Conjugaison (génétique)thumb|Schéma de conjugaison bactérienne. En biologie, la conjugaison est un phénomène observé chez les bactéries qui aboutit au transfert d'informations génétiques d'une bactérie à une autre. Elle consiste en une transmission d'ADN plasmidique ou d'ADN chromosomique d'une bactérie donneuse (porteuse de plasmide) à une bactérie receveuse et, potentiellement, en son intégration dans le génome de celle-ci. Le transfert se fait par un contact de cellule à cellule, via les pili sexuels.
Couplage de KumadaUn couplage de Kumada ou couplage de Kumada-Corriu est une réaction de couplage croisé de chimie organique entre un réactif de Grignard alkyle ou aryle et un dérivé halogéné aryle ou vinyle catalysé par du nickel ou du palladium. Cette réaction est importante en synthèse organique car elle permet de synthétiser des composés de styrène. Ce type de réaction a été découverte de manière indépendante par deux groupes en 1972.
Couplage de HiyamaLe couplage de Hiyama est une réaction de couplage entre un organosilane et un halogénure organique ou un triflate, catalysée par du palladium parfois assisté par du nickel. Ce couplage a été décrit pour la première fois par Yasuo Hatanaka et Tamejiro Hiyama en 1988. Dans la publication initiale de 1988, le 1-iodonaphtalène réagit avec le triméthylvinylsilane pour produire le 1-vinylnaphtalène avec une catalyse au chlorure d'allylpalladium. Cette réaction dispose de plusieurs avantages.
Couplage croiséEn chimie organique, un couplage croisé est une réaction de couplage entre deux fragments moléculaires par formation d'une liaison carbone-carbone sous l'effet d'un catalyseur organométallique. Par exemple, un composé , où R est un fragment organique et M un métal du groupe principal, réagit avec un halogénure organique , où X est un halogène, pour former un produit . Les chimistes Richard Heck, Ei-ichi Negishi et Akira Suzuki ont reçu le prix Nobel de chimie 2010 pour avoir développé des réactions de couplage catalysées au palladium.
Facteur de fertilitéLe facteur de fertilité (nommé facteur F par sa découvreuse Esther Lederberg au milieu du ; aussi nommé plasmide F, ou encore sex factor chez E. coli ou F sex factor ; ou encore plasmide-F) permet le transfert de gènes d'une bactérie portant ce facteur à une autre bactérie dépourvue du facteur par conjugaison. Ce facteur F est porté sur l'épisome F, le premier épisome découvert. Contrairement aux autres plasmides, le facteur F est constitutif des protéines de transfert en raison d'une mutation du gène finO.
Agrobacterium radiobacterAgrobacterium radiobacter, Rhizobium radiobacter, ou Agrobacterium tumefaciens est une bactérie à coloration de Gram négative trouvée dans les sols. Certaines souches sont des saprophytes, d"autres des pathogènes des végétaux, responsables d'une maladie appelée galle du collet (ou en crown-gall). A. tumefaciens a été identifiée à partir de galles des marguerites en 1907. Le mécanisme de formation des galles s'apparente à la transformation génétique. Il est dû à un plasmide bactérien, fragment d'ADN circulaire, appelé plasmide Ti qui rend les bactéries virulentes.
Détection du quorumvignette| Diagramme montrant les étapes de détection du quorum chez une bactérie Gram négatif. La détection du quorum, ou en, est la capacité d'un micro-organisme (bactérie, archée, microchampignon, virus) à détecter et à réagir à la densité de population de ce microbe par des mécanismes de régulation génétique. À haute densité de population, la concentration de signaux moléculaires présents dans l'environnement sont perçus par les micro-organismes.
Vibrio vulnificusVibrio vulnificus est une espèce de bactéries Gram-négative, en forme de bâtonnet appartenant au genre Vibrio. Présente dans les environnements marins comme les estuaires ou les eaux côtières, V. vulnificus est proche de V. cholerae, l'agent responsable du choléra. Les infections causées par V. vulnificus conduisent à une cellulite ou une septicémie. Elle a été isolée pour la première fois en 1976. L'étymologie de l'épithète de l'espèce Vibrio vulnificus est la suivante : vul.ni.fi.cus L. masc. adj.
Microsatellite (biologie)Un microsatellite (ou séquence microsatellite) est une séquence d'ADN formée par une répétition continue de motifs composés de 1 à 4 nucléotides le plus souvent. La transmission génétique de ces séquences suit les lois de Mendel de l'hérédité. Ces « motifs » sont très abondants dans tout le génome de tous les eucaryotes (un même microsatellite peut être présent en milliers d'exemplaires dans le génome d'une espèce avec par exemple et en moyenne, un microsatellite di- ou tri-nucléotidique tous les chez les végétaux supérieurs).
ATP synthaseL'ATP synthase (EC 7.1.2.2) est un complexe protéique enzymatique qui se trouve dans les crêtes mitochondriales, la membrane des thylakoïdes, et la membrane plasmique des bactéries et des archées. Le rôle de cette protéine membranaire est de synthétiser l'adénosine triphosphate (ATP) à partir du gradient électrochimique de protons entretenu par la chaîne respiratoire et d'adénosine diphosphate (ADP), ainsi que de phosphate inorganique (Pi), selon la réaction suivante : ADP + Pi → ATP.