Courbe de Phillipsvignette|350px|La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960 L'observation statistique qui illustre une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation, ou entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires nominaux est en réalité est une reprise de la courbe de Phillips originelle ( démontrant empiriquement la relation inverse entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux ) reprise par Samuelson et Solow.
Politique monétaireLa politique monétaire est la politique publique menée par l'autorité monétaire (en général, la banque centrale). Elle a souvent vocation à assurer la stabilité des prix, le plein-emploi ou encore la stabilité du taux de change. La politique monétaire exploite un certain nombre de canaux de transmission tels que le taux d'intérêt, le taux de change ou les valeurs boursières. Elle se distingue de la politique budgétaire. Ces deux politiques interagissent et forment ensemble le policy-mix.
Macroéconomiethumb|Modélisation des relations macroéconomiques entre agrégats dans une économie. La macroéconomie est une discipline de l'économie qui étudie le système économique au niveau agrégé à travers les relations entre les grands agrégats économiques que sont le revenu, l'investissement, la consommation. La macroéconomie constitue l'outil essentiel d'analyse des politiques économiques des États ou des organisations internationales.
Nouvelle économie keynésienneLa nouvelle économie keynésienne est un courant de pensée économique actuel qui défend, dans la tradition keynésianisme, une conception des marchés comme étant instables et en concurrence imparfaite. Se voulant plus réaliste que sa concurrence, la nouvelle économie classique, la nouvelle économie keynésienne analyse l'économie comme fonctionnant avec des rigidités, des prix qui s'ajustent imparfaitement, et des défaillances de marché. Parfois appelée , la nouvelle économie keynésienne réhabilite dans une certaine mesure l'intervention de l’État.
KeynésianismeLe keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au keynésianisme. La thèse centrale des keynésianistes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique pour pallier les défaillances des marchés.
Demande agrégéePour la macroéconomie, la demande agrégée (notée ) représente la demande totale de biens et services dans une économie (notée ) pour un temps et un niveau de prix donnés. C'est la quantité de biens et services dans l'économie qui sera achetée à tous les niveaux de prix. Il s'agit donc de la demande pour le produit intérieur brut (PIB) d'un pays lorsque les niveaux d'inventaires sont statiques. Elle est souvent appelée demande effective, quoique ce terme soit parfois considéré comme différent.
Plein emploiLe plein emploi (ou plein-emploi) est une situation dans laquelle le chômage d'un territoire est réduit au chômage frictionnel incompressible, soit à un taux inférieur à 5 % au sens de l'OIT. Il n'existe alors pas de difficulté particulière à trouver un emploi. Le plein emploi peut concerner l'économie entière, ou bien seulement certains marchés du travail (par exemple, le marché des artisans qualifiés), lorsque le passage d’un marché du travail à l'autre est faible.
Demand for moneyIn monetary economics, the demand for money is the desired holding of financial assets in the form of money: that is, cash or bank deposits rather than investments. It can refer to the demand for money narrowly defined as M1 (directly spendable holdings), or for money in the broader sense of M2 or M3. Money in the sense of M1 is dominated as a store of value (even a temporary one) by interest-bearing assets. However, M1 is necessary to carry out transactions; in other words, it provides liquidity.
Neutralité de la monnaieLa neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix (causer une inflation ou une déflation), mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc. La neutralité de la monnaie est au fondement de la dichotomie classique soutenue par l'école classique. La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie.
Synthèse néoclassiqueLa synthèse néoclassique est une école de pensée économique majeure issue de l'intégration de certaines théories de l'école néoclassique au keynésianisme originel. Courant dominant dans le monde économique et politique pendant les Trente Glorieuses, ses fondateurs sont Paul Samuelson et John Hicks. L'école de la synthèse a été dépassée par la Nouvelle économie classique et par la Nouvelle économie keynésienne. Le keynésianisme originel naît avec la publication, en 1936, de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie par John Maynard Keynes.