Self-ionization of waterThe self-ionization of water (also autoionization of water, and autodissociation of water) is an ionization reaction in pure water or in an aqueous solution, in which a water molecule, H2O, deprotonates (loses the nucleus of one of its hydrogen atoms) to become a hydroxide ion, OH−. The hydrogen nucleus, H+, immediately protonates another water molecule to form a hydronium cation, H3O+. It is an example of autoprotolysis, and exemplifies the amphoteric nature of water.
HydrophilieL'hydrophilie (du grec , « d’eau, aqueux », dérivé de , « eau », et de , « aimer ») caractérise un composé ou une partie de ce composé, ayant une affinité pour l'eau et tendance à s'y dissoudre. Ce composant est également ionique. Le contraire est l'hydrophobie, caractérisant un composé qui n'est pas attiré par l'eau et la repousse. Les composés hygroscopiques sont attirés par l'eau mais ne se dissolvent pas à son contact. Un composé hydrophile peut être soluble dans l'eau (hydrosoluble) ou les solvants polaires.
LipophilieLa lipophilie caractérise l'affinité chimique d'une matière ou d'une molécule pour les graisses. C'est en chimie généralement équivalent à l'hydrophobie. En effet, les corps gras sont des solvants apolaires, alors que l'eau est un solvant polaire. Les molécules solubles dans les solvants polaires ne le sont généralement pas ou peu dans les solvants apolaires, et inversement. Certaines molécules, dites amphiphiles, présentent une partie polaire (donc hydrophile/lipophobe) et une partie apolaire (donc hydrophobe/lipophile).
Hydrogène liquideL'hydrogène liquide est le dihydrogène refroidi en dessous de son point de condensation, soit () à pression atmosphérique (). Il a alors une masse volumique de . Il est généralement désigné par l'acronyme LH2 pour les applications astronautiques. C'est en effet l'un des combustibles liquides les plus utilisés au décollage, par exemple par la navette spatiale américaine, le lanceur Delta ou le lanceur Ariane 5. Le chimiste et physicien écossais James Dewar fut le premier à parvenir, en 1899, à liquéfier l'hydrogène, en combinant le refroidissement mécanique du gaz avec une détente adiabatique.
Méthode des différences finiesEn analyse numérique, la méthode des différences finies est une technique courante de recherche de solutions approchées d'équations aux dérivées partielles qui consiste à résoudre un système de relations (schéma numérique) liant les valeurs des fonctions inconnues en certains points suffisamment proches les uns des autres. Cette méthode apparaît comme étant la plus simple à mettre en œuvre car elle procède en deux étapes : d'une part la discrétisation par différences finies des opérateurs de dérivation/différentiation, d'autre part la convergence du schéma numérique ainsi obtenu lorsque la distance entre les points diminue.
Production d'hydrogèneLa production d'hydrogène, ou plus exactement de dihydrogène, est en grande majorité réalisée par extraction chimique depuis des combustibles fossiles, principalement du méthane, du charbon et de coupes pétrolières. La production de dihydrogène par cette voie présente l'avantage d'un coût compétitif, mais l'inconvénient d'être à l'origine d'émissions de non biogénique, qui dépassent généralement dix kilogrammes de par kilogramme d'hydrogène produit.
Différence finieEn mathématiques, et plus précisément en analyse, une différence finie est une expression de la forme f(x + b) − f(x + a) (où f est une fonction numérique) ; la même expression divisée par b − a s'appelle un taux d'accroissement (ou taux de variation), et il est possible, plus généralement, de définir de même des différences divisées. L'approximation des dérivées par des différences finies joue un rôle central dans les méthodes des différences finies utilisées pour la résolution numérique des équations différentielles, tout particulièrement pour les problèmes de conditions aux limites.
Méthode des éléments finisEn analyse numérique, la méthode des éléments finis (MEF, ou FEM pour finite element method en anglais) est utilisée pour résoudre numériquement des équations aux dérivées partielles. Celles-ci peuvent par exemple représenter analytiquement le comportement dynamique de certains systèmes physiques (mécaniques, thermodynamiques, acoustiques).
Solution (chimie)Une solution, en chimie, est un mélange homogène (constitué d'une seule phase) résultant de la dissolution d'un ou plusieurs soluté(s) (espèce chimique dissoute) dans un solvant. Les molécules (ou les ions) de soluté sont alors solvatées et dispersées dans le solvant. La solution liquide est l'exemple le plus connu. Une solution ayant l'eau comme solvant est appelée solution aqueuse. Il est possible de mettre en solution : un liquide dans un autre : limité par la miscibilité des deux liquides ; un solide dans un liquide : limité par la solubilité du solide dans le solvant, au-delà de laquelle le solide n'est plus dissous.
Alimentation en eau potableL’alimentation en eau potable (sigle : AEP) est l’ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d’une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère quatre étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements - captages (eau de surface ou eau souterraine) ; traitement pour potabiliser l'eau ; adduction (transport et stockage) ; distribution au consommateur.