscopiste/cristallographe/métallurgiste sur des projets très variés comme les aciers pour le nucléaire, les alliages titane et nickel pour l'aéronautique, les interconnections en cuivre pour la microélectronique, les piles à combustible haute et basse température, le silicium photovoltaïque hétérojonction et monolike, les batteries au lithium à base de LiFePO4 et silicium. Derrière la plupart de ces sujets de recherche appliquée se cachent des problèmes de recherche fondamentale comme celui lié aux transformations de phases. J'ai donc été amené à travailler sur ce sujet passionnant et j'ai pu démontrer que les variants cristallographiques générés par des transitions structurales forment une structure algébrique de groupoïde. Ces travaux ont mené au développement du logiciel de reconstruction des grains parents à partir de données EBSD appelé ARPGE et distribué dans plus de 20 pays. En 2013-2015 j'ai proposé un nouveau modèle cristallographique pour les transformations martensitiques fcc-bcc dans les aciers, comme une alternative à la théorie phénoménologique de la transformation martensitique. Ce modèle a été depuis étendu aux transformations fcc-hcp (type cobalt), bcc-hcp (type titane) et bcc-fcc (type laiton), ainsi qu’à differents modes de maclage mécanique dans les métaux fcc et hcp. Ce modèle à sphères dures montre que la transformation implique une «distorsion angulaire», forme plus générale que le cisaillement. Le modèle prévoit la possibilité que le plan d’interface de certaines macles mécaniques ne soit pas un plan invariant. Un tel cas de maclage « exotique » a été observé expérimentalement par EBSD en 2017 dans un monocristal de magnésium pur. Je travaille maintenant à définir de manière algébrique les concepts de variants (orientation, distortion, correspondance), et sur les types de macles mécaniques (I, II, et d'autres oubliés des théoriques classiques). Mon parcours : 2014-maintenant: Collaborateur scientifique à l'EPFL/LMTM, Neuchâtel, Suisse. J'aide le professeur Roland Logé dans ses travaux de recherche sur les liens entre les fortes déformations, les textures, les tailles de grains et les transformations de phases (diffusives et displacives). Je suis en charge de la salle de métallographie et des caractérisations SEM, EDS, EBSD, TEM, HRTEM. Je codirige trois thèses (Annick Baur, Margaux Larcher, Céline Guidoux). Je suis reviewer pour Acta Mater., Scripta Mater., Acta Cryst., J. Appl. Cryst., Mater. Charact., etc. 2000-2014: Ingénieur de recherche et responsable du groupe Nanocaractérisation, CEA/LITEN, Grenoble, France. 2012 : Habilitation à Diriger des Recherches (HDR). 1996-2000: Thèse sur l'étude par microscopie électronique de composites à matrice aluminium. Directeur de thèse Philippe Buffat, CIME, EPFL, Lausanne, Suisse. J'ai pu montrer un lien cristallographique entre différentes phases des alliages 2xxx et 6xxx et proposer pour la première fois une structure complète pour la phase beta prime des nanoprécipités. 1995-1996: Scientifique du contingent, travail sur les écrans électrochromes, COGIDEV, Rueil-Malmaison, France, fondé par M. André Giraud, ancien ministre de la défense et ancien ministre de l’industrie. 1992-1995: Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, France
Philippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.
Eli Kapon received his Ph.D. in physics from Tel Aviv University, Israel in 1982. He then spent two years at the California Institute of Technology, Pasadena, as a Chaim Weizmann Research Fellow, where he worked mainly on phase-locked arrays of semiconductor lasers. From 1984 till 1993 he was with Bellcore, New Jersey, first as member of technical staff, and from 1989 as District Manager. At Bellcore, he worked on integrated optics in III-V compounds and on low-dimensional semiconductor nanostructures, particularly quantum wires and quantum dots. He managed the Quantum Structures District and the Integrated Optoelectronics District at Bellcore from 1989 till 1992 and from 1992 till 1993, respectively. In 1993 he was appointed Professor of Physics of Nanostructures at the Physics Department of the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne (EPFL), where he heads the Laboratory of Physics of Nanostructures. In 1999-2000 he spent his sabbatical as Sackler Scholar at the Mortimer and Raymond Sackler Institute of Advanced Studies in Tel Aviv University, Israel. During that period he helped establishing the Tel Aviv University Center for Nanoscience and Nanotechnology and served as its first Director from 2000 to 2002. In 2001 he founded the start up BeamExpress and has been serving as its Chief Scientist. He is currently serving as Director of the Institute of Quantum Electronics and Photonics in the Faculty of Basic Sciences at EPFL. His research interests include self-organization of nanostructures, optical properties and electron transport in low-dimensional quantum structures, quantum wire and quantum dot lasers, photonic crystals and vertical cavity surface emitting lasers. He is author or co-author of >300 journal articles, >10 patents, and editor of two books on semiconductor lasers.
Prof. Kapon is Fellow of the Optical Society of America, the Institute of Electrical and Electronics Engineers, and the American Physical Society of America, and a recipient of a 2007 Humboldt Research Award.
Nava Setter completed MSc in Civil Engineering in the Technion (Israel) and PhD in Solid State Science in Penn. State University (USA) (1980). After post-doctoral work at the Universities of Oxford (UK) and Geneva (Switzerland), she joined an R&D institute in Haifa (Israel) where she became the head of the Electronic Ceramics Lab (1988). She began her affiliation with EPFL in 1989 as the Director of the Ceramics Laboratory, becoming Full Professor of Materials Science and Engineering in 1992. She had been Head of the Materials Department in the past and more recently has served as the Director of the Doctoral School for Materials.
Research at the Ceramics Laboratory, which Nava Setter directs, concerns the science and technology of functional ceramics focusing on piezoelectric and related materials: ferroelectrics, dielectrics, pyroelectrics and also ferromagnetics. The work includes fundamental and applied research and covers the various scales from the atoms to the final devices. Emphasis is given to micro- and nano-fabrication technology with ceramics and coupled theoretical and experimental studies of the functioning of ferroelectrics.
Her own research interests include ferroelectrics and piezoelectrics: in particular the effects of interfaces, finite-size and domain-wall phenomena, as well as structure-property relations and the pursuit of new applications. The leading thread in her work over the years has been the demonstration of how basic or fundamental concepts in materials - particularly ferroelectrics - can be utilized in a new way and/or in new types of devices. She has published over 450 scientific and technical papers.
Nava Setter is a Fellow of the Swiss Academy of Technical Sciences, the Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE), and the World Academy of Ceramics. Among the awards she received are the Swiss-Korea Research Award, the ISIF outstanding achievement award, and the Ferroelectrics-IEEE recognition award. In 2010 her research was recognized by the European Union by the award of an ERC Advanced Investigator Grant. Recently she received the IEEE-UFFC Achievement Award (2011),the W.R. Buessem Award(2011), the Robert S. Sosman Award Lecture (American Ceramics Society) (2013), and the American Vacuum Society Recognition for Excellence in Leadership (2013).
Après un doctorat en physique du solide (1978) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), un post-doc à Oak Ridge National Laboratory, Michel Rappaz rejoint l’Institut des matériaux de l’EPFL en 1981. Après un passage de deux ans dans un bureau d’ingénieurs, il revient à l’EPFL en 1984 où il est nommé Professeur titulaire en 1990, puis Professeur ordinaire en 2003. Après sa retraite de l’EPFL en 2015, il est actuellement Professeur émérite et consultant indépendant auprès de divers centres de recherche et industries.
Ses principaux centres d’intérêt sont les transformations de phase et la solidification, en particulier le couplage des aspects macroscopiques de transferts de chaleur et de masse à l’échelle des procédés avec les aspects microscopiques de germination-croissance des microstructures et des défauts. Parmi ses diverses réalisations, on peut mentionner le développement d’Automates Cellulaires couplés avec la méthode d’Eléments Finis (modèle CAFE) pour la prédiction des structures de grains en solidification, le développement de modèles granulaires pour la fissuration à chaud, l’application de la méthode de champ de phase pour la compréhension de diverses microstructures, la découverte de la germination assistée dans certains alliages par des phases quasicrystallines, ainsi que de nombreuses études touchant aussi bien les aspects fondamentaux de formation des structures que des aspects plus appliqués des procédés.
Certains modèles développés dans son laboratoire ont été commercialisés par une spin-off fondée en 1991 (Calcom SA), faisant partie actuellement du groupe français ESI. Michel Rappaz a initié en 1992 un cours annuel de formation continue en solidification, suivi à ce jour par plus de 900 participants venant d’une quarantaine de pays. Il collabore actuellement avec une autre spin-off du laboratoire fondée en 2014, Novamet SàrL.
Michel Rappaz a reçu de nombreux prix et distinctions, en particulier le prix Mathewson de co-auteur (1994) et auteur (1997) de l’American Mineral, Metals and Materials Society (TMS), le prix de la fondation Koerber avec les Profs Y. Bréchet et M. Asbby (1996), la médaille Sainte-Claire Deville (1996) et la Grande Médaille (2011) de la Société Française des Matériaux (SF2M), le prix Bruce Chalmers de la TMS (2002), le prix Mc Donald Memorial Lecture du Canada (2005), la médaille d’or de la Société Européenne des Matériaux (FEMS, 2013) et le prix Brimacombe de la TMS (2015). Il fait partie des “Highly-Cited Authors” de ISI, il est fellow des sociétés ASM, IOP et TMS, et a écrit plus de 200 publications et deux livres.
Born in Lausanne (Switzerland) in 1942. EPUL physics engineer diploma in 1967 and EPFL PhD in physics in 1976. From 1966 he studies at the Experimental Physics Laboratory (Prof. J.P. Borel) the physical properties peculiar to the very small size metal crystals and gets a PhD degree for his thesis "Abaissement de la température de fusion de petits cristaux d'or par effet de taille thermodynamique" (Lowering of the melting temperature of small gold crystals by thermodynamic size effect). In 1971, he starts to develop an electron microscopy facility available to all EPFL students and researchers (nowadays Centre Interdisciplinaire de Microscopie Electronique CIME) that he manages till 2007. In parallel he teaches the principles of electron microscopy and the Experimental methods of physics at the Physics/Basic Sciences School (SB). In addition, he trains a large part of the facility users. Honorary professor BS/EPFL he carries-out a free-lance research at CIME and in collaboration with the Institute of Crystallography of the Russian Academy of Sciences (ICRAS, Moscow) and the International Centre of Electron Microscopy for Material Science (IC-EM AGH Krakow) This activity covers all the techniques related to transmission and scanning electron microscopy applied to materials science and solid-state physics. His interest is directed towards the structure of nanocrystals, their size effects and behavior under strong electron irradiation, the phase transitions in perovskites, the characterization of nanophases, multilayer and interface structures of crystalline materials and bioceramics. More recently a large research part has moved to understanding/pointing-out the adequacy between the limits of the instruments and their interpretation means in regard of their use in a multiusers facility with a large turnover and a wide range of materials/structures. He is past-president (2006-2007) of the Société Française des Microscopies (Sfµ), honorary member of the Sfµ and of the Swiss Society of Optics and Microscopy (SSOM).
Dragan Damjanovic received BSc diploma in Physics from the Faculty of Natural Sciences and Mathematics, University of Sarajevo, in 1980, and PhD in Ceramics Science from the Department of Materials Science and Engineering, College of Earth and Mineral Sciences, the Pennsylvania State University (PSU) in 1987. From 1988 to 1991 he was a research associate in the Materials Research Laboratory at the PSU. He joined the Ceramics Laboratory, Department of Materials Science and Engineering, Ecole polytechnique fédérale de Lausanne in 1991. He is currently a "professeur titulaire", heads the Group for Ferroelectrics and Functional Oxides at the Institute of Materials and teaches undergraduate and graduate courses on structure and electrical properties of materials. The research activities include fundamental and applied investigations of piezoelectric, ferroelectric and dielectric properties of a broad class of materials.