Alphabet protosinaïtiqueL'alphabet protosinaïtique, également appelé alphabet protocananéen, est l'un des plus anciens alphabets connus. Il est, par dérivations et modifications successives, à l'origine de la plupart des alphabets utilisés aujourd'hui. Il relève des langues cananéennes. Cet alphabet linéaire (par opposition à cunéiforme) comporte vingt-trois signes distincts, ce qui indique qu'il ne peut pas s'agir d'un syllabaire, à la différence du système d'écriture, peut être plus ancien, , qui lui comporte une centaine de signes.
Boustrophédonvignette|Illustration qui explique le principe d'un boustrophédon. Le boustrophédon est une écriture dont le sens de lecture alterne d'une ligne à l'autre, à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ, allant de droite à gauche puis de gauche à droite. Le terme vient de l'adverbe grec ancien βουστροφηδόν boustrophêdón, de βοῦς boũs « bœuf » et στροφή strophế « action de tourner ». Souvent, le ductus des lettres est également inversé en changeant de sens ; par exemple, la lettre Є tracée de gauche à droite deviendrait Э de droite à gauche.
SigmaSigma (capitale Σ, minuscule σ, ς en fin de mot ; en grec σίγμα) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par rhô et suivie par tau. Dérivée de la lettre shin x12px|shin de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre S de l'alphabet latin et de la lettre С de l'alphabet cyrillique. En grec moderne comme en grec ancien, la lettre sigma représente la consonne fricative alvéolaire sourde (). Ce son est voisé en devant ou . Dans le système de numération grecque, sigma vaut 200 ; par exemple représente le nombre 200.
OugaritiqueL'ougaritique est une langue chamito-sémitique éteinte de type cananéen, appartenant au groupe nord-ouest des langues sémitiques, parlée dans la ville d'Ougarit à l'âge du bronze récent (). Elle était écrite avec l'alphabet ougaritique, un alphabet consonantique cunéiforme. Ougarit, située en Syrie actuelle, a été redécouverte en 1928 par des archéologues français. Sa découverte a permis une meilleure compréhension du contexte dans lequel a été écrit l'Ancien Testament, dans la mesure où les Hébreux vivaient aux côtés d'Ougarit, avec laquelle de nombreux échanges culturels eurent lieu et dont la langue est très proche de la leur.
UpsilonUpsilon (capitale Υ, minuscule υ ; en grec ύψιλον) est la de l'alphabet grec, précédée par tau et suivie par phi. Dérivée de la lettre waw x12px|wau de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre des lettres Ʊ, U, V, W et Y de l'alphabet latin et de la lettre У de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre upsilon représente la voyelle fermée antérieure non arrondie (). Elle est également présente dans les diphtongues, après alpha, epsilon ou omicron ; elle est alors prononcée devant une voyelle, ρ et les consonnes sonores β, γ, δ, ζ, λ, μ et ν, et par assimilation devant les consonnes sourdes κ, π, υ, χ, φ, θ, σ, ξ et ψ).
OmicronOmicron (capitale Ο, minuscule ο ; en grec όμικρον) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par xi et suivie par pi. Dérivée de la lettre eyn 𐤏 de l'alphabet phénicien, elle est à l'origine de la lettre O de l'alphabet latin et de la lettre О de l'alphabet cyrillique. « Omicron » signifie littéralement « petit o », par contraste avec l'oméga, le « grand o ». En grec moderne, omicron représente la voyelle mi-ouverte postérieure arrondie .
ZêtaZêta ou dzêta (capitale Ζ, minuscule ζ ; en grec ζήτα) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par epsilon et suivie par êta. Dérivée de la lettre zayin x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre Z de l'alphabet latin et de la lettre З de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre zêta représente la consonne fricative alvéolaire voisée . Dans le système de numération grecque, zêta vaut 7, bien qu'étant la sixième lettre de l'alphabet.
Histoire de l'alphabet grecL’alphabet grec est, historiquement, à l'origine des alphabets modernes servant à écrire les langues européennes. Ce n’est pas une création ex nihilo, car il est dérivé des alphabets utilisés sur la côte de Phénicie, l’alphabet phénicien. Celui-ci est à proprement parler un abjad, un alphabet consonantique. Cependant, vers le , des matres lectionis y apparurent pour indiquer certaines voyelles, surtout des voyelles finales.
ШSha or Shu (Ш ш; italics: Ш ш) is a letter of the Glagolitic and Cyrillic scripts. It commonly represents the voiceless postalveolar fricative /ʃ/. More precisely, the sound in Russian denoted by ш is commonly transcribed as a palatoalveolar fricative but is actually a voiceless retroflex fricative. It is used in every variation of the Cyrillic alphabet for Slavic and non-Slavic languages. In English, Sha is romanized as sh or as š, the latter being the equivalent letter in the Latin alphabets of Czech, Slovak, Slovene, Serbo-Croatian, Macedonian, Latvian and Lithuanian.
Alphabet sogdienL'alphabet sogdien a été initialement utilisé pour écrire le sogdien, une langue iranienne orientale parlée en Sogdiane. Il a évolué à partir de l'alphabet syriaque. Il a été utilisé dans les plaines de l'Asie centrale depuis l'Iran jusqu'à la Chine entre l'an 100 et 1200. Tout comme les systèmes d'écriture dont il descend, l'alphabet sogdien peut être considéré comme un abjad, un alphabet qui ne note que les consonnes mais il présente aussi certaines caractéristiques d'un alphabet puisque certaines voyelles sont marquées.