vignette|Boucherie halal à Paris.|210x210px
Dans l'islam, le mot ḥalāl (حلال) désigne ce qui est «permis», «licite», au regard de la loi islamique, c’est-à-dire la Charia. Cela ne concerne pas seulement l'alimentation, mais les règles de vie en général, la «morale musulmane».
Généralement dans l'islam, toute action qui n'est pas explicitement interdite dans les textes est considérée comme permise. Sinon, elle est dite harām, c'est-à-dire illicite.
Le mot « halal » est mentionné à plusieurs reprises dans le Coran, notamment dans ces versets :
« De ce qui existe sur Terre, mangez le licite (halal-an) et le pur » (Sourate 2, verset 168) ;
« Et mangez de ce qu’Allah vous a attribué de licite (halal-an) et de bon... » (Sourate 5, verset 88).
Pour les Fuqahā (spécialistes de la jurisprudence islamique), les actions humaines sont classées en cinq catégories (ahkām) :
obligatoires (fard) ;
recommandées (mandūb) ;
licites (halāl) ;
déconseillées (makrouh) ;
illicites (haram).
Un des premiers interdits coraniques liés à la nourriture concerne les excès. Au-delà, d'autres interdits définissent les aliments et les boissons autorisés dans le cadre de la charia. On utilise alors le terme halal. Les critères utilisés précisent à la fois quels sont les aliments autorisés et la manière dont ils doivent être préparés. Ces interdits sont considérés comme une voie de Salut.
thumb|Boucherie halal à Londres.
L'exemple le plus connu de nourriture non halal (ou interdite) est la viande de porc. Bien que celle-ci soit la seule viande qui ne puisse être consommée par les musulmans, quelle que soit leur obédience, d'autres types de viandes peuvent également être interdits. Les critères utilisés pour déterminer quelles sont ces dernières incluent notamment la provenance de l'animal, la cause de sa mort et la manière dont il a été traité :
Ces interdits sont levés en cas de contrainte de la faim, sans intention de pécher.
Selon le Coran, tous les produits de la mer sont halal.