Éthique de la vertuLéthique de la vertu est une expression utilisée en philosophie morale contemporaine, afin de la distinguer de deux autres courants majeurs de l'éthique normative : la morale déontologique, qui insiste sur le devoir moral propre à l'action, et le conséquentialisme, qui insiste sur les conséquences de l'action. L'éthique de la vertu insiste sur l'importance des traits caractéristiques d'une personne, et prête ainsi davantage attention à ce qu'on considère habituellement sous le nom de vertus.
Libéralismevignette|La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (1830). Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété...), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. Emmanuel Kant ajoutera à cette définition, et c'est cette conception spiritualiste et idéaliste du libéralisme (dualisme ou idéalisme absolu) qui prévaudra en Europe, que la plus haute valeur observée dans un état de droit, c'est la dignité de la personne humaine ; cette dernière ayant le potentiel d'être autonome, d'être libre d'agir et de choisir ses propres fins.
Théorie du droitLa théorie du droit désigne l'étude et l'analyse des concepts et principes fondamentaux du droit et des lois. Discipline située à l'intersection entre philosophie, études juridiques et sciences politiques, elle est désignée, en anglais, sous le nom de « jurisprudence» ou de « legal theory ». Parmi les principaux courants de la théorie du droit, on peut citer le positivisme juridique, dont Hans Kelsen (1881-1973) a fourni les titres de noblesse, le droit naturel (Ronald Dworkin), le réalisme (le juge Oliver Holmes aux États-Unis ou Axel Hägerström en Suède), qui se rapproche parfois de la sociologie du droit, en mettant l'accent sur les pratiques effectives des acteurs juridiques.
Libéralisme classiqueLe libéralisme classique est un courant de pensée politique de l'époque moderne qui apparait au et se développe progressivement jusqu'au . Pour ses partisans, ce n'est pas une idéologie politique, mais une doctrine juridique, puisqu'il s'agit de promouvoir un développement pacifique de la société, de la nation et des individus qui la composent, basé sur un équilibre des différents acteurs en présence avec le minimum d'intervention de l'État pour garantir le respect des règles minimales pour le fonctionnement de cette liberté.
Philosophie du droitLa philosophie du droit est une branche de la philosophie qui a pour objet d'étudier le droit et ses relations avec d'autres systèmes de normes. Philosophie du droit et théorie du droit sont souvent utilisées de manière interchangeable, cela étant ils dénotent deux visions différentes de l'approche du droit, la première adoptant une approche métaphysique et la deuxième une approche plus scientifique. La philosophie du droit analyse les questions fondamentales du droit. Elle traite de sa nature et de ses conceptions de la justice.
Laissez-faireLe laissez-faire (ou laisser faire) est un concept d'économie politique qui valorise la non-intervention de l'État dans le système économique. Le laissez-faire s'oppose originellement à la doctrine mercantiliste, et aujourd'hui, plus largement, à l'interventionnisme public. La doctrine du laissez-faire vise à enjoindre au pouvoir politique de laisser les agents économiques les plus libres possible. L'idée de laisser faire les forces en présence dans un marché est répandue dans les écrits économiques français d'inspiration libérale au .
Michel FoucaultPaul-Michel Foucault, dit Michel Foucault, né le à Poitiers, mort le à Paris dans le 13e arrondissement, est un philosophe français. Il est connu pour ses critiques des institutions sociales, principalement la psychiatrie, la médecine, le système carcéral, et pour ses idées et développements sur l'histoire de la sexualité, ses théories générales sur le pouvoir et les relations complexes entre pouvoir et connaissance.
ConséquentialismeLe conséquentialisme fait partie des éthiques téléologiques et constitue l'ensemble des théories morales qui soutiennent que ce sont les conséquences d'une action donnée qui doivent constituer la base de tout jugement moral de ladite action. Ainsi, d'un point de vue conséquentialiste, une action moralement juste est une action dont les conséquences sont bonnes. Plus formellement, le conséquentialisme est le point de vue moral qui prend les conséquences pour seul critère normatif.
Bien-êtreLa notion de bien-être ou bienêtre renvoie, dans le sens commun, à un ensemble de facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l'harmonie avec soi-même et avec les autres. Elle a fait l'objet d'un intérêt accru de la part notamment de psychologues se rattachant au courant de la psychologie positive. En France, en 2000, le chercheur Jean-Pierre Rolland considère que deux approches sont à distinguer.
Calcul félicifiqueLe calcul félicifique est un algorithme formulé par le philosophe utilitariste Jeremy Bentham pour calculer le degré ou la quantité de plaisir (satisfaction) qu’une action est susceptible de provoquer. Ce calcul relève de la philosophie utilitariste selon laquelle une action doit être évaluée selon la satisfaction (ou l'utilité) qu'elle génère. Jeremy Bentham est un philosophe utilitariste. Soutenant une forme d'hédonisme éthique, il considère que le caractère bon ou mauvais d'une action, d'un point de vue moral, est défini par le degré de plaisir ou de peine qu’elle induit.