TempéranceLa tempérance est définie comme modération ou retenue de soi-même volontaire, le contrôle et la maitrise de soi avec frustration volontaire, donc résister à des excès. Elle est typiquement décrite en fonction de ce qu'un individu se retient de faire. Ceci inclut la retenue de représailles comme désir de paix et de pardon, retenue d'arrogance comme forme d'humilité et de modestie ainsi que la retenue d'excès comme forme de prudence, de calme et de contrôle de soi.
Péché capitalthumb|Les Sept Péchés capitaux par J. Esch (vers 1882). Les péchés capitaux sont dans la religion chrétienne les sept péchés ou « vices » qui entrainent tous les autres. Cette nomenclature, qui est distincte de la désobéissance aux prescriptions du Décalogue, apparaît au et a été systématisée au par Thomas d'Aquin. La liste évolue selon les auteurs. Ce sont l'orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, la négligence spirituelle), la luxure, l’avarice, la colère et l’envie.
SagesseLa sagesse (équivalent en grec ancien ) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné. Dans le domaine de la philosophie, la sagesse représente un idéal de vie vers lequel tendent les philosophes, « amoureux de la sagesse », qui « pensent leur vie et vivent leur pensée », à travers le questionnement et la pratique de vertus.
Éthique à NicomaqueL’Éthique à Nicomaque (en Ἠθικὰ Νικομάχεια, Ethiká Nikomácheia) est un ouvrage d'Aristote qui traite de l'éthique, de la politique et de l'économie. Il est, avec l’Éthique à Eudème et la Grande Morale (Magna Moralia, d'authenticité douteuse), l'un des trois principaux livres exposant la philosophie morale d'Aristote. Aristote se propose ici de rechercher le sens ultime de la vie humaine, le souverain bien, c'est-à-dire le bonheur. Cette interrogation le pousse à s'interroger sur le genre de vie et les conduites les plus susceptibles de rendre heureux.
AmourLamour est un fort sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose, assez intense pour pousser ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour. L'amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier et aboutir à une relation amoureuse si cet amour est partagé. En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse et d'empathie envers une personne.
Stoïcismevignette|Buste de Zénon de Kition, le fondateur du stoïcisme. Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition à la fin du à Athènes. Le stoïcisme est une philosophie de l'éthique personnelle influencée par son système logique et ses vues sur le monde naturel. Selon ses enseignements, en tant qu'êtres sociaux, la voie de l’eudaimonia (, le bonheur, la prospérité) pour les êtres humains consiste à accepter le moment tel qu'il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable.
Sept vertusvignette|400px|Allégorie de la vertu, fresque de Raphaël, début , Chambre de la Signature, Vatican. Les sept vertus, aussi appelées vertus catholiques, sont codifiées dans la théologie scolastique chrétienne depuis le Moyen Âge. Elles comprennent trois vertus théologales (la foi, l'espérance et la charité) et quatre vertus cardinales (la justice, la prudence, la force et la tempérance). On les trouve initialement dans le judaïsme hellénisé et chez les Pères de l'Église.
Vertu cardinaleUne vertu cardinale est une vertu qui joue un rôle charnière (l'adjectif « cardinal » vient du latin cardo qui signifie « charnière, pivot ») dans l'action humaine, notamment dans la doctrine morale chrétienne, et détermine les autres vertus. Les vertus cardinales sont au nombre de quatre, à savoir la prudence, la tempérance, la force et la justice. Connues et louées par les philosophes avant le christianisme, elles forment avec les trois vertus théologales de celui-ci les vertus catholiques.
Bonheurvignette|La société de consommation et la publicité qui en est le vecteur ont probablement conduit progressivement à une confusion entre les notions de plaisir et de bonheur, une idée véhiculée étant que le bonheur consisterait à assouvir l'ensemble des plaisirs proposés par l'économie de marché.Vue d'un fast food à Djakarta. vignette|Le judaisme associe le bonheur à l'idée de paradis perdu, depuis qu'Adam et Ève en ont été chassés pour avoir désobéi à Dieu.Le Paradis, peinture de Jérôme Bosch (vers 1500).
AltruismeLe mot altruisme et l'adjectif altruiste s'appliquent aujourd'hui à un comportement caractérisé à s'intéresser et à se dévouer à autrui, ne procurant pas d'avantages apparents et immédiats à l'individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d'autres individus et peuvent favoriser surtout à long terme un vivre-ensemble et une reconnaissance mutuelle au sein du groupe où il est présent, bien que l'altruisme brut soit néanmoins un acte ne demandant rien en retour. Le terme « altruisme » est employé pour la première fois par Auguste Comte.