Alphabet grecLalphabet grec est un alphabet bicaméral de vingt-quatre lettres, principalement utilisé pour écrire la langue grecque depuis la fin du ou le début du C'est le premier et le plus ancien alphabet, dans l'acception la plus réduite de ce mot, car il note chaque voyelle et consonne avec un graphème séparé. Le grec moderne utilise encore cet alphabet de nos jours. Par le passé, les lettres ont servi également pour la numération grecque, depuis le , mais les chiffres arabes tendent à les remplacer en Grèce.
Alphabet phénicienL'alphabet phénicien (appelé par convention alphabet protocananéen pour les inscriptions antérieures à 1200 av. J.-C.) est un ancien abjad, un alphabet consonantique non pictographique. Il était utilisé pour l'écriture des langues cananéennes et en particulier du phénicien, langue sémitique utilisée par la civilisation phénicienne. Il s'agit d'un abjad, car il ne note que les sons consonantiques (une mater lectionis a été utilisée pour certaines voyelles dans des variétés tardives).
Écriture hiéroglyphique égyptienneL’écriture hiéroglyphique égyptienne est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux ( classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui représentent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui notent un son (consonne, suite de consonnes ou voyelle) ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
Royaume lagideLe royaume lagide ou ptolémaïque (en grec ancien ) est un royaume hellénistique situé en Égypte et dirigé par la dynastie lagide issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos (d'où l'appellation « lagide »), de 323 à Considéré comme le plus puissant et le plus riche des royaumes hellénistiques, il établit une véritable thalassocratie en Méditerranée orientale pour atteindre son apogée sous le règne de . Son principal adversaire est le royaume séleucide contre lequel il lutte durant les guerres de Syrie.
Alphabet arménienL’alphabet arménien est l’alphabet utilisé pour écrire l’arménien. L'alphabet arménien compte trente-huit caractères (trente-six à l'origine, trente-huit dès le ). Comme l'alphabet grec duquel il serait en partie inspiré, il fait partie des écritures bicamérales (il possède des minuscules et des capitales). L'arménien fait partie des langues indo-européennes. Il est parlé en Arménie et par les communautés arméniennes du monde entier ; on distingue l'arménien oriental, celui généralement parlé en Arménie, et l'arménien occidental, qui est en déclin.
Écriture bicaméraleUne écriture bicamérale est une écriture comprenant des lettres minuscules et des lettres capitales. Plus précisément, elle oppose deux œils de format (ou « casse ») — et parfois de tracé — différents pour chaque caractère. Par opposition, une écriture dans laquelle il n’existe pas une telle opposition est dite monocamérale ou unicamérale. On appelle les lettres des minuscules, tandis que les lettres d’un format plus grand, utilisées dans certains cas régis par la grammaire et l’orthotypographie, sont les majuscules (à ne pas confondre avec capitales).
LogogrammeUn logogramme (du grec ancien : , « parole », ici « mot », et , « caractère, lettre ») est un unique graphème notant un lemme (mot) entier et pas seulement une partie de ses phonèmes. Dans la majorité des cas, rien n'indique, dans un logogramme, comment il doit être prononcé (le signifiant en linguistique). En d'autres termes, c'est la plus petite unité significative du langage comme signe unique écrit qui représente un mot complet, indépendamment de la langue.
Écriture hiératiqueDans l'Égypte antique, l'écriture hiératique permettait aux scribes d'écrire rapidement en simplifiant les hiéroglyphes et était utilisée dans l'administration. Le mot hiératique vient du grec (grammata hieratika ; littéralement « écriture sacerdotale »), et fut utilisé la première fois par Clément d'Alexandrie au . L'écriture hiératique est en fait le deuxième niveau de simplification des hiéroglyphes. Le premier étant les hiéroglyphes linéaires, qui sont des versions simplifiées des hiéroglyphes, mais qui gardent leur valeur représentative.
Pierre de RosetteLa pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes au . L'inscription qu'elle comporte est un décret promulgué à Memphis par le pharaon en 196 Le décret est écrit en deux langues (égyptien ancien et grec ancien) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien démotique et alphabet grec. La pierre a pour dimensions d'épaisseur. La stèle est en granodiorite, un matériau fréquemment assimilé à tort à du basalte ou du granite.
Pi (lettre grecque)Pi (capitale Π, minuscule π ou parfois π ; en grec πι) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par omicron et suivie par rhô. Dérivée de la lettre pey x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre P de l'alphabet latin et de la lettre П de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre pi représente une consonne occlusive bilabiale sourde, . Cette valeur est en général également celle du grec ancien.