Flagellationvignette|318x318px|Flagellation d'une femme en Indonésie, en 2015. La flagellation est un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou encore tout autre objet du même type. Souvent utilisé comme châtiment corporel, le terme flagellation revêt une multiplicité de sens, disciplinaire, religieux, médical, ou même érotique. Le fouet a été utilisé par toutes les civilisations et est encore employé dans certains pays ou régions, comme ceux appliquant la charia.
ÉcorchementL'écorchement est une méthode de torture et d'exécution qui consiste à retirer entièrement ou une partie de la peau (épiderme, derme, hypoderme) du condamné jusqu'au fascia musculaire (enveloppe des muscles). Le bourreau incise avec un objet tranchant le dessous des pieds, le sommet du crâne ou toute autre partie du corps et tire sur la peau pour l'arracher. La chair ainsi mise à nu, le supplicié meurt après plusieurs heures.
Cagoule (méthode d'interrogatoire)La cagoule est une technique qui consiste à placer une cagoule opaque sur toute la tête d'un prisonnier afin de lui faire perdre ses sens. La cagoule est considéré comme une forme de torture. Un juriste considère que le fait de cagouler des prisonniers constitue une violation du droit international humanitaire et, en particulier, de la Conventions de Genève, qui exigent que les personnes placées sous la garde ou sous le contrôle physique des forces ennemies soient traitées avec humanité.
LingchiLe lingchi () était un supplice en usage en Chine, infligé dans le cadre d'une condamnation à mort pour certains crimes exceptionnels (rébellion contre l'empereur, parricide, etc.), mais aussi pour d'autres délits tels que la propagation d'une religion ressentie comme perverse. Également connu sous l'appellation de supplice des « huit couteaux » ou « cent morceaux », traduit aussi parfois par « mort languissante » ou « mort des mille coupures », le lingchi consiste à entailler et retirer successivement, par tranches fines, des muscles et des organes du condamné avant de lui trancher la tête.
Torture psychologiqueLa torture psychologique ou torture mentale est un type de torture qui repose principalement sur les effets psychologiques, et seulement secondairement sur tout dommage physique infligé. Bien que toutes les tortures psychologiques n'impliquent pas l'utilisation de la violence physique, il existe un continuum entre la torture psychologique et la torture physique.
Écartèlementupright=1.1|thumb|Martyre de saint Hippolyte, tableau de Dirk Bouts (1470-1475). L'écartèlement est un supplice utilisé pour donner la mort par la séparation simultanée des quatre membres du tronc du corps humain. Il servait également dans le cadre de la torture judiciaire. En Égypte antique des Pharaons, l'écartèlement de pilleurs de tombeaux royaux, ou de hauts dignitaires, fut pratiqué surtout pendant l'époque de quelques dynasties du haut Empire. La pratique continuera au moins jusqu'à la dynastie des Ptolémées.
Crime d'apartheidLa notion juridique internationale de crime pour apartheid est définie par la résolution 3068 XXVIII de l'assemblée générale des Nations unies (ONU) du 30 novembre 1973. Elle est, en outre, reconnue par le statut de Rome de 2002 instituant une cour pénale internationale. Le crime d'apartheid est défini comme tout acte inhumain de caractère analogue à d'autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre d'un régime institutionnalisé d'oppression systématique et de domination d'un groupe ethnique sur n'importe quel autre groupe ethnique.
KenpeitaiLa surnommée la Gestapo japonaise est la police militaire de l'Armée impériale japonaise. Fondée en 1881 pendant l'ère Meiji, Kenpeitai signifie littéralement soldat de la loi. La Kenpeitai est une sorte d'organisation politico-militaire qui s'est initialement inspirée en partie du modèle de la gendarmerie. Elle fut dissoute en août 1945, puis officiellement supprimée en 1947.