Clan Tokugawavignette|Maruni-mitsubaaoi (« cercle autour de trois feuilles d'asaret à tige distincte) », mon du clan Tokugawa. Le est une puissante famille japonaise de daimyos. Ses membres descendent théoriquement de l'empereur Seiwa (850-880) et forment une branche du clan Minamoto (Seiwa-Genji) par le clan Nitta. L'histoire ancienne de ce clan reste cependant mystérieuse. Minamoto no Yoshishige (1202), petit-fils de Minamoto no Yoshiie (1041-1108), est le premier à prendre le nom de « Nitta » .
Domaine de Satsumavignette|Un canon de de Satsuma, coulé en 1849. Il était placé au Fort Tenpozan à Kagoshima. Calibre : , longueur : . Le était l'un des domaines féodaux les plus puissants du Japon des Tokugawa, qui a joué un rôle important pendant la restauration de Meiji et dans le gouvernement qui a suivi. Commandé tout au long de l'époque d'Edo par le tozama daimyō du clan Shimazu, son territoire enjambait les provinces de Satsuma, d'Osumi et du sud-ouest de Hyūga sur l'île de Kyūshū, et avait le royaume de Ryūkyū comme vassal.
Clan Minamotovignette|200px|Le mon du clan Minamoto est appelé « Sasa rindo ». vignette|200px|Le Seiryō-ji, un temple bouddhiste de Kyoto, était à l'origine la demeure de Minamoto no Tōru, membre important de la lignée Saga Genji. Le fut un des quatre clans qui dominèrent la politique du Japon durant l'ère Heian, les trois autres étant les Fujiwara, les Taira et les Tachibana. « Genji » (源氏) est l'autre nom du clan Minamoto, d'après la prononciation alternative des caractères chinois pour Minamoto (gen) et ji, ou « clan ».
GeishaUne , aussi appelée ou , est au Japon une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l'habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux et la conversation, et les jeux... Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ».
Shogunat de KamakuraLe fut, au Japon, un gouvernement militaire féodal de la période de Kamakura de 1185 (ou 1192, date à laquelle Minamoto no Yoritomo est officiellement nommé Shogun) à 1333. Il doit son nom à la ville de Kamakura, où était installé le gouvernement shogunal. vignette|380px|Minamoto no Yoritomo's se rend à Kyoto au début du shogunat de Kamakura.
Restauration de Meijithumb|upright=1.8|L'empereur Meiji quittant Kyoto pour Tokyo à la fin 1868. La restauration de Meiji, aussi appelée révolution de Meiji ou renouvellement de Meiji, est la période de l'histoire du Japon correspondant au renversement du shogunat Tokugawa et au recouvrement des pouvoirs de l'empereur, pouvoirs retrouvés en 1868. Elle couvre à la fois la fin de l'époque d'Edo (souvent appelée bakumatsu ou « fin du shogunat Tokugawa ») et le début de l'ère Meiji, durant la seconde moitié du .
SakéEn français, le mot saké désigne une boisson alcoolisée japonaise à base de riz. Il s'agit d'un alcool de riz produit par fermentation titrant de 11 à 20°. En japonais, bien que ce même terme ou désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme , pour être plus spécifique. Par extension, ce terme peut être employé pour désigner le « vin de riz » () ou « vin de céréale » () chinois qui, comme lui, est fabriqué à partir de céréales cuites à la vapeur, inoculées par un activateur amylo-fermentaire nommé « qu » en chinois et kōji en japonais.
Époque de KamakuraL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, qui commence en 1185 et s'achève en 1333, est placée sous l'autorité politique du shogunat de Kamakura. Elles constitue la première partie du « Moyen Âge » de l'histoire japonaise, qui va jusqu'à la fin du . Le vit le pouvoir impérial et l'aristocratie civile laisser les premiers rôles aux familles de l'élite guerrière, d'abord les Taira, puis, à l'issue de la guerre de Genpei (1180-1185), aux Minamoto de la lignée Seiwa Genji, dont le chef de clan, Yoritomo, devint alors le personnage le plus puissant du Japon.
Shoguns AshikagaLes shoguns Ashikaga dirigeaient le régime militaire féodal appelé . Cette époque des shoguns du clan Ashikaga est aussi connue sous le nom de « période Muromachi », du nom du quartier de Kyōto où le troisième shogun Ashikaga Yoshimitsu établit sa résidence. Kyōto était le centre du bakufu des Ashikaga. Le fondateur du shogunat, Ashikaga Takauji, se démarqua de ses prédécesseurs en épaulant l’empereur dans la lutte contre le bakufu de Kamakura, aussi les Ashikaga étaient-ils plus proches de l’autorité impériale que leurs prédécesseurs qui cherchaient à s’en éloigner.
Shogunvignette|alt=Sakanoue no Tamuramaro (758-811) était l'un des premiers shoguns du début de la période heian |Sakanoue no Tamuramaro (758-811) était l'un des premiers shoguns du début de la période heian Le terme shogun, ou shogoun, du japonais , signifie « général » ; il s'agit de l'abréviation de , que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares ». Néanmoins, après avoir été attribué à Minamoto no Yoritomo, il devint un titre indiquant souvent le dirigeant de facto du Japon (dictateur militaire), alors même que l'empereur restait le dirigeant de jure (en quelque sorte le gardien des traditions).