Un gentlemen's agreement (de l'anglais, littéralement, « accord entre gentilshommes ») est un accord informel entre deux ou plusieurs parties. Il peut être écrit, oral, ou implicite en faisant part d'un accord non verbal, via une convention ou par avantage réciproque. L'essence d'un gentlemen's agreement réside dans le fait qu'il repose sur l'honneur des parties en regard de sa réalisation, plutôt que dans le fait qu'il soit imposable. Il est, par conséquent, différent d'un contrat, qui lui peut être imposé si nécessaire. Le premier usage connu de cette phrase date de 1888, au sein du rapport des officiers comptables du chemin de fer, publié par l'association des comptables des chemins de fer américains (p. 337). En F1, une règle historique entre pilotes veut qu'en qualifications, le dépassement d'une voiture sur son tour de sortie est interdit. Peu à peu, le respect de cette règle est abandonné. Le catch professionnel s'appuie souvent sur un « accord par poignée de main », entre le lutteur et le promoteur, par rapport à l'argent et aux dates de travail. Ce procédé est généralement utilisé pour les promotions indépendantes qui n'ont pas les moyens de rédiger des accords légaux. Dans le baseball professionnel aux États-Unis, la barrière de la couleur, qui a duré pendant près de 60 ans, constituait un gentlemen's agreement empêchant les afro-américains de jouer dans les ligues blanches. Ce bannissement est finalement cassé par les Dodgers de Brooklyn signant Jackie Robinson en 1945. En football, il y a une règle non écrite qui décrète que, en cas de blessure, si un joueur de l'équipe en face de celle du joueur blessé est en possession du ballon, il/elle mettra le ballon hors du jeu (abandonnant par conséquent la possession) afin que le joueur blessé puisse être soigné. Lors de la remise en jeu, on attend de l'équipe du joueur blessé qu'elle rende la balle à l'équipe adverse, permettant aux deux équipes de reprendre le cours normal du jeu. La règle, bien qu'officieuse, est généralement respectée loyalement.