Puissance (relations internationales)Dans les relations internationales, la puissance désigne la capacité d’un acteur à obtenir des autres acteurs qu’ils infléchissent leurs actions et leurs conduites dans le sens de ses propres intérêts, sans consentir en retour de concessions de même valeur. Pendant des siècles, empires et États ont occupé seuls, ou à peu près, l’arène de la puissance et c’est dans le paroxysme de la guerre qu’ils mesuraient souvent leurs puissances respectives.
Souverainetévignette|Chambre des communes du Royaume-Uni La souveraineté (dérivé de « souverain », du latin médiéval superus, de super, « dessus », fin ) désigne l'exercice du pouvoir sur une zone géographique et sur la population qui l'occupe. La notion de souveraineté ne doit pas être confondue avec celle de suzeraineté, même si les deux termes émergent avec la langue française à partir du Moyen Âge sur la base d'une racine latine commune, super, désignant ce qui est au-dessus, au sommet.
Think tankUn think tank (prononcé en anglais : ), groupe de réflexion ou laboratoire d'idées, est un regroupement d'experts au sein d'une structure de droit privé. Certains sont financés par des organismes étatiques. L'activité principale d'un think tank est de produire des études et d'élaborer des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques ou de l'économie. Il réunit souvent autour d'une personnalité politique ou d'un parti politique des personnes désirant réfléchir sur une base non professionnelle à des problèmes relevant des politiques publiques.
Anarchie (relations internationales)Le concept danarchie est utilisé en théorie des relations internationales pour décrire la situation du système international. Ce concept a été considéré comme le plus important pour l'étude des relations internationales, mais il est contesté depuis les années 1990 à cause de son ambiguïté et du danger inhérent à considérer un tel postulat comme fondamental (risque de déterminisme). Le système international est décrit comme anarchique en opposition avec l'ordre interne aux États.
Sécurité collectiveLa sécurité collective est une notion de relations internationales selon laquelle des États – que ce soit au niveau régional ou global – vont conclure un accord disposant qu'ils considèrent que la sécurité de l'un d'entre eux est l'affaire de tous les autres et qui, par conséquent, répondront collectivement aux atteintes et aux menaces d'atteinte à la paix. La notion doit être distinguée de celle de sécurité coopérative. L'article 51 de la Charte des Nations unies dispose : Cependant la Charte ne précise pas les conditions d'application de la légitime défense collective.
Immunité diplomatiqueL’immunité diplomatique ou, de façon plus rigoureuse, les immunités diplomatiques, est une protection offerte au corps diplomatique (ainsi qu'aux familles des membres de ce dernier) et aux missions diplomatiques par les États d'accueil qui les ont dûment accrédités dans le but d'assurer l'accomplissement efficace des fonctions des missions diplomatiques et consulaires. Bien que son origine remonte à l'Antiquité, ses principes ont été inscrits dans le droit international de 1961 à 1964 par les conventions de Vienne.
Libéralisme (relations internationales)Le libéralisme est, dans la matière des relations internationales, un courant subséquent au réalisme. Il se caractérise par l'importance qu'il accorde aux acteurs non étatiques, du rôle des entreprises multinationales, d'ONG et d'organisations humanitaires (comme le CICR par exemple) ou de coopération entre États (telle que l'ONU), de lobbies, etc. Le libéralisme est étroitement lié à l'idéalisme courant de Kant à Woodrow Wilson, qui, sans s'opposer clairement au réalisme vient mettre l'accent sur d'autres facteurs déterminants des relations internationales au lieu de s'en tenir à des analyses basées uniquement sur les intérêts des États.
Nationvignette|Gravure britannique représentant deux allégories des nations française et anglaise, en lutte contre une allégorie de l'Empire allemand, lequel est incarné par un aigle. Francis Ernest Jackson, Défense contre l'agression, 1917. Le sens moderne de nation est assez proche de celui de peuple, mais ajoute souvent l'idée d'État (souhaité, autonome ou indépendant). En effet, un peuple peut se concevoir, ou non, en tant que nation, et, à ce titre, se doter, ou non, de la structure d'un État.
Théorie de la stabilité hégémoniqueLa stabilité hégémonique (hegemonic stability theory) formule un certain nombre de règles concernant le maintien d'un système politique et économique mondial. Si Charles Kindleberger est considéré comme l'un des premiers à l'avoir formulée, elle a été en partie reprise par le professeur de relations internationales Stephen Krasner et par Robert Keohane. Charles Kindleberger est généralement reconnu comme le précurseur de la théorie exposée pour la première fois dans son livre La Grande Crise mondiale 1929-1939.
Westphalian systemThe Westphalian system, also known as Westphalian sovereignty, is a principle in international law that each state has exclusive sovereignty over its territory. The principle developed in Europe after the Peace of Westphalia in 1648, based on the state theory of Jean Bodin and the natural law teachings of Hugo Grotius. It underlies the modern international system of sovereign states and is enshrined in the United Nations Charter, which states that "nothing ...