Le mot probabilité a été utilisé dans une variété de domaines depuis qu'il a été appliqué à l'étude mathématique des jeux de hasard. Est-ce que la probabilité mesure la tendance réelle physique de quelque chose de se produire, ou est-ce qu'elle est une mesure du degré auquel on croit qu'elle se produira, ou faut-il compter sur ces deux éléments ? Pour répondre à ces questions, les mathématiciens interprètent les valeurs de probabilité de la théorie des probabilités.
Il existe deux grandes catégories dinterprétations de la probabilité qui peuvent être appelées probabilités de « preuve » et de « physique ». Les probabilités physiques, qui sont aussi appelées probabilités objectives, ou de fréquence, sont associées à des systèmes physiques aléatoires tels que des jeux de roulette, des dés ou des atomes radioactifs. Dans de tels systèmes, un type donné d'événement (comme un dé qui donne un six) tend à se produire à un taux persistant, ou à une « fréquence relative », d'un nombre d'essais inconnu. Les probabilités physiques expliquent ou sont invoquées pour expliquer ces fréquences stables. Les deux principaux types de théories des probabilités physiques sont des comptes fréquentistes (tels que ceux de Venn, Reichenbach et de von Mises) et les comptes de propension (tels que ceux de Popper, , et Fetzer).
La probabilité bayésienne, ou probabilité subjective basée sur les informations disponibles (les preuves à disposition - anglais : evidence), peut être affectée à n'importe quelle déclaration, même si aucun processus aléatoire n'est impliqué, comme un moyen de représenter sa plausibilité. Selon la plupart, ces probabilités basées sur les preuves sont considérées comme des degrés de croyance, définis en termes similaires à ceux d'un pari contre certaines cotes. Les quatre interprétations principales de ces probabilités « évidentielles » sont : l'interprétation classique (par exemple, celle de Laplace), l'interprétation subjective (de Finetti et Savage), l'épistémique ou l'interprétation inductive (Ramsey, Cox), et l'interprétation logique (Keynes et Carnap).