Concept

Shugendō

Concepts associés (12)
Bouddhisme mahāyāna
Le bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Gongen
vignette|250px|Nikkō Tōshō-gū vénère Tokugawa Ieyasu sous le nom posthume de Tōshō Daigongen. Honji suijaku Durant l'époque du shinbutsu shūgō (syncrétisme religieux des kamis et des Bouddhas) au Japon, un est considéré être un kami japonais qui n'est autre que la manifestation locale d'un Bouddha indien, entité venue pour guider les Japonais vers le salut. Les mots et sont synonymes de gongen. Le est la croyance en l'existence des gongen.
Honji suijaku
Le terme dans la terminologie religieuse japonaise renvoie à une théorie largement acceptée jusqu'à l'ère Meiji selon laquelle des divinités bouddhistes indiennes ont choisi d'apparaître au Japon comme des kamis natifs, afin de plus facilement convertir et sauver les Japonais. Cette théorie affirme que certains kamis (mais pas tous) ne sont en fait que des manifestations locales (le , littéralement, une « trace ») de divinités bouddhistes (le , littéralement, « terre d'origine »).
Religion au Japon
vignette|Temple bouddhiste Sensō-ji d'Asakusa Il existe de nombreuses religions au Japon mais les deux principales sont le shintoïsme et le bouddhisme. Ces deux religions peuvent s'exprimer simultanément sous la forme d'un syncrétisme ancien appelé . Le shintoïsme est né au Japon d’un mélange entre animisme, chamanisme, et culte des ancêtres. Peu à peu, tous ces cultes de la fertilité, ces vénérations de la nature, parfois capricieuse (tremblements de terre, typhons, tsunamis, etc), se sont amalgamés et codifiés pour former le shinto.
Tendai
300px|vignette|L'Enryaku-ji, monastère de l'école Tendai, situé sur le Mont Hiei : Yokokawa-chudo. Tendai (天台宗, tendai-shū) est le nom d'une école du bouddhisme japonais fondée en 805 par le moine Saichō (767-822). Il s'agit d'une implantation au Japon de l'école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayana, fondée par le religieux Zhiyi (538-597). Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.
Bouddhisme au Japon
vignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Shingon
vignette|200px|Kūkai, fondateur de l'école Shingon est une école bouddhiste japonaise ésotérique, fondée au par le moine Kūkai (空海) qui reçut le titre posthume de Kōbō Daishi (弘法大師), le grand diffuseur de la Loi. Le mot Shingon signifie « parole de vérité »; c'est la traduction japonaise du mot sanskrit mantra, qui désigne l'incantation en Inde. Cette école est, avec l'école Tendai, une des deux écoles à pratiquer le bouddhisme tantrique au Japon.
Guanyin
'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Mantra
thumb|300px|Exemple de mantra gravés sur des pierres : une pratique courante dans les régions bouddhistes. Un mantra (sanskrit ; devanāgarī : मन्त्र) est une formule sacrée ou invocation utilisée dans l'hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme et le jaïnisme. On trouve les premiers mantra en sanskrit védique dans le Rig-Véda, qui sont utilisés à des fins rituelles. Leur usage a par la suite été systématisé dans le tantrisme en tant qu'instrument de salut. Depuis l'Inde, ils se sont répandus avec le bouddhisme, au Tibet, en Asie du Sud-Est et en Extrême-Orient.
Vairocana
vignette|Bouddha Vairocana Vairocana ou Mahāvairocana (du sanskrit : « Grand soleil », « Grande lumière » ou le « Resplendissant », chinois : Dàrì Rúlái ou Rúláifó 大日如來 ou 如來佛, japonais : ou , tibétain : Namnang), est le bouddha central des écoles tantriques (bouddhisme vajrayāna) (bouddhisme tibétain ou Shingon), ainsi que des écoles du bouddhisme mahâyâna chinoises et japonaises Tiantai/Tendai et Huayan/Kegon. Il est un des bouddhas majeurs dans l'est de l'Asie.

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