Figure isogonaleEn géométrie, un polytope (un polygone ou un polyèdre, par exemple) est dit isogonal si tous ses sommets sont identiques. Autrement dit, chaque sommet est entouré du même type de face dans le même ordre et avec les mêmes angles entre les faces correspondantes. Plus précisément : le groupe de symétrie du polytope agit transitivement sur l'ensemble des sommets. thumb|Un octogone isogonal convexe et ses quatre axes de symétrie. Tous les polygones réguliers, qu'ils soient convexes ou étoilés, sont isogonaux.
Icosaèdre tronquéLicosaèdre tronqué est un solide d'Archimède. Il comprend 12 faces pentagonales régulières, 20 faces hexagonales régulières, 60 sommets et 90 arêtes. Ce polyèdre peut être construit à partir d'un icosaèdre (solide formé de 20 faces triangulaires régulières) avec une troncature des 12 sommets telle qu'un tiers de chaque arête est enlevé à chaque extrémité. Ceci crée 12 nouvelles faces pentagonales, et remplace les 20 faces triangulaires d'origine par des hexagones réguliers.
BipyramideEn géométrie, un diamant ou bipyramide, ou encore dipyramide, est un polyèdre constitué de deux pyramides symétriques dont la même base forme un polygone régulier. L'ordre du diamant est l'ordre du polygone de la base. C'est aussi l'ordre du sommet de chaque pyramide. Il existe un unique diamant dans les polyèdres réguliers: l'octaèdre. Cependant, pour chaque ordre d'un diamant, il existe un diamant dont toutes les faces sont des triangles isocèles isométriques.
Diamant triangulaireLe diamant triangulaire est une figure géométrique faisant partie des solides de Johnson (J12). Comme son nom le suggère, il peut être réalisé en rassemblant deux tétraèdres par une face, c'est un deltaèdre convexe. Bien que toutes ses faces soient en situation de congruence et qu'elles soient toutes uniformes, ce n'est pas un solide de Platon car certains de ses sommets joignent trois faces alors que d'autres en relient quatre. Les 92 solides de Johnson furent nommés et décrits par Norman Johnson en 1966.
Dodécaèdre tronquéthumb|Patron (géométrie) En géométrie, le dodécaèdre tronqué est un solide d'Archimède. Il possède 12 faces décagonales régulières, 20 faces triangulaires régulières, 60 sommets et 90 arêtes. Ce polyèdre peut être formé à partir d'un dodécaèdre par troncature des coins, donc les faces pentagonales deviennent des décagones et les coins deviennent des triangles. Les coordonnées cartésiennes suivantes définissent les sommets d'un dodécaèdre tronqué centré à l'origine : où est le nombre d'or.
LosangeUn losange est un quadrilatère dont les côtés ont tous la même longueur, ou encore un parallélogramme ayant au moins deux côtés consécutifs de même longueur. Il était anciennement appelé rhombe du grec ρόμβος (et porte toujours un nom tiré de cette étymologie dans de nombreuses langues, comme rhombus en anglais ou encore rombo en espagnol et en italien). L'adjectif qui lui est relatif est rhombique.
AntiprismeUn antiprisme à n faces est un polyèdre composé de deux copies d'un certain polygone particulier à n côtés, connecté par une bande de triangles alternés. Les antiprismes sont une sous-classe des prismatoïdes. Les antiprismes sont similaires aux prismes excepté le fait que les bases sont tournées relativement l'une à l'autre, et que les faces des côtés sont des triangles, plutôt que des quadrilatères : les sommets sont symétriquement alternés. Dans le cas d'une base régulière à n côtés, on considère généralement le cas où sa copie est tournée d'un angle de 180°/n.
Pavage hexagonalLe pavage hexagonal est, en géométrie, un pavage du plan euclidien constitué d'hexagones réguliers. C'est l'un des trois pavages réguliers du plan euclidien, avec le pavage carré et le pavage triangulaire. Le pavage hexagonal possède un symbole de Schläfli de {6,3}, signifiant que chaque sommet est entouré par 3 hexagones. Le Théorème du nid d'abeille énonce que le pavage hexagonal régulier est la partition du plan en surfaces égales ayant le plus petit périmètre.
Diamant pentagonalLe diamant pentagonal est une figure géométrique faisant partie des solides de Johnson (J13). Comme son nom le suggère, il peut être obtenu en joignant 2 pyramides pentagonales (J2) par leurs bases, ce qui en fait un deltaèdre convexe. Bien que toutes ses faces soient uniformes, ce n'est pas un solide de Platon car certains de ses sommets ont quatre faces en commun alors que d'autres en ont cinq. Les 92 Solides de Johnson furent nommés et décrits par Norman Johnson en 1966.
Tétraèdre équifacialEn géométrie, un tétraèdre équifacial, ou disphénoïde (du grec sphenoeides, « en forme de coin »), est un tétraèdre (non plan) dont les quatre faces sont des triangles isométriques. Une condition équivalente est que les arêtes opposées soient de même longueur. Il a été signalé dans les Annales de Gergonne dès 1810, puis beaucoup étudié par les géomètres des s. Le tétraèdre régulier est équifacial mais un tétraèdre équifacial peut avoir des arêtes de trois longueurs différentes.