vignette|Représentation de la fonction ζ de Riemann, exemple le plus classique de fonction L
En mathématiques, la théorie des fonctions L est devenue une branche très substantielle, et encore largement conjecturelle, de la théorie analytique des nombres contemporaine. On y construit de larges généralisations de la fonction zêta de Riemann et même des séries L pour un caractère de Dirichlet et on y énonce de manière systématique leurs propriétés générales, qui dans la plupart des cas sont encore hors de portée d'une démonstration.
Pour commencer, il faut distinguer la série L (par exemple la série de Dirichlet pour la fonction zêta de Riemann), et la fonction L, la fonction qui est son prolongement analytique au plan complexe. Les constructions générales démarrent avec une série L, d'abord définie comme une série de Dirichlet, puis développée en un produit eulérien, indexé par des nombres premiers. Des estimations sont requises pour démontrer que cela converge dans une moitié droite du plan complexe.
Il est alors sensé de conjecturer un prolongement méromorphe dans le plan complexe, qu'on appellera une fonction L. Dans les cas classiques, on sait que l'information utile est contenue dans les valeurs et le comportement de la fonction L aux points où la série diverge. Le terme général de fonction L comprend beaucoup de types connus de fonctions zêta. La classe de Selberg est une tentative pour axiomatiser les propriétés essentielles des fonctions L et encourager l'étude des propriétés communes à toutes ces fonctions plutôt que de chaque fonction L isolément.
la fonction ζ de Riemann, qui est l'exemple le plus classique ;
les fonctions L associées aux formes modulaires via la transformation de Mellin ;
les fonctions L associées aux caractères, qui permettent notamment de démontrer le théorème de Dirichlet sur les nombres premiers dans les progressions arithmétiques ;
les fonctions L des motifs.
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This year's topic is "Adelic Number Theory" or how the language of adeles and ideles and harmonic analysis on the corresponding spaces can be used to revisit classical questions in algebraic number th
En mathématiques, l'hypothèse de Riemann est une conjecture formulée en 1859 par le mathématicien allemand Bernhard Riemann, selon laquelle les zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann ont tous une partie réelle égale à 1/2. Sa démonstration améliorerait la connaissance de la répartition des nombres premiers et ouvrirait des nouveaux domaines aux mathématiques. Cette conjecture constitue l'un des problèmes non résolus les plus importants des mathématiques du début du : elle est l'un des vingt-trois fameux problèmes de Hilbert proposés en 1900, l'un des sept problèmes du prix du millénaire et l'un des dix-huit problèmes de Smale.
En mathématiques, un corps de nombres algébriques (ou simplement corps de nombres) est une extension finie K du corps Q des nombres rationnels. En particulier, c'est une extension algébrique : tous les éléments de K sont des nombres algébriques, dont le degré divise le degré de l'extension. C'est aussi une extension séparable car Q est de caractéristique nulle donc parfait. Tout sous-corps de C engendré par un nombre fini de nombres algébriques est un corps de nombres.
En mathématiques, le programme de Langlands est encore, au début du , un domaine de recherche actif et fertile en conjectures. Ce programme souhaite relier la théorie des nombres aux représentations de certains groupes. Il a été proposé par Robert Langlands en 1967. La première étape du programme, réalisée bien avant les travaux de Langlands, peut être vue comme la théorie des corps de classes.
Explore les nombres premiers dans la progression arithmétique, en se concentrant sur les fonctions L, les caractères et la divergence de la somme de 1 sur p pour p congruent à un modulo q.
We initiate the study of certain families of L-functions attached to characters of subgroups of higher-rank tori, and of their average at the central point. In particular, we evaluate the average of the values L( 2 1 , chi a )L( 21 , chi b ) for arbitrary ...
We provide new explicit examples of lattice sphere packings in dimensions 54, 55, 162, 163, 486 and 487 that are the densest known so far, using Kummer families of elliptic curves over global function fields.In some cases, these families of elliptic curves ...
We investigate generalizations along the lines of the Mordell-Lang conjecture of the author's p-adic formal Manin-Mumford results for n-dimensional p-divisible formal groups F. In particular, given a finitely generated subgroup (sic) of F(Q(p)) and a close ...