En géométrie, un polytope (un polygone ou un polyèdre, par exemple) est dit isogonal si tous ses sommets sont identiques. Autrement dit, chaque sommet est entouré du même type de face dans le même ordre et avec les mêmes angles entre les faces correspondantes.
Plus précisément : le groupe de symétrie du polytope agit transitivement sur l'ensemble des sommets.
thumb|Un octogone isogonal convexe et ses quatre axes de symétrie.
Tous les polygones réguliers, qu'ils soient convexes ou étoilés, sont isogonaux.
Les autres polygones isogonaux sont les polygones équiangles à 2n côtés (n = 2, 3...) dont la longueur prend alternativement deux valeurs différentes, comme le rectangle. Ils présentent une symétrie diédrale D avec n axes de symétrie reliant les milieux des côtés opposés.
Les duaux des polygones isogonaux sont les polygones isotoxaux.
Les polyèdres isogonaux peuvent être classés en :
Régulier s'il est également isoédrique et isotoxal ; ceci implique que chaque face soit un même polygone régulier.
Quasi-régulier s'il est également isotoxal mais non nécessairement isoédral.
s'il est également isoédral mais non nécessairement isotoxal.
Semi-régulier si chaque face est un polygone régulier mais que le polyèdre n'est ni isoèdral ni isotoxal.
Uniforme si chaque face est un polygone régulier, c'est-à-dire que le polyèdre est régulier, quasi-régulier ou semi-régulier.
Un polyèdre isogonal est un cas particulier de figure de sommet. Si les faces sont régulières (et que donc le polyèdre est uniforme) il peut être représenté par une configuration de sommets indiquant la suite des faces autour de chaque sommet.
Cette définition peut être étendue aux polytopes et aux tessellations. Plus généralement, les sont isogonaux, par exemple, les 4-polytopes uniformes et les .
Le dual d'un polytope isogonal est isoédral.
Un polytope est dit k-isogonal si ses sommets forment des classes k-transitives.
Peter R. Cromwell, Polyhedra, Cambridge University Press, 1999 ( : transitivity)
( : k-isogonal tiling, : k-uniform tilings)
George Olshevsky, Transitivity sur Glossary for Hyperspace
George Olshevsky, Isogonal sur Glossary for Hyperspace.
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This course is an introduction to the theory of Riemann surfaces. Riemann surfaces naturally appear is mathematics in many different ways: as a result of analytic continuation, as quotients of complex
Un polyèdre uniforme est un polyèdre dont les faces sont des polygones réguliers et qui est isogonal, c'est-à-dire que pour tout couple de sommets, il existe une isométrie qui applique un sommet sur l'autre. Il en découle que tous les sommets sont congruents et que le polyèdre possède un haut degré de symétrie par réflexion et rotation. La notion de polyèdre uniforme est généralisée, pour un nombre de dimensions quelconque, par celle de . Les polyèdres uniformes peuvent être réguliers, quasi réguliers ou semi-réguliers.
En géométrie, un polytope (un polygone, un polyèdre ou un pavage, par exemple) est isotoxal si son groupe de symétrie agit transitivement sur ses côtés. Informellement, cela veut dire qu'il y a un seul type de côté dans cet objet : pour deux côtés de l'objet, il y a une translation, une rotation et/ou une réflexion qui transforme un côté en l'autre, tout en laissant la région occupée par l'objet inchangée. Le terme isotoxal est dérivé du Grec τοξον qui veut dire arc.
Un prisme est un solide géométrique délimité par deux polygones, appelés les bases du prisme, images l'un de l'autre par une translation. Ces bases sont reliées entre elles par des parallélogrammes. Quand ces parallélogrammes sont des rectangles, on dit que le prisme est droit. En géométrie affine, un prisme est un cas particulier de polyèdre. C'est un cylindre dont la base est polygonale. vignette|Prisme triangulaire. Une droite (d) de direction constante se déplaçant le long d'un polygone (p) décrit une surface appelée surface prismatique de polygone directeur (p) et de génératrice (d).
Modifying the moduli of supporting convexity and supporting smoothness, we introduce new moduli for Banach spaces which occur, for example, as lengths of catheti of right-angled triangles (defined via so-called quasiorthogonality). These triangles have two ...