Encéphalopathie hépatiqueL'encéphalopathie hépatique est un syndrome neuropsychiatrique complexe secondaire à une insuffisance hépato-cellulaire. Elle est caractérisée par des modifications de l’état de conscience et du comportement, des changements de personnalité, des signes neurologiques et des changements à l’électroencéphalogramme (EEG). Il peut être aigu et réversible (insuffisance hépatique aiguë) ou chronique et irréversible. Elle complique chaque année une cirrhose sur cinq et est associée avec un pronostic altéré.
Matière noirevignette|redresse=1.1|Répartition de la densité d'énergie de l'Univers après exploitation des premières données du satellite Planck. La matière noire en est une des composantes principales. La matière noire ou matière sombre, est une catégorie de matière hypothétique, invoquée dans le cadre du Modèle ΛCDM pour rendre compte de certaines observations astrophysiques, notamment les estimations de la masse des galaxies ou des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fond diffus cosmologique.
Encéphalopathie spongiforme bovineL’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), également appelée « maladie de la vache folle » (Bovine spongiform encephalopathy [BSE] en anglais), est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins. C'est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des ovins et des caprins, causée par un agent infectieux moléculaire d'un type particulier (ni virus, ni bactérie), appelé protéine prion. Une épizootie d'ESB a touché le Royaume-Uni, et dans une moindre mesure quelques autres pays, entre 1986 et les années 2000, infectant plus de , sans compter ceux qui n'auraient pas été diagnostiqués.
Étude de cohorteUne étude de cohorte est une étude statistique de type longitudinal. Elle peut être ou interventionnelle, ou . Ce type d'étude scientifique est notamment utilisé en médecine et en épidémiologie (pour ces deux domaines, les bases de données collectées sont dédiées aux études de cohortes épidémiologiques), en sciences humaines et sociales, en science actuarielle et en écologie. L'une des premières études de cohorte connues fut menée par Janet Lane-Claypon en 1912 dans son étude intitulée Report to the Local Government Board upon the Available Data in Regard to the Value of Boiled Milk as a Food for Infants and Young Animals.
Interleukine 6L'interleukine 6 (IL6) est une cytokine appartenant au trio des cytokines pro-inflammatoires de l'immunité innée (l'interleukine-1, l' interleukine-6 et le facteur de nécrose tumorale) dans la phase aiguë de l'inflammation (il s'agit d'une cytokine pro-inflammatoire). Elle stimule notamment la sécrétion des protéines de la phase aiguë au cours de la réaction du système immunitaire innée (APP, ou acute phase protein). Son gène est IL6 situé sur le chromosome 7 humain.
Peripheral toleranceIn immunology, peripheral tolerance is the second branch of immunological tolerance, after central tolerance. It takes place in the immune periphery (after T and B cells egress from primary lymphoid organs). Its main purpose is to ensure that self-reactive T and B cells which escaped central tolerance do not cause autoimmune disease. Peripheral tolerance prevents immune response to harmless food antigens and allergens, too.
Prospective cohort studyA prospective cohort study is a longitudinal cohort study that follows over time a group of similar individuals (cohorts) who differ with respect to certain factors under study, to determine how these factors affect rates of a certain outcome. For example, one might follow a cohort of middle-aged truck drivers who vary in terms of smoking habits, to test the hypothesis that the 20-year incidence rate of lung cancer will be highest among heavy smokers, followed by moderate smokers, and then nonsmokers.
Syndrome respiratoire aigu sévèrevignette|Coronavirus, agent causal du SRAS. vignette|Une radiographie pulmonaire montrant des opacités dans les deux poumons, indicatives d'une pneumonie, chez un patient atteint de SRAS. Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est une maladie infectieuse des poumons (pneumonie aiguë) due à un coronavirus, le SARS-CoV, apparu pour la première fois en Chine en , qui a provoqué une épidémie à partir de dans 29 pays, infecté plus de et causé la mort de 916 personnes. La maladie s'est manifestée jusqu'en .
Lymphocyte T auxiliaireLes lymphocytes T auxiliaires (en anglais T helper, Th), parfois appelés lymphocytes T CD4+, sont un type original de lymphocytes T, non cytotoxiques, au centre de la réponse immunitaire adaptative (aussi appelé réponse immunitaire acquise). Ils prolifèrent seulement lorsqu'ils reconnaissent certains antigènes pathogènes présentés par une cellule présentatrice d'antigène. Ils activent une quantité d'autres types de cellules qui agiront de manière plus directe sur la réponse, d'où leur autre nom de « lymphocytes T auxiliaires ».
Variant Omicron du SARS-CoV-2vignette|Image d'un spécimen de SARS-CoV-2. Le variant Omicron présente plusieurs mutations sur le péplomère (spicules en vert sur l'image). Le variant Omicron () du SARS-CoV-2, aussi appelé B.1.1.529 (synonyme BA.1) selon les lignées Pango, du clade GISAID GR/484A, est un variant du coronavirus responsable de la Covid-19. Nommé d'après la lettre grecque Omicron, le premier cas de ce variant est détecté le au Botswana. Le , il est classé comme variant préoccupant par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).