Nouvelle économie classiqueLa nouvelle économie classique (ou nouvelle école classique) est un courant de pensée économique né dans les années 1970. Rejetant le keynésianisme et sa nouvelle version, la synthèse néoclassique, la nouvelle école classique se fonde entièrement sur des principes néoclassiques pour les mettre à jour. Reposant sur des fondations micro-économiques, elle en déduit des modèles macroéconomiques. Elle prône une intervention minimale de l'État dans le système économique.
Nouvelle économie keynésienneLa nouvelle économie keynésienne est un courant de pensée économique actuel qui défend, dans la tradition keynésianisme, une conception des marchés comme étant instables et en concurrence imparfaite. Se voulant plus réaliste que sa concurrence, la nouvelle économie classique, la nouvelle économie keynésienne analyse l'économie comme fonctionnant avec des rigidités, des prix qui s'ajustent imparfaitement, et des défaillances de marché. Parfois appelée , la nouvelle économie keynésienne réhabilite dans une certaine mesure l'intervention de l’État.
Neutralité de la monnaieLa neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix (causer une inflation ou une déflation), mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc. La neutralité de la monnaie est au fondement de la dichotomie classique soutenue par l'école classique. La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie.
Dichotomie classiqueLa dichotomie classique est, en économie, une prise de position théorique selon laquelle il existe une séparation nette entre, d'une part, la sphère réelle de l'économie et la sphère monétaire. La sphère réelle est composée des variables réelles, comme la consommation, l'investissement ou encore l'emploi, là où la sphère monétaire est celle de la monnaie, qui n'affecte en rien les valeurs réelles. Cette position théorique a été soutenue par l'école classique.
Théorie quantitative de la monnaieLa théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Développée par plusieurs auteurs successifs, de Martin d'Azpilcueta à Nicolas Copernic, en passant par Jean Bodin, elle a été reformulée dans les années 1910 par Irving Fisher puis par les monétaristes au cours des années 1970. Si la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée, elle fait l'objet de débats sur les causes de l'inflation et sur l'actualité du lien entre masse monétaire et inflation.
Courbe de Phillipsvignette|350px|La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960 L'observation statistique qui illustre une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation, ou entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires nominaux est en réalité est une reprise de la courbe de Phillips originelle ( démontrant empiriquement la relation inverse entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux ) reprise par Samuelson et Solow.
Price levelThe general price level is a hypothetical measure of overall prices for some set of goods and services (the consumer basket), in an economy or monetary union during a given interval (generally one day), normalized relative to some base set. Typically, the general price level is approximated with a daily price index, normally the Daily CPI. The general price level can change more than once per day during hyperinflation.
Valeur nominale et valeur réelleEn sciences économiques, les notions de valeur nominale et de valeur réelle sont utilisées pour étudier des variations temporelles de quantités. On parle également de mesure à prix courants et de mesure à prix constants. Lorsqu’on étudie les variations d’une quantité entre deux dates, cette quantité étant mesurée au moyen de sa valeur monétaire, ou à prix courants, ces variations sont perturbées par l’inflation (l'augmentation du niveau général des prix) qui a eu lieu entre ces deux dates, c’est-à-dire la diminution de la valeur de la monnaie.
Plein emploiLe plein emploi (ou plein-emploi) est une situation dans laquelle le chômage d'un territoire est réduit au chômage frictionnel incompressible, soit à un taux inférieur à 5 % au sens de l'OIT. Il n'existe alors pas de difficulté particulière à trouver un emploi. Le plein emploi peut concerner l'économie entière, ou bien seulement certains marchés du travail (par exemple, le marché des artisans qualifiés), lorsque le passage d’un marché du travail à l'autre est faible.
Grande DépressionLa Grande Dépression () ou « crise économique des années 1930 », dite encore « crise de 29 », est une longue phase de crise économique et de récession qui frappe l'économie mondiale à partir du krach boursier américain de 1929 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Précédée par la puissante expansion des années 1920, c'est la plus importante dépression économique du . Elle a été accompagnée d'une forte déflation et d'une explosion du chômage et a poussé les autorités à une profonde réforme des marchés financiers.