Rôle du cheval dans la guerrevignette|upright=1.2|Le de hussards à la bataille de Friedland, par Édouard Detaille. La première utilisation du cheval dans la guerre remonte à plus de cinq mille ans, les plus anciennes preuves d'utilisation guerrière de chevaux en Eurasie datant d'entre 4000 et Une illustration sumérienne d'une scène de guerre datée de représente des équidés tirant des chariots. Vers , de nouveaux harnais et de nouveaux chars rendent leur utilisation guerrière plus fréquente à travers le Proche-Orient ancien.
Lancier200px|right|thumb|Les lanciers polonais 1807-1815, par Janvier Suchodolski. Les lanciers sont une unité de cavalerie de ligne, combattant avec une lance de taille moyenne, similaire aux uhlans chez les slaves et les germaniques. Ils se différencient des piquiers qui combattent à pied. vignette|gauche|Lancier de la Vistule aux prises avec un cuirassier autrichien (peinture de Juliusz Kossak, 1855). Même s'il y a toujours eu des cavaliers combattant armés d'une lance, les lanciers au sens moderne du terme sont originaires de Pologne, au .
Dragon (militaire)vignette|Dragons français à la bataille d'Iéna. Le terme dragon désigne des militaires se déplaçant à cheval mais combattant à pied, bien que certaines périodes de l'Histoire aient fait déroger à cette règle leur attitude de combat. Les premiers exemples de telles unités remontent à l'Antiquité avec les dimaques d'Alexandre le Grand ou les Alamans. Plusieurs hypothèses existent sur l'origine du terme dragon. Au Moyen Âge, le dragon était considéré comme le symbole de la puissance et de la vaillance, deux qualités qui le rendent presque invulnérable.
Cosaquesthumb|Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie. Peinture d'Ilia Répine de 1880 à 1891. Cosaques est le nom donné à un groupe de populations majoritairement slaves originaire de régions de la steppe pontique situées sur les actuels territoires de l'Ukraine et de la Russie. Ils ont la particularité d'être à l'origine semi-nomades, de vivre de manière autonome et autogérée, et d'assurer leur propre défense grâce à un entraînement militaire systématique.
Archerie montéeL'archerie montée désigne une technique de combat impliquant un cavalier armé d'un arc. Pour utiliser son arc, le cavalier doit lâcher les rênes et de tels soldats ont donc besoin d'une habileté équestre exceptionnelle. Cette façon de combattre est typique des nomades à cheval des steppes eurasiennes. Parmi les peuples connus dans ce domaine, on trouve les peuples indo-iraniens (Scythes, Parthes, Sassanides, Sarmates, Roxolans, Iazyges, Alains, etc.), les peuples turco-mongols (Huns ou Xiongnu, Avars, Proto-Bulgares, Köktürks, Khazars, Petchénègues, Coumans, etc.
Étrier (équitation)En équitation, on appelle étrier chacun des deux anneaux métalliques, suspendus de chaque côté de la selle, où le cavalier vient glisser ses pieds pour prendre appui. L'étrier comporte un œil pour passer l'étrivière — la courroie en cuir qui le relie à la selle — des branches et une base plate appelée plancher, où repose la semelle du cavalier. Les étriers peuvent être fabriqués en acier inoxydable, en carbone, ou autre composite et aussi en aluminium. Ils permettent de se mettre en selle plus facilement et aussi de garder un bon équilibre une fois à cheval.
Uhlanvignette|redresse|Uhlans polonais (entre 1805 et 1813) par Janvier Suchodolski (1797-1875). thumb|redresse|Charge de uhlans prussiens à la bataille de Loigny le , tableau de Richard Knötel (1857-1914). Un uhlan est un cavalier armé d’une lance dans les armées slaves et germaniques, similaire au lancier des armées françaises. Le mot uhlan vient, via le polonais, de la langue des Tatars lituaniens « oǧlan » qui signifie « jeune homme ». Les premiers régiments d'uhlans ont été créés au .
Sabrethumb|Sabre français des marins de la Garde, typique du Premier Empire. Le sabre (du hongrois szablya) est une arme blanche d'estoc et de taille, dont on utilise la pointe et le tranchant. Il est souvent courbe mais peut aussi être droit (par exemple pour les officiers d'infanterie de l'armée napoléonienne). Sa véritable caractéristique distinctive est son tranchant unique (ce qui le distingue de l'épée, qui possède deux tranchants) ; toutefois en escrime moderne, le sabre, arme conventionnelle, peut frapper d'estoc, de taille et de contre-taille tandis que le fleuret et l'épée sont uniquement des armes d'estoc.
Pique (arme)Une pique est une longue lance portée par un fantassin appelé piquier. Il s'agit d'une arme d'hast principalement destinée à contrer les charges de cavalerie et à charger les piquiers adverses. On peut distinguer deux périodes, où elle fut une arme majeure : en Grèce antique, où la phalange macédonienne portait de longues piques de trois à sept mètres appelées sarisses (la désignation de pique est cependant plutôt rétroactive) ; la fin du Moyen Âge et la Renaissance, où elle fut réintroduite par les Écossais et les Suisses, à partir de la bataille de Bannockburn en 1314 et de celle de Sempach en 1386.
Hache de guerreUne hache de guerre est une hache dont l'usage est celui d'une arme et non d'un outil. C'est une arme de taille. Son évolution médiévale, la hache d'armes, permet également de frapper d'estoc. La conception, des plus simples, reprend celle de l'outil, à savoir une lame généralement courbe enfichée sur un manche de taille et de nature variables. La question de savoir si l'outil a précédé l'arme reste ouverte car les deux usages ont coexisté depuis les temps immémoriaux.