Chronologie isotopiquevignette|upright=1.7|Variations des températures et du volume des glaces durant les derniers cycles glaciaires et interglaciaires. Voir EPICA et Vostok La chronologie isotopique est fondée sur les variations des températures moyennes de la planète au cours du temps, déduites des proportions des isotopes O et O de l'oxygène (stades isotopiques de l'oxygène ou SIO) trouvées dans les carottages océaniques et glaciaires réalisés par les chercheurs.
Période interglaciairealt=Variations des températures en Antarctique lors des derniers cycles glaciaires/interglaciaires, et comparaison avec l'évolution du volume des glaces à l'échelle mondiale.|vignette|Variations des températures en Antarctique lors des derniers cycles glaciaires/interglaciaires, et comparaison avec l'évolution du volume des glaces à l'échelle mondiale. Une période interglaciaire est une période séparant deux glaciations et durant laquelle les températures moyennes de la planète sont relativement élevées.
Carotte de glaceUne carotte de glace est un échantillon, retiré de calottes glaciaires, formé par compression de couches de neige successives, année après année : une découpe verticale de glace contient donc des couches de plus en plus anciennes à mesure qu'on s'enfonce vers le centre de la Terre. Les propriétés de formation de la glace, les composés et éléments chimiques qui s'y trouvent peuvent être étudiés en vue d'une reconstruction plus ou moins précise du climat des années passées.
PléistocèneLe Pléistocène est la première époque géologique du Quaternaire et l'avant-dernière sur l'échelle des temps géologiques. Elle s'étend de d'années à avant le présent. Elle est précédée par le Pliocène et suivie par l'Holocène. Le Pléistocène est marqué par les cycles glaciaires. Sa fin correspond plus ou moins à celle du Paléolithique. Le terme de géologie pléistocène est formé de deux étymons grecs πλεῖστος, pleîstos, (superlatif de πολυς, polus « nombreux ») et de καινός, kainós, « nouveau, récent » (le premier en français donne pléisto et le second cène), sans allusion à ce qui est le plus nombreux ni à ce qui est récent.
MéthaneLe méthane est un composé chimique de formule chimique , découvert et isolé par Alessandro Volta entre 1776 et 1778. C'est l'hydrocarbure le plus simple et le premier terme de la famille des alcanes. Comme fluide frigorigène, il porte la dénomination « R50 » dans la nomenclature des réfrigérants, régie par la d'ANSI/ASHRAE. Assez abondant dans le milieu naturel, le méthane est un combustible à fort potentiel.
Lac glaciaireright|thumb|upright=1.2|Les lacs de Rila en Bulgarie sont des exemples types de lacs d'origine glaciaire. thumb|upright=1.2|Formation de lacs glaciaires lors du recul d'un glacier. Un lac glaciaire est un lac qui occupe un creux résultant de l'érosion par un glacier (il s'agit souvent d'un ombilic glaciaire). Il faut distinguer le lac glaciaire du lac proglaciaire qui est issu des eaux de fonte d'un glacier et du lac morainique qui se forme derrière une moraine frontale après retrait du glacier.
StadialUn stadial est une période de climat froid alors qu'un interstadial est une période de climat plus doux située entre deux stadiaux. Les stadiaux et les interstadiaux ont rythmé la période quaternaire, à savoir les derniers d'années. Chaque phase climatique du quaternaire est associée à un numéro d'étage isotopique marin (EIM), définies sur la base des proportions isotopiques de l'oxygène et qui décrit l'alternance entre périodes chaudes et froides. La numérotation commence au temps présent et remonte le temps.
Banquise arctiquevignette|Image satellite de la région arctique montrant la banquise arctique à son extension minimale à la fin de l'été en septembre 2012. La banquise arctique est la banquise de mer qui se forme sur une partie de l'océan Arctique, autour du pôle Nord, au-devant des côtes du Groenland, du Nord canadien, de l'Alaska et de la Russie. Son extension est maximale au cours de l'hiver et minimale au cours de l'été, sans jamais disparaitre totalement.
Glaciations quaternairesvignette|Calottes glaciaires actuelles de la Terre (avec les banquises). Lors de leur extension quaternaire maximale, les glaces couvraient près de 30 % de la planète. vignette|Extension maximale des calottes glaciaires du Nord de l'Europe au cours du Vistulien et de son équivalent alpin le Würmien. L'inlandsis (calotte anglo-irlandaise et calotte fennoscandienne dont l'épaisseur était de au centre) atteint le bassin de Londres et la plaine germano-polonaise.
Relargage du méthane de l'ArctiqueLe relargage du méthane de l'Arctique désigne plusieurs formes de rejet du méthane contenu dans les mers, les écosystèmes sous-glaciaires et les sols du pergélisol arctique. Ce processus se déroule naturellement sur des échelles de temps longues, mais il est probable que le changement climatique de la fin du et du début du accentue le phénomène. Le méthane étant un gaz à effet de serre, son relargage accéléré entraîne une rétroaction positive sur le réchauffement climatique, c'est-à-dire une accélération de celui-ci.