Pharisiensvignette|Sefer Torah. Les Pharisiens constituent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu pendant la même période que les Sadducéens et les Esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du , en réponse à l'hellénisation voulue par les autorités d'alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s'inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l'évolution.
NiddahLes statuts de la niddah (נִדָּה « éloignée » ou « écartée ») forment la majeure partie des lois de la pureté familiale (חוקי טהרת המשפחה ’houqei taharat hamishpa'ha) ainsi dénommées dans le judaïsme orthodoxe à partir du , régissent l’état d’impureté rituelle dans laquelle se trouve la femme en période de règles, et impliquent une séparation physique temporaire du couple, sous peine d’enfreindre une prohibition biblique passible de retranchement : tenue de vérifier le moindre indice d’écoulement de sang me
Talmudvignette|redresse=1.25|Lecteurs du Talmud, tableau à l'huile par Adolf Behrman, début du vignette|redresse=1.25|Juifs étudiant le Talmud. Inscription : « Paris ». Fin - début vignette|redresse=1.25|Étude du Talmud à Samarcande, photo du début du Le Talmud (תַּלְמוּד talmoud : « étude ») est l'un des textes fondamentaux du judaïsme rabbinique et la base de sa Halakha (« loi religieuse »). Le Talmud existe en deux versions qui se complètent.
Beth DinBeth Din, aussi écrit Beit Din, est la translittération de l'hébreu « בית דין », qui signifie la maison du jugement et désigne un tribunal religieux. La forme la plus connue et la plus répandue est le Beth Din rabbinique (composé de rabbins), mais l'institution existe également avec quelques variantes chez les Juifs karaïtes, qui n'ont pas de rabbins. La Torah raconte que Jethro conseille à Moïse de déléguer la majorité de son pouvoir judiciaire à des cours de justice et de n'agir qu'en tant que juge suprême, ce qu'il fait rapidement.
Mishnathumb|Extrait du manuscrit Kaufmann, considéré comme l’exemplaire le plus exact de la Mishna et différant légèrement des éditions courantes. La Mishna (משנה, « répétition ») est le premier recueil de la loi juive orale et par conséquent de la littérature rabbinique. Compilée vers le début du de l’ère chrétienne par Juda Hanassi, elle est, hormis quelques versets araméens, écrite dans un hébreu qui lui est propre, et recense les opinions, polémiques et éventuelles résolutions légales des Tannaïm (« Répétiteurs ») sur les prescriptions de la Torah, organisées thématiquement en six ordres subdivisés en 63 traités (massekhtot, sing.
Mezouzahvignette|Récipient de mezouzah avec ménorah, musée juif de Suisse. La mezouzah (מזוזה, « linteau » ; plur. mezouzot) désigne par métonymie un objet de culte juif apposé au chambranle de l’entrée d’une demeure. Dans le judaïsme rabbinique, elle prend la forme d’un boîtier contenant deux passages bibliques rédigés selon les règles de l’art sur un parchemin, fixé au chambranle des portes des lieux d’habitation permanente, y compris les différentes pièces de cette demeure (cuisine, salon, chambres), à l’exclusion des lieux d'aisance et de rangement.
SadducéensLes sadducéens sont les membres d'un des quatre grands courants du judaïsme antique de l'ancienne Judée (avec les pharisiens, les esséniens et les zélotes), entre le et le , mais cette définition n'est nullement exclusive. Elle fait également référence aux membres du clergé à l'époque du Premier Temple de Jérusalem (dont le Grand Prêtre était Sadoq) et à un courant théologique sans contextualisation historique dénommé sadocite.
Halakhavignette|droite|redresse=1.35|Talmud de Babylone. La Halakha (הלכה « Voie », Halokhe selon la prononciation ashkénaze, plur. halakhot) regroupe l’ensemble des prescriptions, coutumes et traditions collectivement dénommées « Loi juive ». Essentiellement fondée sur la Bible hébraïque et, dans le judaïsme rabbinique, sur le Talmud, la Halakha guide la vie rituelle ou les croyances de ceux qui la suivent et les nombreux aspects de leur vie quotidienne.
Exégèse bibliqueL'exégèse biblique (exégesis en grec : « mener hors de ») est une étude approfondie et critique d'un texte, appliquée à la Bible. On appelle exégète une personne qualifiée pour ce type de travail. Des formes juives traditionnelles d’exégèse se trouvent dans la littérature du Midrash. Des commentateurs rabbiniques, sont connus comme mefarshim (« commentateurs » en hébreu). Il existe plusieurs domaines d’exégèse juive orthodoxe : Le Targoum est une traduction de la paracha en araméen, justifiée par divers commentaires.
TannaïmLes tannaïm (judéo-araméen : תנאים, singulier Tanna, « répétiteur ») sont, au sens large, les Sages dont les opinions sont rapportées dans la Mishna et, au sens restreint ceux qui l'ont codifiée. Leur ère, dite « tannaïtique » ou « mishnaïque », s'étend donc, selon la définition, de la période du Second Temple (approximativement 520 AEC), ou des débuts de l'ère commune à 200 EC, date à laquelle la Mishna est clôturée dans l'académie de Juda Hanassi.