ShantarakshitaShantarakshita (शान्तरक्षित, IAST : śāntarakṣita, « protecteur de la paix » ; (), né à Rewalsar, dans l'actuel état d'Himachal Pradesh, en Inde en 725 et décédé en 788, est un moine de Nalanda renommé pour sa synthèse des pensées yogacara et madhyamika exposée dans le Madhyamakalamkara (« Ornement de la voie moyenne »). L'empereur Trisong Detsen invita Shantarakshita à se rendre au Tibet depuis le Népal entre 761 et 767 pour y propager le bouddhisme.
Svatantrika–Prasaṅgika distinctionThe Svātantrika–Prāsaṅgika distinction is a doctrinal distinction made within Tibetan Buddhism between two stances regarding the use of logic and the meaning of conventional truth within the presentation of Madhyamaka. Svātantrika is a category of Madhyamaka viewpoints attributed primarily to the 6th-century Indian scholar Bhāviveka. Bhāviveka criticised Buddhapalita’s abstinence from syllogistic reasoning in his commentary on Nāgārjuna.
TsongkhapaTsongkhapa, Lama Tsong Khapa ou Je Tsongkhapa (1357-1419), de son nom religieux Lobsang Dragpa, né à Tsongkha sur le site du futur monastère de Kumbum dans l'Amdo, une province du Tibet du nord est, fut un érudit, un professeur vénéré et le fondateur de la branche Guéloug du bouddhisme tibétain. Il est réputé avoir été guidé par le bodhisattva Manjushri. Il préconisa un célibat strict et une formation académique inspirée du cursus monastique des shakyapa.
ShentongLe shentong ou zhentong (gzhan stong) « vide d’autre » est dans le bouddhisme tibétain une branche (interprétation) de la philosophie madhyamaka selon laquelle le « vide » de la nature ultime ou tathagatagarbha se comprend comme « vide de ce qui n’est pas elle », et non comme vide de nature propre. La réalité ultime est identique au buddhajnana, nature claire et lumineuse non duelle de l’esprit possédant les qualités de bouddha (buddhaguna), révélée par la méditation après dissipation des réalités contingentes et relatives.
MulamadhyamakakarikaLa Mulamadhyamakakarika (IAST: Mūlamadhyamakakārikā, aussi appelée Mādhyamikasūtra), littéralement , est l’œuvre la plus importante du philosophie bouddhiste Nagarjuna, au de notre ère. Ce titre a été rendu en français par Stances de la Voie du milieu par excellence ou encore par Stances-racines de la voie médiane. Composées en sanskrit au , les Stances de la voie du Milieu ont été traduites en chinois vers 400 par Kumârajîva, puis en tibétain au par Jñânagarbha et Tchokro Lui Gyaltsen.
ChandrakîrtiChandrakirti (IAST: Candrakīrti, ), mot sanskrit signifiant renommée de la Lune (de candra, Lune et kīrti, renommée), est un maitre et érudit indien bouddhiste de l'école madhyamika du mahayana qui vécut au milieu du . Critiquant l'usage positif de la dialectique initié par Bhavyaviveka, Candrakīrti opéra un retour à Nāgārjuna et à sa méthode réfutative.
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.
MadhyamakaLe Madhyamaka (sanskrit ; chinois : Zhōng-guān 中觀, tibétain : dbu ma) ou Voie du milieu ou médiane, fondée par Nāgārjuna et son disciple Āryadeva, constitue avec le Cittamātra l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. Un mādhyamika est un tenant de cette doctrine ou quelque chose relatif à celle-ci. thumb|right|280px|Bas-relief du stūpa d'Amaravati , proche de Nagarjunakonda dans l'Andhra Pradesh où aurait vécu Nāgārjuna à la même époque, Musée national des arts asiatiques - Guimet.
École du bouddhismeLes écoles du bouddhisme (Nikāya) sont les subdivisions de la doctrine du Bouddha qui sont apparues, après la mort de celui-ci, à la suite de discussions sur certains points de la discipline monastique ou des enseignements. Selon Philippe Cornu, chacune des nombreuses écoles du bouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs, les yāna, mot sanscrit et pāli signifiant littéralement « véhicule », et métaphoriquement « voie ».
Bouddhisme tibétainthumb|upright=1.5|Tangka du représentant Tara verte Le 'bouddhisme tibétain' est une branche du bouddhisme qui s'est développée au Tibet à partir du . Comme dans toutes les régions bouddhistes, les trois véhicules du bouddhisme, le hinayana (comprenant le theravada), le mahayana et le vajrayāna existent. La principale forme du bouddhisme tibétain est cependant le bouddhisme tantrique, autre nom du vajrayāna intégrant des aspects principaux des deux autres branches.