Minianvignette|Minian au Kotel. Dans le judaïsme, le minian, ou miniane, est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil...). La Gémara (Berakhot 21 b) enseigne qu'« une personne seule ne peut dire la kedousha », car il ne peut l'atteindre à lui seul : celle-ci n'a de valeur qu'au sein et au service de la communauté. Quant au chiffre 10, c'est parce que sur les 12 explorateurs envoyés par Moïse, seuls Josué et Caleb revinrent enthousiastes.
TalitLe talit (judéo-araméen : טַלִית « habit », prononcé talit en hébreu moderne, talith dans certaines communautés séfarades, talèth dans celles d’Afrique du Nord, talis, tolis ou talès en hébreu ashkénaze) est un vêtement à quatre coins, propre au judaïsme, et dont chaque coin est, en vertu de la prescription biblique, pourvu de franges. L’usage distingue le talit gadol (grand talit), châle généralement fait de laine dont les juifs adultes s’enveloppent pour la prière, et le talit katan (petit talit), pièce textile le plus souvent portée au-dessous des vêtements dès le plus jeune âge.
Prière dans le judaïsmeLa prière (תפילה tefilla, yiddish occidental : אורען oren, yiddish oriental : דאַווענען davenen, judéo-espagnol : oración) est considérée dans le judaïsme comme une prescription biblique et forme une importante part de sa pratique. Elle se substitue au culte du temple après la destruction de celui-ci, et est donc modelée sur celui-ci. Un jour ordinaire comprend par conséquent trois offices de prière auxquels s’ajoutent un office supplémentaire (moussaf) lors des chabbat, néoménies et jours de fête, et un office dit de clôture (ne’ila) propre au jour des propitiations.
Dynastie hassidique Habad-LoubavitchLe hassidisme H'abad ou de Loubavitch (חסידות חב'ד Hassidout Haba'd, Haba'd étant l'acronyme de Hokhma Bina Da'at, « sagesse, compréhension, savoir ») est l'une des branches principales du hassidisme contemporain. Il est fondé au par le rabbin Shneur Zalman de Liozna, dit l’Alter Rebbe, qui tient sa cour à Liozna, puis déménage à Liadi, un village en Biélorussie. Dovber Schneuri déplace le centre du mouvement à Lioubavitchi qui demeure le centre de Habad jusqu'à ce que, fuyant la guerre et le nazisme, Yossef Yitzchok Schneersohn, sixième rebbe du mouvement, établisse sa synagogue à New York.
KippaKippa (כִּפָּה ou כִּיפָּה ; pluriel : kippot, כִּפוֹת ou כִּיפּוֹת) est le terme hébraïque désignant la calotte portée traditionnellement par les hommes juifs pratiquants et plus récemment par les femmes du courant libéral lors de la prononciation d'un sacrement. Elle est également appelée yarmoulke ( ou , du יאַרמולקע) aux États-Unis, et parfois kapele (קאפעלע) . Le mot kippa vient de la racine hébraïque (k.f) kaf (כ) qui signifie « paume » voire « cuillère » ou « dôme »/« voûte » en architecture, « ce qui recouvre », soit un objet incurvé.
HouppaUne houppa (hébreu : חוּפָּה, également orthographié khouppa, houppah, ou khouppah — pluriel : houppot, hébreu : חוּפּוֹת) est un dais traditionnellement utilisé lors de la cérémonie juive du mariage. Elle se constitue d'un drap, d'une étoffe, parfois d'un châle de prière, étendu ou soutenu par quatre piliers, fixée devant l'arche sainte ou transportée par des assistants à l'endroit où se tiendra la cérémonie et les bénédictions nuptiales. Elle symbolise le foyer que devra construire le couple.
Seoudat mitzvaUne seoudat mitzva (hébreu : סעודת מצווה ; « repas », « festin » de mitzva) désigne, dans la tradition juive, d'une part un repas qui constitue en soi une mitzva (prescription, biblique ou rabbinique), comme le repas du chabbat, celui de la veille de Yom Kippour ou celui de Pourim et, d'autre part, un repas qui se tient à l'occasion d'une mitzva, comme la brit mila (circoncision), les nissouïn, lors d'une bar mitzva (dont on célèbre l'accession à la majorité religieuse, avec un sermon sur des paroles de Tor
Bénédiction sacerdotalevignette|La bénédiction sacerdotale, au Mur occidental, à Hoshanna Rabba, entre 1979 et 1983 La Bénédiction sacerdotale (hébreu: ברכת כהנים, Birkat Cohanim, la bénédiction des prêtres), est la bénédiction que les Cohanim adressent au reste des juifs présents dans l'assemblée lors de la prière de Moussaf (ou même à d'autres prières durant des jours spéciaux comme shabbat, kippour et autres jours de jeûnes), ainsi qu'il leur est ordonné dans le Livre des Nombres, chapitre 6, verset 22-27.
Confirmationvignette|redresse=1.1|Confirmationis Sacramentum, par Pietro Longhi. La confirmation (du latin confirmatio, action de consolider, d'étayer, d'affermir, encouragements, affirmation) est un sacrement de l'initiation chrétienne dans l'Église catholique et l'Église orthodoxe (plutôt appelée chrismation). La confirmation protestante, pratiquée notamment dans les Églises réformées (y compris presbytériennes et congrégationnalistes), luthériennes ou méthodistes, n'y est pas considérée comme un sacrement mais comme un simple rappel du baptême lors du passage d'un enfant à l'âge considéré comme adulte au sein de la communauté, c'est-à-dire à la fin de son instruction religieuse (vers ).
Conversion au judaïsmevignette|Naomi, Ruth et la Moabite Orpa, par Elias van Nijmegen (1731), musée de Rotterdam. La conversion au judaïsme représente l'adoption des rites et des croyances juives, et l'abandon de ses propres usages religieux. Elle implique aussi, au-delà de la religion, le fait de se considérer comme partie intégrante du peuple juif. Historiquement, la conversion signifiait l'accueil de l'« étranger vivant dans tes murs » et se limitait à l'adoption des signes particuliers aux Juifs, comme la circoncision pour les hommes ou le culte du Dieu Un et sans image.