Histoire de la méthode scientifiqueIl serait abusif de faire remonter la notion de méthode scientifique jusqu’à l’Antiquité, tant il est délicat d’identifier ce que nous nommons « science » avec les démarches de production de nouveaux savoirs aux époques proto-historiques. On peut cependant reconnaître dans les réflexions des anciens philosophes les prémisses d’une théorie de la connaissance congruante avec les pratiques scientifiques contemporaines, mais pas des vraies méthodes.
ThomismeLe thomisme est une école de pensée philosophico-théologique inspirée des écrits de saint Thomas d'Aquin consistant principalement en un réalisme philosophique. Le thomisme a pris de nombreuses formes selon les périodes et les circonstances, s'éloignant plus ou moins des véritables thèses du docteur de l'Église selon les types de formes, certaines consistant en une interprétation extrêmement libre, d'autres se contentant d'une conservation rigide à la lettre de la Somme théologique.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
Discours de la méthodeLe Discours de la méthode (sous-titré : Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences) est un texte philosophique publié anonymement par René Descartes à Leyde le . Il devait originellement servir d'introduction générale aux traités scientifiques écrits par l'auteur (La Dioptrique, Les Météores et La Géométrie). Il s'agissait pour Descartes Toutefois, la célébrité du texte est devenue telle qu’il est désormais souvent publié seul, comme un essai indépendant.
AnalogieUne analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. La comparaison entre deux routes tortueuses n'est pas une analogie, car ce sont deux objets de même type : c'est une simple ressemblance. En revanche, dire qu'une route serpente est une analogie : on repère ici la similitude entre deux choses de type différent.
Méditations métaphysiquesLes Méditations métaphysiques (ou Méditations sur la philosophie première) sont une œuvre philosophique de René Descartes, parue pour la première fois en latin en 1641. Du point de vue de l'histoire de la philosophie, elles constituent l'une des expressions les plus influentes du rationalisme classique. Le titre original traduit en français de Méditations sur la philosophie première indique que cet ouvrage a été écrit en partie comme une critique de la philosophie première qui était alors enseignée dans les universités, mais aussi pour en proposer une nouvelle à la place.
Prudence (vertu)La prudence (en grec φρόνησις [phronêsis] ; en latin prudentia) est un concept de la philosophie grecque qui a trouvé sa définition théorique la plus aboutie dans la philosophie d'Aristote. La phronêsis est ensuite devenue un concept central de la philosophie morale et politique, et la première des quatre vertus cardinales chez les Chrétiens. Étymologiquement, la phronêsis (φρόνησις) désigne l'acte de penser.
Thomas HobbesThomas Hobbes, né le à Westport (Wiltshire) et mort le à Hardwick Hall (Derbyshire), est un philosophe anglais. Son œuvre majeure, Léviathan, a une influence considérable sur la philosophie politique moderne, par sa conceptualisation de l'état de nature et du contrat social, conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté.
Alexandre d'Aphrodisethumb|250px|Ruines du temple d'Aphrodite, sur le site de l'ancienne cité d'Aphrodisias. Alexandre d’Aphrodise ou d’Aphrodisias (en grec ancien : ), né à Aphrodisias en Carie (Asie Mineure) vers 150 et mort vers 215, est un philosophe péripatéticien grec du , commentateur d’Aristote. Son nom complet, Titus Aurelius Alexander, nous est connu grâce à une inscription découverte à Aphrodisias. Alexandre fut l’élève puis l’adversaire des péripatéticiens Herminus et Sosigène.
Intellect agentLa notion d’intellect agent vient du commentaire d'Averroès, dans son exégèse du traité d’Aristote, De l'âme, III, 5, où sont employés les mots , rendus dans la version arabo-latine par « » : de là provient l’expression latine dérivée de l’arabe, pour traduire le grec . Selon Augustin Mansion, L’expression grecque d’Aristote désigne exactement la fonction productrice de l’Intellect.