La soustraction est l'une des opérations basiques de l'arithmétique. La soustraction combine deux ou plusieurs grandeurs du même type, appelées opérandes, pour donner un seul nombre, appelé la différence. Soustraire signifie diminuer en comptant. Soustraire b de a (calculer a − b) c'est trouver le nombre qui complèterait b pour donner a, c'est-à-dire le nombre d tel que b + d = a Le signe de soustraction est le symbole « − ». Par exemple : on lit 3 − 2 = 1 comme « trois moins deux font un ». Les noms des différents termes de la formule c − b = a sont diminuende (c) − diminuteur (b) = différence (a). Soit (G, +) un groupe abélien (ou commutatif). On définit une nouvelle loi de composition interne dans G, appelée « soustraction » et notée « − » par : où est l'opposé de . La soustraction est anticommutative: pour tout x et tout y, y - x = - (x - y) n'est pas associative possède un élément neutre uniquement à droite : pour tout x, x - 0 = x, mais en général 0 - x ≠ x Tous les éléments du groupe sont involutifs : pour tout x, x - x = 0 . Le défaut de cette définition est d'utiliser le même signe, à savoir −, pour l'opposé de et pour l'opération binaire Ici nous travaillons dans (Z, +) des nombres entiers relatifs. Formellement, la soustraction est une loi de composition interne sur un ensemble, notée − à condition toutefois que la soustraction soit toujours définie (ce qui n'est, par exemple, pas le cas dans l'ensemble N des entiers naturels). Cette loi de composition interne (quand elle existe) n'est cependant pas très intéressante car elle n'est pas commutative. En effet a − b et b − a sont en général différents elle n'est pas associative. En effet (a − b) − c et a − (b − c) sont en général différents elle ne possède pas d'élément neutre. En effet, le seul élément neutre possible serait 0 et l'on a a − 0 = a, mais en général 0 − a est différent de a. C'est la raison pour laquelle on préfère considérer une soustraction comme l'ajout (somme) de l'opposé, à condition évidemment que cet opposé existe (ce n'est pas toujours le cas dans N).

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Nombre réel
En mathématiques, un nombre réel est un nombre qui peut être représenté par une partie entière et une liste finie ou infinie de décimales. Cette définition s'applique donc aux nombres rationnels, dont les décimales se répètent de façon périodique à partir d'un certain rang, mais aussi à d'autres nombres dits irrationnels, tels que la racine carrée de 2, π et e.
Distributivité
En mathématiques, plus précisément en arithmétique et en algèbre générale, la distributivité d'une opération par rapport à une autre est une généralisation de la propriété élémentaire : « le produit d'une somme est égal à la somme des produits ». Par exemple, dans l'expression 2 × (5 + 3) = (2×5) + (2×3), le facteur 2 est distribué à chacun des deux termes de la somme 5 + 3. L'égalité est alors bien vérifiée : à gauche 2 × 8 = 16, à droite 10 + 6 = 16.
Pourcentage
thumb|upright=0.5|signe pour cent, %. Le pourcentage d'une partie d'un ensemble, ou d'un système physique, est le rapport d'une mesure (effectif ou grandeur extensive) de cette partie à la mesure correspondante de l'ensemble total (ou du système physique), exprimé sous la forme d'une fraction de cent. Le pourcentage est donc un nombre sans dimension (un nombre pur), mais pour en rappeler l'origine on le fait généralement suivre du signe « % », ou parfois de « /100 », de « pour cent » ou de l'abréviation « p.
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