Concept

Formation et évolution du Système solaire

Concepts associés (69)
Migration planétaire
Une migration planétaire, ou migration orbitale, a lieu lorsqu'une planète interagit avec le disque de gaz ou les planétoïdes en orbite autour d'une étoile. Cette interaction résulte en une modification des paramètres orbitaux de l'objet, en particulier de son demi-grand axe. Le phénomène de la migration planétaire est l'explication la plus commune apportée à l'existence des Jupiters chauds, des planètes extrasolaires d'une masse jovienne mais d'une période orbitale de quelques jours seulement.
Mars (planète)
Mars () est la quatrième planète du Système solaire par ordre croissant de la distance au Soleil et la deuxième par ordre croissant de la taille et de la masse. Son éloignement au Soleil est compris entre (206,6 à de kilomètres), avec une période orbitale de martiens ( ou terrestre). C’est une planète tellurique, comme le sont Mercure, Vénus et la Terre, environ dix fois moins massive que la Terre mais dix fois plus massive que la Lune.
Accrétion
L’accrétion est, en astrophysique, en géologie, en médecine et en météorologie, la constitution et l'accroissement d'un corps, d'une structure ou d'un objet, par apport et/ou agglomération de matière, généralement en surface ou en périphérie de celui-ci. L'accrétion désigne la capture de matière par un astre sous l'effet de la gravitation. L'accrétion a lieu dans de nombreux contextes astrophysiques, lorsqu'un objet compact est situé dans un environnement de matière diffuse, notamment : les étoiles en formation ; les planètes en formation ; les novae ; les trous noirs, en particulier dans les noyaux actifs de galaxies.
Hypothèse de la nébuleuse
L'hypothèse de la nébuleuse solaire est le modèle le plus communément accepté pour expliquer la formation et l'évolution du Système solaire. L'hypothèse suggère que le Système solaire s'est formé à partir de matière provenant d'une nébuleuse. Cette théorie a été développée par Emmanuel Kant et a été publiée dans son texte intitulé . Originellement appliqué seulement au Système solaire, ce processus de formation des systèmes planétaires est aujourd'hui largement considéré comme étant à l'œuvre dans l'ensemble de l'Univers.
Disque protoplanétaire
thumb|Plusieurs disques protoplanétaires dans la nébuleuse d'Orion. thumb|Disque protoplanétaire autour de l'objet HH30, à une distance d'environ (), observé par le télescope spatial Hubble. (NASA/ESA/STScI) thumb|Image de L1527 IRS prise en 2022 par le télescope spatial James-Webb. Au centre, on observe son disque protoplanétaire. Un disque protoplanétaire est un constitué de gaz et de poussières à partir duquel se forment les corps (planètes, planètes naines, petits corps et leurs satellites).
Mission de retour d'échantillons
vignette|Vue d'artiste du décollage depuis la surface de Mars du lanceur ramenant des échantillons martiens. Une mission de retour d'échantillons est une mission spatiale dont l'objectif est de ramener sur Terre à des fins d'analyses des échantillons d'un autre corps céleste ou des particules interplanétaires ou interstellaires. Ce type de mission peut être réalisé par un robot (sonde spatiale) ou dans le cadre d'une mission avec équipage.
Comète de la ceinture principale
thumb|L'astéroïde (596) Scheila qui dévoile son apparence cométaire le 12 décembre 2010. Une comète de la ceinture principale est un astéroïde de la ceinture principale ayant montré une activité cométaire sur une partie de son orbite. Le Jet Propulsion Laboratory définit ces objets comme un astéroïde dont le demi-grand axe est compris entre 2 au et 3,2 au, et dont le périhélie est supérieur à 1,6 au.
Érosion spatiale
L'érosion spatiale est un terme générique définissant différents processus qui agissent sur un corps exposé à l’environnement spatial. La surface des astres dépourvus d’atmosphère tels que la Lune, Mercure, les astéroïdes, les comètes ou encore certains satellites naturels subissent différents processus d'érosion provenant : de la collision des rayons cosmiques d'origine galactique ou solaire ; de l'irradiation, et de la pulvérisation cathodique engendrée par les particules du vent solaire ; et du bombardement de météorites et de micrométéorites.
Ligne des glaces
En astrophysique et en planétologie, la ligne des glaces (ou ligne de glace), ligne de gel, ou ligne des neiges (ou ligne de neige), d'un système planétaire est la ligne isotherme au-delà de laquelle une espèce chimique donnée existe, dans les conditions interplanétaires, sous forme solide, donc de « glace ». En deçà de celle ligne, l'espèce se trouve sous forme de gaz. Dans l'absolu, il n'y a donc pas une unique « ligne de glace », mais une par espèce chimique considérée.
Impact cosmique
vignette|Représentation d'artiste d'un astéroïde tombant sur la Terre. Un impact cosmique est la collision entre deux ou plusieurs objets célestes provoquant des effets notables. Dans la majorité des cas un petit corps du système solaire, astéroïde ou comète, entre en collision avec une planète, telle que la Terre. La fréquence des impacts cosmiques dans le système solaire a varié en fonction de l'époque : très fréquents durant la formation du système solaire il y a 4,6 milliards d'années, ils se sont progressivement raréfiés au fur et à mesure que le nombre de corps célestes en circulation diminuait.

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