Histoire de l'ArménieL’histoire de l'Arménie se déploie sur plusieurs millénaires, depuis la Préhistoire. Les Arméniens, après s'y être fixés, développèrent une civilisation originale, mais située au carrefour de grands empires – perse, séleucide, parthe, romain, sassanide, byzantin, arabe, turc seldjoukide, mongol, turc ottoman, séfévide, russe – qui se sont disputé son territoire. Face aux invasions, les Arméniens n'ont pas toujours pu sauvegarder leur indépendance politique, mais ont toujours conservé leur identité nationale et ils ont formulé leur propre version du christianisme, enracinée dans leur langue.
Vilayet de DiyarbekirLe vilayet de Diyarbekir (en turc ottoman : لايت ديار بكر, Vilâyet-i Diyarbakır) est un vilayet de l'Empire ottoman. Créé en 1867, il disparaît en 1922. Sa capitale est Diyarbakır. En 1867, dans les réformes administratives du tanzimat, l'eyalet ou pachalik de Diyarbakır est transformé en vilayet éponyme. En 1879, le nord-ouest du vilayet (Elâzığ, Malatya) est détaché pour former le vilayet de Mamouret-ul-Aziz. Dans la période des massacres hamidiens, la région a connu les massacres de Diyarbakır (1895) (en) visant les chrétiens arméniens et assyriens.
Question d'Orientthumb|Le Sud-Est de l'Europe entre 1699 et 1739. La question d’Orient est l'expression employée pour qualifier l’implication au en Méditerranée orientale et dans les Balkans des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’empire d'Autriche, l’Italie et l'Empire allemand) , profitant du déclin de l’Empire ottoman. De ce fait, il s'agit en réalité de la «question d'Occident», selon l'expression de l'historien britannique Arnold Toynbee (1889-1975).
Arméniens de TurquieLes Arméniens de Turquie (Türkiye Ermenileri ; Թուրքահայեր, aussi Թրքահայեր, Turkahayer soit Turco-Arméniens), après la fondation officielle de l'État turc en 1923 par Mustafa Kemal, pour la plupart survivants du génocide arménien de 1915-1916, vivent actuellement principalement à Istanbul (approximativement personnes soit 75 % de la population turque arménienne évaluée à personnes), mais aussi dans d'autres villes, notamment à l'est du pays.
Jeunes-TurcsLes Jeunes-Turcs (en turc : Jön Türk au singulier et Jön Türkler au pluriel) étaient un mouvement politique nationaliste, moderniste et réformateur ottoman, officiellement connu sous le nom de Comité union et progrès (CUP, en turc İttihat ve Terakki Cemiyeti), dont les chefs ont mené une rébellion contre le sultan Abdülhamid II (renversé et exilé en 1909), planifié le génocide arménien et mis en œuvre la turquification de l'Anatolie. Le mouvement jeune-turc est né le , jour du centenaire de la prise de la Bastille au sein de l'École de médecine militaire d'Istanbul.
ArménieLArménie (en Հայաստան, Hayastan), en forme longue la république d'Arménie (en Հայաստանի Հանրապետություն, Hayastani Hanrapetut’yun), est un État-nation unitaire, démocratique et multipartite Située dans la région du Petit Caucase, en Asie occidentale, cette ancienne république socialiste soviétique possède des frontières terrestres avec la Turquie à l'ouest, la Géorgie au nord-nord-ouest, l'Azerbaïdjan à l'est et l'Iran au sud-est, mais aucun accès à la mer.
Nationalisme arméniendroite|vignette|400x400px| Le concept moderne d'Arménie unie tel qu'utilisé par la Fédération révolutionnaire arménienne (Dachnaktsoutioun) est considéré comme l'exemple le plus marquant du nationalisme arménien moderne. Le nationalisme arménien dans la période moderne a ses racines dans le nationalisme romantique de Mikayel Chamchian (1738-1823) et généralement défini comme la création d'une Arménie libre, indépendante et unie formulée comme la cause arménienne (Հայ Դատ, ou Hye Dat).
Massacres hamidiensLes massacres hamidiens renvoient à la première série d'actes criminels de grande ampleur perpétrés contre les Arméniens de l'Empire ottoman. Ils eurent lieu entre 1894 et 1896 sous le règne du sultan Abdülhamid II, connu en Europe sous le nom de « Sultan Rouge » ou encore de « Grand Saigneur ». Le qualificatif fait référence au nom du sultan Abdülhamid II sous le règne duquel eurent lieu ces massacres.
Négation du génocide arménienthumb|Manifestation contre les « allégations de génocide » dans l'avenue Istiklâl (Istanbul) à l'occasion de son centième anniversaire : avec les drapeaux azerbaïdjanais et la bannière : « L'Amérique est le problème ». thumb|Mémorial et musée des martyrs turcs massacrés par les Arméniens Iğdır, Turquie La négation du génocide arménien est la contestation ou la remise en cause de la réalité historique du génocide commis par l'Empire ottoman d'avril 1915 à juillet 1916 contre le peuple arménien ou de la nature génocidaire des massacres commis durant cette période.
Dissolution of the Ottoman EmpireThe dissolution of the Ottoman Empire (1908–1922) was a period of history of the Ottoman Empire beginning with the Young Turk Revolution and ultimately ending with the empire's dissolution and the founding of the modern state of Turkey. The Young Turk Revolution restored the constitution of 1876 and brought in multi-party politics with a two-stage electoral system for the Ottoman parliament. At the same time, a nascent movement called Ottomanism was promoted in an attempt to maintain the unity of the Empire, emphasising a collective Ottoman nationalism regardless of religion or ethnicity.