Absolu (philosophie)En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose. L'« absolu » a d'une part pour synonymes « inconditionnel » et « indéterminé », et d'autre part le sens de « parfait », « achevé » et de « totalité ». Substantivé, le mot devient le concept central de l'Idéalisme allemand.
Commentaires d'AristoteOn désigne par l'expression « commentaires d'Aristote » des écrits visant à expliquer et éclaircir des œuvres d'Aristote. De nombreux commentaires d'Aristote ont été rédigés dès l'Antiquité, tradition qui se poursuit longtemps durant le Moyen Âge, et jusqu'à la période contemporaine. Les origines sont peut-être à chercher à l'époque du Lycée et de Théophraste, le successeur d'Aristote à la tête de l'école. Les commentateurs les plus anciens et les plus connus qui nous soient parvenus sont en grec Alexandre d'Aphrodise (v.
HenologyHenology () refers to the philosophical account or discourse on The One that appears most notably in the philosophy of Plotinus. Reiner Schürmann describes it as a "metaphysics of radical transcendence" that extends beyond being and intellection. Henology stands in contradistinction to several other philosophical disciplines. The term henology refers to the discipline that centers around The One, as in the philosophies of Plato and Plotinus.
Stoic physicsStoic physics refers to the natural philosophy of the Stoic philosophers of ancient Greece and Rome which they used to explain the natural processes at work in the universe. To the Stoics, the cosmos is a single pantheistic god, one which is rational and creative, and which is the basis of everything which exists. Nothing incorporeal exists. The nature of the world is one of unceasing change, driven by the active part or reason (logos) of God which pervades all things.
Antiochos d'AscalonAntiochos d'Ascalon, en grec ancien (v.-124–-127 / v.-69), philosophe grec d'abord académicien, puis critique de l'école de Philon de Larissa. En latin (la Grèce est sous domination romaine depuis -146) : Antiochus Ascalonius. Il est le fondateur du moyen-platonisme (thèse contestée) et de la V° Académie platonicienne, éclectique. Né entre 140 et 130 av. J.-C. à Ascalon, en Palestine (aujourd'hui Ashkelon, en Israël) Antiochos eut pour maîtres Mnésarque, un philosophe stoïcien, et Philon de Larissa, un philosophe platonicien.
Numénius d'ApaméeNuménius d'Apamée (en latin Numenius Apamensis platonicus, en Νουμήνιος ὁ ἐξ Ἀπαμείας), est un philosophe néopythagoricien ou précurseur du néoplatonisme, né à Apamée (en Syrie), vivant au II s. On le classe aussi parmi les médio-platoniciens. Il a écrit divers livres, dont il ne reste que des fragments : Platon et les Académiciens, Doctrines secrètes de Platon, Sur les nombres, Sur le Bien. Ses écrits étaient discutés dans les séminaires de Plotin.
ProclusProclus (Proclus de Lycie ou Proclus de Byzance) ou Proclos, en grec ancien / Próklos, né le 7 ou à Byzance et mort le à Athènes, surnommé « le Diadoque » (, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus. Il naît dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le .
Hypostase (métaphysique)Dans le domaine de la métaphysique, appliqué essentiellement à des disciplines telles que la philosophie ou la théologie chrétienne, le terme hypostase désigne une substance fondamentale, un principe premier. Avant le néoplatonisme, Eudore d'Alexandrie (fondateur à Alexandrie, vers 40 av. J.-C., du néopythagorisme) posait un principe fondateur, absolument transcendant, et ensuite une paire d'opposés qui en découleraient : la Monade (limite, cause, forme) et la Dyade (illimité, effet, matière), constituant le second Un.
MystiqueLa mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme relève principalement du domaine spirituel, et sert à qualifier ou à désigner des expériences intérieures de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun. « Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ».
Divine illuminationAccording to divine illumination, the process of human thought needs to be aided by divine grace. It is the oldest and most influential alternative to naturalism in the theory of mind and epistemology. It was an important feature of ancient Greek philosophy, Neoplatonism, medieval philosophy, and the Illuminationist school of Islamic philosophy. Plato quotes Socrates in The Apology as saying that he had a divine or spiritual sign that began when he was a child.