Nerf facialLe nerf facial (VII) et son nerf accessoire, le nerf intermédiaire (ancien nerf intermédiaire de Wrisberg), est le septième nerf crânien (sur un total de 12 paires), le nerf intermédiaire portant le numéro bis. Il émerge de la base du cerveau entre la protubérance annulaire et le bulbe rachidien au niveau du sillon bulbo pontique. Le VII a sous son contrôle les muscles de l'expression faciale (muscles peauciers), le VII bis assurant le transport d'informations sensorielles gustatives des 2/3 antérieurs de la langue ainsi que le contrôle parasympathique des glandes salivaires sublinguale et sub mandibulaire, et des glandes lacrymales, nasales et palatines.
Nerf vagueLe nerf vague (X), également appelé nerf pneumogastrique, nerf cardio-pneumo-entérique, nerf parasympathique ou nerf cardiaque, est le dixième nerf crânien. C'est une voie très importante de la régulation végétative (digestion, fréquence cardiaque...) et du contrôle sensorimoteur du larynx, donc de la phonation. Le nerf vague est le nerf crânien dont le territoire est le plus étendu (d'où son nom). C'est un nerf mixte qui convoie des informations motrices, sensitives, sensorielles et surtout végétatives parasympathiques.
AmphioxiformesLes amphioxiformes forment un ordre d'animaux de la classe des Céphalocordés Selon , cet ordre ne contiendrait qu'une seule famille actuellement, la famille des Branchiostomatidae, comprenant deux genres pour ITIS et quatre pour World Register of Marine Species : famille Branchiostomatidae Bonaparte, 1846 genre Amphioxides Gill, 1895 (non reconnu par ITIS) genre Asymmetron Andrews, 1893 (non reconnu par ITIS) genre Branchiostoma Costa, 1834 genre Epigonichthys Peters, 1876 genre Heteropleuron Kirkaldy, 1895
MâchoireLes mâchoires sont les deux structures opposables (maxillaire et mandibule) formant la bouche (ou près de l’entrée de la bouche). Le terme « mâchoires » est aussi appliqué au sens large aux structures constituant la voûte de la bouche et servant à l’ouvrir et à la fermer. Les vertébrés de l’infra-embranchement des Gnathostomata ont des mâchoires. Elles sont osseuses ou cartilagineuses et les deux parties s'opposent verticalement. Chez les arthropodes, les mandibules sont chitineuses et s’opposent latéralement ; elles peuvent être des pédipalpes.
Nerf mandibulaireLe nerf mandibulaire (abrégé V3), anciennement nerf maxillaire inférieur, est un nerf sensitivomoteur de la face. C'est l'une des trois branches du nerf trijumeau, le cinquième nerf crânien. Il est entre autres responsable de la sensibilité de la peau de la partie inférieure et latérale de la face et de la motricité des muscles de la mastication. Le nerf mandibulaire est issu de la réunion de deux racines : une racine sensitive, qui est issue du bord antérolatéral du ganglion trigéminal, et une racine motrice, qui est la racine motrice du nerf trijumeau.
AngineL’angine et la pharyngite sont des infections aiguës de l'oropharynx, causées par des bactéries ou des virus. Par souci de simplification, nous utiliserons ici le seul terme d'angine. L'angine se traduit habituellement par des maux de gorge et une fièvre. Fréquente, elle touche principalement l'enfant de plus de et l'adulte de moins de . Il existe différents types d'angine, d'étiologies différentes, nécessitant une prise en charge spécifique.
Muqueusevignette|Organisation d'une muqueuse (épithélium, membrane basale et chorion). En rouge, un vaisseau qui va nourrir l'épithélium grâce au chorion. Une muqueuse (du latin mucus) est une mince couche de tissu constituée d'un épithélium, et de tissu conjonctif sous-jacent qui se nomme chorion. Les muqueuses tapissent les cavités du corps qui sont en continuité avec la peau. Épithélium et chorion sont séparés par une lame basale. L'infection d'une muqueuse est appelée « mucite ».
TonsillectomieLa tonsillectomie ou amygdalectomie est une ablation chirurgicale des amygdales palatines. Vieille de plus de , l'amygdalectomie fait partie des interventions les plus anciennement pratiquées. Pour réduire le volume des amygdales hypertrophiées les chirurgiens de l'antiquité proposaient l'exérèse totale, partielle, ou encore la cautérisation. En ces temps où l'anesthésie n'existait pas, le risque hémorragique était redoutable. La rapidité d'exécution du geste était primordiale.