Constante de structure fineLa est la associée à l'interaction électromagnétique. Elle est sans dimension et son interprétation reste un défi pour la physique moderne. La constante est ainsi désignée pour des raisons historiques par référence à la structure fine. Le physicien allemand Arnold Sommerfeld (-) l'a proposée en . Son symbole conventionnel est . Son expression est : où : est la charge élémentaire, est la constante de Planck réduite, est la célérité de la lumière dans le vide, est la permittivité du vide.
Électron célibatairevignette| redresse=2| Tableau périodique indiquant le nombre des électrons célibataires des différents éléments chimiques (neutres). Un électron célibataire (ou non apparié) est un électron qui est seul à occuper une orbitale atomique ou moléculaire, sans former une paire de Lewis. Chaque orbitale atomique d'un atome (spécifiée par les trois nombres quantiques n, l et m) peut comporter deux électrons ayant des spins opposés (un doublet électronique, ou paire de Lewis).
Moment magnétique de spinEn physique, le 'moment magnétique de spin' représente le moment magnétique associé au moment cinétique de spin (spin) d'une particule. Ce moment magnétique dû au spin est aussi appelé moment magnétique intrinsèque parce que celui-ci est indépendant du moment cinétique orbital. Pour l'électron, possédant un spin , masse et un facteur de Landé , on obtient le « quantum magnétique » suivant, appelé magnéton de Bohr : Le magnéton nucléaire est le magnéton de Bohr mais avec la masse du proton à la place de celle de l'électron et : On associe à une particule de charge , de masse , et de spin donné un moment magnétique de spin : où est un nombre pur, appelé facteur de Landé (1921).
GravitonLe graviton est une particule élémentaire hypothétique qui transmettrait la gravité, prévue dans la plupart des systèmes de gravité quantique. Il serait donc le quantum de la force gravitationnelle. En langage courant, on peut dire que les gravitons sont les messagers de la gravité, ou les supports de la force. Pour matérialiser cette force, on pourrait prendre l'exemple d'une fronde avec la ficelle (graviton) qui tient la pierre. Plus il y en a dans un champ gravitationnel, plus ce champ est puissant.
Opérateur de CasimirEn mathématiques, et plus spécifiquement en algèbre, l'opérateur de Casimir est un opérateur particulier. Plus précisément, étant donné une algèbre de Lie munie d'une forme bilinéaire non-dégénérée et invariante, et une représentation de dimension finie, l'opérateur de Casimir est une application linéaire continue particulière sur l'espace vectoriel de la représentation. Cet opérateur commute avec la représentation. Pour l'algèbre de Lie et la représentation étudiées, cet opérateur joue le rôle du laplacien.
Opérateur hamiltonienL’opérateur de Hamilton, opérateur hamiltonien ou tout simplement hamiltonien est un opérateur mathématique possédant de nombreuses applications dans divers domaines de la physique. D'après Jérôme Pérez, l'opérateur hamiltonien a été développé en 1811 par Joseph-Louis Lagrange alors qu'Hamilton n'avait que 6 ans. Lagrange a explicitement écrit : formule dans laquelle faisait référence à Christiaan Huygens et qu'il aurait appelé Huygensien.
Équation de PauliL'équation de Pauli est une équation non relativiste de la mécanique quantique qui correspond à celle de Schrödinger pour les particules de spin 1/2 dans un champ électromagnétique. En 1927, Wolfgang Pauli a postulé cette équation comme étant l'équation de l'électron, puis, en 1928, elle a été démontrée par Paul Dirac comme approximation non relativiste de son équation. En 1969, Jean-Marc Lévy-Leblond l'a redémontrée en linéarisant l'équation de Schrödinger.
Polarisation du spinLa polarisation du spin est une mesure du degré d'alignement du spin avec une direction donnée. Cette propriété peut se rapporter au spin de la conductivité électrique, donc aussi au moment magnétique, dans les métaux ferromagnétiques, tel le fer, ce qui peut créer un courant électrique dont le spin est polarisé. Il peut aussi se rapporter aux ondes de spin statiques. Elle peut se rapporter à un faisceau de particules produit artificiellement. La polarisation du spin des électrons ou des noyaux est aussi produite par l'application d'un champ magnétique.
Boson de jaugeEn physique des particules, un boson de jauge est une particule élémentaire de la classe des bosons qui agit comme porteur d'une interaction élémentaire. Plus spécifiquement, les particules élémentaires dont les interactions sont décrites par une théorie de jauge exercent l'une sur l'autre des forces par échange de bosons de jauge, généralement sous forme de particules virtuelles. Le modèle standard décrit trois sortes de bosons de jauge : les photons, les bosons W et Z et les gluons.
Mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-KibbleEn physique des particules le mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble (BEHHGK, prononcé « Beck »), souvent abrégé (au détriment de certains auteurs) mécanisme de Brout-Englert-Higgs, voire mécanisme de Higgs, introduit indépendamment par François Englert et Robert Brout, par Peter Higgs, et par Gerald Guralnik, Carl Richard Hagen et Thomas Kibble en 1964, décrit un processus par lequel une symétrie locale de la théorie peut être brisée spontanément, en introduisant un champ scalaire de valeur