En mathématiques, et plus précisément en arithmétique élémentaire, le théorème de Bachet-Bézout ou identité de Bézout est un résultat d'arithmétique élémentaire, qui prouve l'existence de solutions à l'équation diophantienne linéaire :
ax + by = pgcd(a, b)
d'inconnues x et y entiers relatifs, où a et b sont des coefficients entiers relatifs et où pgcd(a, b) est le plus grand commun diviseur de a et b.
Le théorème de Bézout affirme que les entiers a et b sont premiers entre eux si et seulement si l'équation ax + by = 1 admet des solutions.
Dans l'équivalence du « théorème de Bézout », le sens réciproque — le « si » — va de soi .
La première démonstration actuellement connue du sens direct — le « seulement si » — est due à Claude-Gaspard Bachet de Méziriac. Elle figure dans la seconde édition de son ouvrage Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, parue en 1624.
Au , le mathématicien Étienne Bézout a généralisé ce résultat, notamment aux polynômes.
Bourbaki, dans les Éléments d’histoire des mathématiques, énonce le résultat sur un anneau principal quelconque et lui donne le nom de .
thumb|Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638).
Les deux théorèmes assurent l'existence d'un couple d'entiers tels que . Les démonstrations ci-dessous fournissent une seule solution, mais il en existe en général une infinité d'autres.
Par exemple, le plus grand diviseur commun de 12 et 42 est 6, et l'on peut écrire
mais aussi
À partir d'un couple solution , il est facile de prouver que l'on a aussi :
où peut varier dans Z.
Le second théorème — sans le sens réciproque qui, comme déjà dit, est immédiat — est le cas particulier d = 1 du premier.
Inversement, le premier se déduit du second en remarquant que a = da et b = db avec a et b entiers premiers entre eux, et que entraîne alors
Ce lien permet aussi de démontrer que x et y sont premiers entre eux dans les deux équations.
On peut donc se contenter de démontrer l'un ou l'autre.
L'algorithme d'Euclide étendu, en fournissant un couple d'entiers solution de l'équation ax + by = pgcd(a, b), prouve le premier théorème.
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En mathématiques et plus précisément en théorie algébrique des nombres, l’arithmétique modulaire est un ensemble de méthodes permettant la résolution de problèmes sur les nombres entiers. Ces méthodes dérivent de l’étude du reste obtenu par une division euclidienne. L'idée de base de l'arithmétique modulaire est de travailler non sur les nombres eux-mêmes, mais sur les restes de leur division par quelque chose. Quand on fait par exemple une preuve par neuf à l'école primaire, on effectue un peu d'arithmétique modulaire sans le savoir : le diviseur est alors le nombre 9.
En arithmétique élémentaire, le plus grand commun diviseur ou PGCD de deux nombres entiers non nuls est le plus grand entier qui les divise simultanément. Par exemple, le PGCD de 20 et de 30 est 10, puisque leurs diviseurs communs sont 1, 2, 5 et 10. Cette notion s'étend aux entiers relatifs grâce aux propriétés de la division euclidienne. Elle se généralise aussi aux anneaux euclidiens comme l'anneau des polynômes sur un corps commutatif. La notion de PGCD peut être définie dans tout anneau commutatif.
thumb|Écriture de la division euclidienne de 30 par 7, le quotient est 4 et le reste 2.En mathématiques, et plus précisément en arithmétique, la division euclidienne ou division entière est une procédure de calcul qui, à deux entiers naturels appelés dividende et diviseur, associe deux autres entiers appelés quotient (quotient euclidien s'il y a ambiguïté) et reste. Initialement définie pour deux entiers naturels non nuls, elle se généralise aux entiers relatifs.
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