Moinethumb|250px|Moines bouddhistes en Thaïlande.|alt= Un moine, ou une moniale (du latin monachus, « homme solitaire » et du grec monakhos, de monos, seul), est un homme ou une femme lié par des vœux de religion et menant, en solitaire ou en communauté, une vie essentiellement spirituelle, dévotionnelle et contemplative. Les moines sont présents dans les traditions religieuses catholique, orthodoxe, jaïne, bouddhiste, shintoïste, taoïste et hindoue.
Taoïsmevignette|upright|道 dào « la Voie », calligraphie 草書 cǎoshū « herbes folles », un style très libre influencé par le taoïsme. Le taoïsme (.) est un des trois piliers de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ». Plongeant ses racines dans la culture ancienne, ce courant se fonde sur des textes, dont le Dao de jing de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, et s’exprime par des pratiques qui influencèrent de façon significative tout l’Extrême-Orient, et même l'Occident depuis le .
Pères de l'Églisevignette|redresse=1.4|Les Pères de l'Église, miniature du , de la Rus' de Kiev. Les Pères de l'Église sont, selon l'historiographie moderne et depuis le , des auteurs ecclésiastiques, généralement (mais non exclusivement) des évêques, dont les écrits (appelés littérature patristique), les actes et l'exemple moral ont contribué à établir et à défendre de multiples aspects de la doctrine chrétienne. Ceux-ci restent .
FriarA friar is a member of one of the mendicant orders founded in the twelfth or thirteenth century; the term distinguishes the mendicants' itinerant apostolic character, exercised broadly under the jurisdiction of a superior general, from the older monastic orders' allegiance to a single monastery formalized by their vow of stability. A friar may be in holy orders or be a brother. The most significant orders of friars are the Dominicans, Franciscans, Augustinians, and Carmelites.
Antiquité tardiveL’Antiquité tardive est une expression utilisée pour désigner une période de l’histoire européenne et méditerranéenne qui commence à la fin du mais dont le terme est beaucoup plus flou. Elle n’est employée qu’en référence aux pays ayant appartenu au monde romain : les régions d’Europe occidentale, orientale et méridionale, d’Asie et d’Afrique autour du bassin méditerranéen mais se prolonge bien au-delà de la fin de l’Empire romain d’Occident en 476.
CouventUn couvent est un établissement religieux, généralement chrétien, où des clercs mènent une vie religieuse en communauté. Le couvent n'a pas de vocation monastique, il est donc plus ouvert sur le monde que le monastère. Il est généralement situé en ville. Le terme de couvent est préféré à celui de monastère : pour l'ensemble des lieux de vie d'une communauté religieuse non monastique, composée de clercs réguliers ou de religieuses ; pour les ordres mendiants, lorsque l'établissement n'a pas de clôture religieuse.
SpiritualitéLa notion de spiritualité (du latin ecclésiastique spiritualitas) comporte aujourd'hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache conventionnellement, en Occident, à la religion dans la perspective de l'être humain en relation avec des êtres supérieurs (dieux, démons) et le salut de l'âme. Elle se rapporte, d'un point de vue philosophique, à l'opposition de la matière et de l'esprit (voir problème corps-esprit) ou encore de l'intériorité et de l'extériorité.
MystiqueLa mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme relève principalement du domaine spirituel, et sert à qualifier ou à désigner des expériences intérieures de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun. « Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ».
Cénobitismevignette|Saint pacôme Aux premiers temps du christianisme, le cénobitisme était une forme de vie monastique en communauté, propre aux cénobites, par opposition aux ermites et anachorètes qui vivaient seuls une vie consacrée à la prière et à la contemplation. L'étymologie explique bien cette différence essentielle, à travers deux mots grecs : koinos qui signifie « en commun » et bios qui signifie « vie ».