Concept

Histoire du calcul infinitésimal

L'histoire du calcul infinitésimal remonte à l'Antiquité. Sa création est liée à une polémique entre deux mathématiciens : Isaac Newton et Gottfried Wilhelm Leibniz. Néanmoins, on retrouve chez des mathématiciens plus anciens les prémices de ce type de calcul : Archimède, Thābit ibn Qurra, Pierre de Fermat et Isaac Barrow notamment. La notion de nombre dérivé a vu le jour au dans les écrits de Leibniz et de Newton qui le nomme fluxion et qui le définit comme « le quotient ultime de deux accroissements évanescents ». Le domaine mathématique de l'analyse numérique connut dans la seconde moitié du une avancée prodigieuse grâce aux travaux de Newton et de Leibniz en matière de calcul différentiel et intégral, traitant notamment de la notion d'infiniment petit et de son rapport avec les sommes dites intégrales. C'est cependant Blaise Pascal qui, dans la première moitié du , a le premier mené des études sur la notion de tangente à une courbe – lui-même les appelait « touchantes ». Le marquis de l'Hospital contribue à diffuser le calcul différentiel de Leibniz à la fin du grâce à son livre sur l'analyse des infiniment petits. John Wallis, mathématicien anglais (surtout connu pour la suite d'intégrales qui portent son nom), contribue également à l'essor de l'analyse différentielle. Néanmoins cette théorie tout juste éclose n'est pas encore, à l'époque, pourvue de toute la rigueur mathématique qu'elle aurait exigée, et notamment la notion d'infiniment petit introduite par Newton, qui tient plus de l'intuitif, et qui pourrait engendrer des erreurs dès lors que l'on ne s'entend pas bien sur ce qui est ou non négligeable. C'est au que d'Alembert introduit la définition plus rigoureuse du nombre dérivé en tant que limite du taux d'accroissement – sous une forme semblable à celle qui est utilisée et enseignée de nos jours. Cependant, à l'époque de d'Alembert, c'est la notion de limite qui pose un problème : n'est pas encore construit formellement (voir Construction des nombres réels).

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Concepts associés (16)
Fluxion (analyse)
thumb|Page de titre de l'ouvrage de Newton The Method of Fluxions and Infinite Series (première édition, 1736). En mathématiques, fluxion est le terme utilisé par le mathématicien et physicien Isaac Newton pour désigner la vitesse à laquelle une quantité variable (appelée fluente) varie au cours du temps. Cette notion est une alternative à celle des infiniment petits proposée par Leibniz pour traiter le calcul différentiel. Si désigne une quantité variable, Newton désigne par sa fluxion.
Cavalieri's quadrature formula
In calculus, Cavalieri's quadrature formula, named for 17th-century Italian mathematician Bonaventura Cavalieri, is the integral and generalizations thereof. This is the definite integral form; the indefinite integral form is: There are additional forms, listed below. Together with the linearity of the integral, this formula allows one to compute the integrals of all polynomials. The term "quadrature" is a traditional term for area; the integral is geometrically interpreted as the area under the curve y = xn.
Fluxion
A fluxion is the instantaneous rate of change, or gradient, of a fluent (a time-varying quantity, or function) at a given point. Fluxions were introduced by Isaac Newton to describe his form of a time derivative (a derivative with respect to time). Newton introduced the concept in 1665 and detailed them in his mathematical treatise, Method of Fluxions. Fluxions and fluents made up Newton's early calculus. Fluxions were central to the Leibniz–Newton calculus controversy, when Newton sent a letter to Gottfried Wilhelm Leibniz explaining them, but concealing his words in code due to his suspicion.
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