KyotoKyoto ou est une ville japonaise de la région du Kansai, au centre de Honshū. Elle fut de 794 à 1868 la capitale impériale du Japon, sous le nom de Heian-kyō (« Capitale de la paix et de la tranquillité »). Elle est aujourd'hui, avec ses palais impériaux, ses milliers de sanctuaires shinto et de temples bouddhistes, le cœur culturel et religieux du pays. La ville est aussi la capitale de la préfecture de Kyoto ainsi que l'une des grandes villes de la zone métropolitaine Keihanshin (Osaka-Kobe-Kyoto).
Daimyovignette|230px|Le daimyo Mōri Motonari (1477-1571). Encre et couleurs sur papier. vignette|230px|Photographie du daimyo Matsumae Takahiro (1829-1866). Épreuve sur papier albuminé, vers 1864. Un est un titre nobiliaire japonais. Ce terme désigne les principaux gouverneurs de provinces issus de la classe militaire qui régnaient sur le Japon sous les ordres du shogun, de l’époque de Muromachi (1336-1573), à celle d’Edo (1603-1868).
Histoire du Japonvignette|Représentation de la fondation légendaire du pays par l'empereur Jinmu.|alt=Estampe couleur montrant l'empereur Jinmu, debout tenant un arc sur un fond représentant le soleil. L’histoire du Japon commence avec le peuplement dénisovien d'un groupe d'îles au sud-est de la péninsule coréenne, environ , l'arrivée des premiers groupes d'homo sapiens se faisant plus tard. Les plus anciennes traces d'industrie, des pierres polies, remontent à .
Shogunvignette|alt=Sakanoue no Tamuramaro (758-811) était l'un des premiers shoguns du début de la période heian |Sakanoue no Tamuramaro (758-811) était l'un des premiers shoguns du début de la période heian Le terme shogun, ou shogoun, du japonais , signifie « général » ; il s'agit de l'abréviation de , que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares ». Néanmoins, après avoir été attribué à Minamoto no Yoritomo, il devint un titre indiquant souvent le dirigeant de facto du Japon (dictateur militaire), alors même que l'empereur restait le dirigeant de jure (en quelque sorte le gardien des traditions).
Domaine de Satsumavignette|Un canon de de Satsuma, coulé en 1849. Il était placé au Fort Tenpozan à Kagoshima. Calibre : , longueur : . Le était l'un des domaines féodaux les plus puissants du Japon des Tokugawa, qui a joué un rôle important pendant la restauration de Meiji et dans le gouvernement qui a suivi. Commandé tout au long de l'époque d'Edo par le tozama daimyō du clan Shimazu, son territoire enjambait les provinces de Satsuma, d'Osumi et du sud-ouest de Hyūga sur l'île de Kyūshū, et avait le royaume de Ryūkyū comme vassal.
KimonoLe est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, en particulier judogi ou karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme « kimono » désignait tous les types de vêtements ; de nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions. Le kimono se nomme aussi .
Économie du JaponL’économie du Japon traite de la situation économique conjoncturelle et structurelle du Japon. En 2022, le Japon est la économique mondiale, avec un produit intérieur brut (PIB) équivalent à 6 % du PIB mondial loin derrière les États-Unis et la Chine mais devant l'Allemagne et l'Inde. En 2017, la valeur de son PIB est de de dollars, ce qui classe le Japon en ou en si l'Union européenne est prise en compte. Toujours en 2017, son PIB en parité de pouvoir d'achat (PPA) par habitant est de , soit le plus élevé au monde, à relativiser avec le fait que le Japon soit un pays de près de d'habitants.
Keiretsuou zaki sont des termes japonais désignant un ensemble d'entreprises, de domaines variés, entretenant entre elles des participations croisées. Avant les années 1950, on parlait de zaibatsu mais ces dernières furent démantelées lors de la période d'occupation du Japon, puisque leurs forts liens avec le militarisme japonais impérial, au sein d'un complexe militaro-industriel, avaient été démontrés. Les keiretsu sont des conglomérats formés d'une multitude d'entreprises diverses, liées entre elles par des participations croisées, des opérations communes, et des habitudes de concertation.
Ère Taishōvignette|Les quatre fils de l'empereur Taisho en 1921 : Hirohito, Takahito, Nobuhito et Yasuhito vignette|Séisme de 1923 de Kantō. L' est l'ère du Japon qui couvre la période allant du au qui correspond au règne de l'empereur Taishō. La santé déficiente de l'empereur a pour conséquence le déplacement du pouvoir politique du vieux groupe oligarchique composé de politiciens âgés (ou genrō) vers la Diète du Japon et les partis démocratiques. Cette époque est ainsi considérée comme la période du mouvement libéral connu sous le nom « démocratie Taishō » au Japon.
Sonnō jōithumb|left|Image de 1861 exprimant le sentiment Jōi (攘夷, « Expulsez les barbares »). thumb|upright|« Sonnō jōi » : « Révérer l'empereur et expulser les barbares ! ». thumb|Samouraïs sous une bannière Sonnō jōi durant la rébellion de Mito en 1864. Le est une philosophie politique japonaise dérivée du néoconfucianisme, devenu un slogan politique dans les années 1850-1860. Initialement, le slogan trouve son origine dans la période Printemps et Automne de la Chine.