Idolethumb|upright|Idole cycladique, 2800-2300 avant notre ère (musée national archéologique d’Athènes). Une idole est une représentation matérielle d'une divinité qui fait l'objet d'un culte, comme la divinité elle-même. La Bible et le Coran rejettent l'adoration des idoles, car ils y voient une adoration d'une représentation de Dieu ou de « faux dieux », représentation qui dénature selon eux la dimension transcendante et unique de la divinité, en la reléguant au rang des objets.
Bâton d'AaronLe bâton d’Aaron est l’archétype du bâton des rois. Il représente peut-être la genèse du modèle fondamental du sceptre. D’après le Midrash Rabba, il a été précédemment trouvé par Moïse lors de sa fuite en pays Madian. À son arrivée, il extrait miraculeusement ce bâton de la roche où il était emprisonné (acte symbolique repris par le mythe légendaire du roi Arthur). Cet évènement lui vaut une renommée incontestable et la considération du grand prêtre Jéthro qui lui donnera sa fille Tzippora en mariage.
Serpent dans la culturethumb|Figurine de déesse serpent, Musée archéologique d'Héraklion (v. 1600 av. J.-C.). La déesse serpent serait une divinité chthonienne de la civilisation minoenne, culture archaïque encore très mal connue. Des figurines datant d'environ -1600 ont été retrouvées grâce à des fouilles archéologiques à Knossos, en Crète, représentant des femmes tenant des serpents, figurant peut-être des déesses et le terme « déesse serpent » est donc utilisé pour désigner la figure représentée.
IdolâtrieLe terme didolâtrie désigne l'adoration réelle ou supposée d'une , d'un astre, d'une idée, d'un objet ou d'une personnalité. Pour les religions abrahamiques, l'idolâtrie est une corruption, une impiété à combattre : le terme est donc devenu péjoratif ou synonyme de superstition et d'égarement. L'animisme et le polythéisme, qualifiés de paganisme, sont ainsi supposés adorer non pas des esprits ou des divinités, mais leurs représentations auxquelles ils sont censés adresser des prières, rendre des grâces, consacrer des sacrifices ou des offrandes.
Ophites« Ophites » ou « ophiens » (du grec ὄφιανοι > ὄφις, serpent) sont les noms sous lesquels sont désignés par les hérésiologues chrétiens depuis Origène certains mouvements gnostiques chrétiens dont les croyances sont attachées aux récits de la création et de l'Éden évoqués dans le livre de la Genèse, au rôle démoniaque conféré au Démiurge mais aussi caractérisés par le rôle particulier et positif conféré au serpent de la Genèse, en tant qu'instrument involontaire de Révélation.
Snake worshipSnake worship is devotion to serpent deities. The tradition is present in several ancient cultures, particularly in religion and mythology, where snakes were seen as the holders of knowledge, strength, and renewal. Ancient Mesopotamians and Semites believed that snakes were immortal because they could infinitely shed their skin and appear forever youthful, appearing in a fresh guise every time. The Sumerians worshipped a serpent god named Ningishzida.
CaducéeLe caducée (du latin cādūceus, lui-même dérivé du grec ancien κηρύκειον, kērū́keion, « bâton de messager ») est un des attributs du dieu Hermès dans la mythologie grecque, représenté comme une baguette de laurier ou d'olivier surmonté de deux ailes et entouré de deux serpents entrelacés. Le caducée sert à guérir les morsures de serpents et c'est pourquoi il en est orné. Le caducée est souvent confondu, à tort, avec un autre emblème du corps médical, le bâton d'Asclépios ou bâton d'Esculape, avec la coupe d'Hygie des pharmaciens ou d'autres symboles médicaux ou paramédicaux dérivés de ces derniers.
NāgaLe nāga (नाग ou serpent en sanskrit) est un être mythique de l'hindouisme, mais le mot veut dire aussi basiquement : serpent. Les nagas dans la religion gardent les trésors de la nature, sont attachés à l'eau et apportent la prospérité. De nombreux temples en Inde vénèrent une statue de serpent ; le serpent est aussi le symbole de la kundalini. La fertilité et l'immortalité sont aussi leurs pouvoirs. Il apparaît que toute divinité du bouddhisme ou du jaïnisme en plus de l'hindouisme a un serpent attaché à sa personnalité, bon ou mauvais.
Exode hors d'Égyptevignette|upright=1.2|Carte de la Route des Israëlites dans les déserts pour parvenir à la Terre de Canaan. A. Toussaint, 1834. L’Exode d'Israël hors d'Égypte (hébreu : he Yetsi'at Mitzrayim, « la sortie d'Égypte ») est un récit biblique selon lequel les Hébreux, réduits en esclavage par l’Égypte, s’en émancipent pour revenir, sous la conduite de Moïse et Aaron, dans le pays de Canaan et en prendre possession en vertu de la promesse divine faite à leurs ancêtres.
High placeIn a biblical context, "high place" or "high places" (Hebrew: במה bamah and plural במות bamot or bamoth) always means "place(s) of worship". This rendering has etymological justification, as appears from the poetical use of the plural in such expressions as to ride, or stalk, or stand on the "high places" of the earth, the sea, the clouds, and from the corresponding usage in Assyrian; but it has been surmised that a semantic shift occurred because the places of worship were originally upon hilltops, or because the bamah was an artificial platform or mound, perhaps imitating the natural eminence which was the oldest holy place, but neither view is historically demonstrable.