Le syndrome métabolique désigné par les acronymes SMet (pour syndrome métabolique) ou MetS (pour Metabolic syndrome chez les anglophones) désigne l'association d'une série de problèmes de santé ayant en commun un mauvais métabolisme corporel causé par un excès de graisse viscérale dans la région abdominale.
Il fait partie des syndromes émergents associés à l'obésité. On ne peut pas encore affirmer qu'il s'agit vraiment d'une maladie plutôt qu'un simple regroupement de facteurs de risque plus ou moins liés par une origine, des cibles métaboliques ou des mécanismes communs. Il y a cependant consensus sur le fait que le syndrome métabolique détecté chez une personne n'ayant déclaré aucun symptôme particulier correspond à un risque d'accident cardio-vasculaire multiplié par trois par rapport à un individu réellement en bonne santé.
Le syndrome métabolique décrit un état qui est considéré comme préfigurant plusieurs maladies graves :
diabète de type 2 (DT 2), avec par exemple un risque sept fois plus élevé chez les Finlandais porteurs de SMET que pour le reste de la population ;
troubles cardiovasculaires ;
accident vasculaire cérébral (AVC) ; risque 1,26 fois plus élevé à 2,2 fois plus élevé selon l'OMS, avec des bases méthodologiques moins strictes.
Pourraient s'y ajouter :
dépression ou anxiété ;
déclin cognitif et peut-être démence... ou d'autres maladies en cours d'étude ;
cancers ? Les études épidémiologiques reliant le syndrome métabolique au cancer sont rares, mais Stephanie Cowey de l'université d'Alabama note que presque toutes les composantes du syndrome métabolique ont été individuellement plus ou moins liés au développement du cancer. Deux études au moins montrent que le simple regroupement des éléments du syndrome métabolique augmente considérablement le risque de mortalité par le cancer du côlon par rapport aux composants individuels. Tous les processus ou sous-processus décrits par ce syndrome (insulinorésistance, l'activité aromatase, la production d'adipokine, l'angiogénèse, l'exploitation de glucose, et le stress oxydatif / les dommages à l'ADN) peuvent synergiquement concourir à favoriser le cancer, plus que les composants du syndrome pris séparément.
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L’obésité est une maladie non transmissible qui se caractérise par un excès de graisse corporelle résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre , d'obésité, correspondant à un IMC entre , et d’obésité morbide lorsque l'IMC dépasse 40.
Le « diabète de type 2 » (DT2) ou « diabète non insulinodépendant » (DNID) (aussi appelé « diabète insulinorésistant », « diabète de l'âge mûr », « diabète gras », parfois « diabète acquis »), est une maladie métabolique touchant la glycorégulation. Il fait partie des maladies associées à la forte augmentation contemporaine de l'obésité, au point qu'on parle aujourd'hui d'épidémie de diabète de type 2. Il est principalement lié à l'évolution des modes de vie, et notamment au changement des habitudes alimentaires et la sédentarité, mais il est parfois accentué par une composante génétique.
Le diabète sucré (ou diabète par abus de langage) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) menant à une hyperglycémie chronique. Cette maladie se manifeste par des symptômes propres au diabète (syndrome polyuropolydipsique) et par des lésions d'organes tels la rétine, les reins ou les artères coronaires, dues à la toxicité de l'acétone produite lors d'une dégradation rapide des graisses arrivant en cas de défaillance de l'insuline menant à une hyperglycémie majeure.
Learn how principles of basic science are integrated into major biomedical imaging modalities and the different techniques used, such as X-ray computed tomography (CT), ultrasounds and positron emissi
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