GuillemetLe guillemet est un signe typographique de ponctuation, principalement utilisé par paire d’un guillemet ouvrant et d’un guillemet fermant. Leurs formes (simple ou double, en chevron ou en apostrophe) et positions (gauche ou droite) varient selon les langues, les régions ou la direction du système d’écriture utilisé. Le principal usage des guillemets est de mettre en relief une expression, un terme ou une citation. Les guillemets s’emploient ainsi pour le discours rapporté et les dialogues.
Point-virguleLe point-virgule est un signe de ponctuation représenté par une virgule surmontée d’un point, principalement utilisé pour séparer deux membres de phrase indépendants l'un de l'autre grammaticalement, mais entre lesquels il existe une liaison logique. Le mot qui suit un point-virgule ne prend pas de majuscule, à moins bien sûr qu'il ne s'agisse d'un nom propre. vignette|Extrait de De Aetna (1495) figurant un point-virgule.
PonctuationLa ponctuation a pour but l’organisation de l’écrit grâce à un ensemble de signes graphiques. Elle a trois fonctions principales. Elle anime le texte en indiquant des faits de la langue orale, comme l’intonation ou les pauses de diverses longueurs (indications prosodiques). Elle marque les degrés de subordination entre les différents éléments du discours (rapports syntaxiques). Enfin elle précise le sens et définit les liens logiques entre ces éléments (informations sémantiques).
Point médianLe point médian, ou point milieu, est un signe typographique « · » semblable au point mais placé au-dessus de la ligne de base. Les usages les plus anciens remontent à l’épigraphie : il a servi, dans nombre d'écritures antiques, à séparer les mots. En latin et en grec, son utilisation, bien que fréquente, n’a jamais été systématique, et on a le plus souvent cantonné ce point séparateur de mots aux inscriptions en capitales. Voici un exemple : el (en grec : « lave tes péchés non seulement le visage », palindrome que l’on peut rencontrer sur des fonts baptismaux).
Point (signe)Cet article traite du point et de ses utilisations en tant que signe typographique. Le point (du latin punctum, d'où ponctuation) est un signe de ponctuation qui sert à marquer la fin d'une phrase, d'un syntagme, d'un groupe de sens important, et peut donc marquer graphiquement une pause relativement longue dans un énoncé. Le point, sauf utilisation abréviative, doit être suivi d'une majuscule en capitale. Le point est un élément important pour séparer deux phrases indépendantes, mais liées, ce qui offre une structure plus claire et une meilleure clarté.
Deux-pointsLe deux-points, ou double point, est un signe de ponctuation constitué de deux points alignés l’un au-dessus de l’autre. Du point de vue de la syntaxe, le deux-points s’apparente au point-virgule et sépare deux membres de phrase souvent constitués de propositions indépendantes. Le deux-points peut introduire diverses catégories de segments : une citation, dans le discours rapporté direct : une explication, une cause : une conséquence, une synthèse : une énumération : Le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, ouvrage de référence en typographie française, indique qu'on ne met pas de majuscule après un deux-points, sauf s'il est suivi d'un nom propre ou qu'il introduit une citation.
Séparateur décimal et séparateur de milliersUn séparateur décimal est un symbole utilisé pour partager la partie décimale de la partie entière d'un nombre décimal. Ce symbole dépend des conventions régionales du système de numération ; communément, il est représenté par un point dans les systèmes anglo-saxons et par une virgule dans les autres systèmes. Le séparateur de milliers est lui utilisé pour faciliter la lecture des grands nombres en regroupant par ordre de mille. Au Moyen Âge, avant l'apparition de l'imprimerie, les mathématiciens utilisaient une barre (« ̄ ») pour surligner la partie entière d'un nombre.
Apostrophe (typographie)L’apostrophe (nom féminin) est un signe typographique pour l’élision grammaticale, ou éventuellement servir de ponctuation ou servir à former un diacritique, voire servir de lettre. Issue d’une ponctuation de l’alphabet grec qui indique l’élision, elle a été empruntée par d’autres écritures, dont l’alphabet latin principalement. vignette|Apostrophe droite et apostrophe courbée sur une machine à écrire portable Remington de 1920. L’apostrophe a traditionnellement la forme d’une virgule placée en hauteur.
Diacritiques de l'alphabet grecLes diacritiques de l'alphabet grec sont un ensemble de signes ajoutés aux signes graphiques (les lettres) pour en modifier la prononciation. L’alphabet grec originel ne possédait aucun diacritique : la langue fut, pendant des siècles, écrite seulement en capitales. Les diacritiques, eux, sont apparus à la période hellénistique mais ne sont devenus systématiques qu'au Moyen Âge, à partir du . Le grec (ancien et moderne) tel qu'il est écrit actuellement est donc le résultat de plusieurs siècles d'évolution ; les diacritiques y sont maintenant obligatoires.
Ligature (écriture)thumb|right|Exemples de ligatures vignette|droite|Caractères mobiles en bois avec ligatures (de gauche à droite) fl, ft, ff, fi en 20 cicéros = 240 points = 90,24 mm En typographie, une ligature est la fusion de deux ou trois graphèmes d’une écriture pour en former un nouveau, considéré ou non comme un caractère à part entière. C'est un des procédés possibles d’enrichissement du stock de graphèmes d’une langue. La ligature peut donner naissance à un digramme.