thumb|right|200px|Le lieutenant Asael Lubotzky, membre des Forces armées israéliennes, prie avec des téfilines vignette|alt=Sha'harit, Années 1930|Sha'harit, Années 1930 L'office religieux de Sha'harit ou Chaharit (תפילת שחרית - Tefilat Cha'harit) est l'ensemble des prières du matin que chaque juif doit faire, qu'il soit grand ou petit, vieux ou jeune, tourné vers Jérusalem.
Le kaddich (transcription française commune) ou qaddich ou kaddish (hébreu : קדיש qaddich, « sanctification ») est l'une des pièces centrales de la liturgie juive. Cette prière a pour thème la glorification et sanctification du nom divin, en référence à l'une des visions eschatologiques d'Ézéchiel. Plusieurs versions en existent dans la liturgie, la plus connue étant celle des endeuillés, bien que le Kaddish ne comporte aucune allusion aux morts ni à leur résurrection.
Un ta'anit (hébreu : תענית « mortification ») désigne une période de privation de nourriture et de boissons à titre volontaire, privé ou public, dans un but de repentir, de deuil ou d'abstinence. Le taʿanit est prescrit dans la Bible lors du jour solennel du Grand Pardon, aux côtés de nombreuses manifestations individuelles d’affliction. Divers jeûnes publics sont institués en mémoire de la destruction du Temple, et d'autres encore sont instaurés par les rabbins.
Sim'hat Torah (hébreu he « joie de la Torah »), est une fête juive, d'origine rabbinique, fêtée le 23 tishri (le 22 en terre d'Israël), au cours de la fête biblique de Chemini Atseret, et marque la fin du cycle annuel de lecture de la Torah. Elle est célébrée à la synagogue par les orants qui défilent autour de la bima (estrade de lecture) en chantant et en dansant avec les rouleaux de la Torah. Les célébrations de Sim'hat Torah ne sont pas mentionnées dans le Talmud.
vignette|Minian au Kotel. Dans le judaïsme, le minian, ou miniane, est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil...). La Gémara (Berakhot 21 b) enseigne qu'« une personne seule ne peut dire la kedousha », car il ne peut l'atteindre à lui seul : celle-ci n'a de valeur qu'au sein et au service de la communauté. Quant au chiffre 10, c'est parce que sur les 12 explorateurs envoyés par Moïse, seuls Josué et Caleb revinrent enthousiastes.
La haftarah (en hébreu : הפטרה - haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la parasha, lors du chabbat ou des jours de fêtes juives. Le texte institué pour chaque occasion a un thème en rapport avec la parasha correspondante. Des bénédictions sont lues avant et après la lecture chantée de la Haftarah par un membre du miniane. On lisait la haftarah au moins dès environ l'an 70, quoique peut-être pas obligatoirement, ni dans toutes les communautés, ni à chaque chabbat.
Tachanun or Taḥanun (תחנון "Supplication"), also called nefilat apayim (נפילת אפיים "falling on the face"), is part of Judaism's morning (Shacharit) and afternoon (Mincha) services, after the recitation of the Amidah, the central part of the daily Jewish prayer services. It is also recited at the end of the Selichot service. It is omitted on Shabbat, Jewish holidays and several other occasions (e.g., in the presence of a groom in the week after his marriage). Most traditions recite a longer prayer on Mondays and Thursdays.
vignette|La bénédiction sacerdotale, au Mur occidental, à Hoshanna Rabba, entre 1979 et 1983 La Bénédiction sacerdotale (hébreu: ברכת כהנים, Birkat Cohanim, la bénédiction des prêtres), est la bénédiction que les Cohanim adressent au reste des juifs présents dans l'assemblée lors de la prière de Moussaf (ou même à d'autres prières durant des jours spéciaux comme shabbat, kippour et autres jours de jeûnes), ainsi qu'il leur est ordonné dans le Livre des Nombres, chapitre 6, verset 22-27.
vignette|Une bar-mitsvah au Mur occidental. vignette|Un jeune bar-mitsvah officie au Kotel. La bar-mitsvah (en hébreu : he) est le statut de majorité religieuse acquis par les jeunes garçons juifs, à l’âge de . Par extension, l'expression désigne aussi la cérémonie facultative célébrant ce passage. L’équivalent féminin est la bat-mitsvah, par laquelle la jeune fille juive atteint sa majorité religieuse, à l’âge de . Une cérémonie peut être célébrée, généralement dans la sphère familiale.
Le talit (judéo-araméen : טַלִית « habit », prononcé talit en hébreu moderne, talith dans certaines communautés séfarades, talèth dans celles d’Afrique du Nord, talis, tolis ou talès en hébreu ashkénaze) est un vêtement à quatre coins, propre au judaïsme, et dont chaque coin est, en vertu de la prescription biblique, pourvu de franges. L’usage distingue le talit gadol (grand talit), châle généralement fait de laine dont les juifs adultes s’enveloppent pour la prière, et le talit katan (petit talit), pièce textile le plus souvent portée au-dessous des vêtements dès le plus jeune âge.