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Shichidō garan
thumb|300px|Une partie du garan de Tōshōdai-ji (de gauche à droite le kondō, le kōdō, le korō et le raidō). Shichidō garan est une expression du bouddhisme japonais qui renvoie aux sept bâtiments composant le complexe du temple bouddhiste idéal. L'expression est formée des mots , signifiant littéralement « sept bâtiments », et , pour « temple ». Elle est souvent abrégée en garan. Les bâtiments compris dans cette liste peuvent varier. Par ailleurs, il se peut que soit une interprétation erronée de , terme qui signifie « temple complet ».
Jingū-ji
vignette|300 px|Tsurugaoka Hachiman-gū-ji sur un ancien dessin. Au premier plan se trouvent les bâtiments bouddhistes du temple-sanctuaire (disparus), dont le tō (pagode), un shōrō (beffroi) et un niōmon. Le sanctuaire (existant) est situé au-dessus. Jusqu'à l'ère Meiji (1868-1912), les sont, au Japon, des lieux de culte composés d'un temple bouddhiste et d'un sanctuaire shinto dédié à un kami local. Ces complexes apparaissent lorsqu'un temple est bâti près d'un sanctuaire pour aider son kami avec ses problèmes karmiques.
Architecture japonaise
L' se caractérise traditionnellement par des structures en bois, légèrement surélevées, avec des toits de tuiles ou de chaume. Des portes coulissantes (fusuma) sont fréquemment utilisées comme cloisons, permettant de modifier la configuration d'un espace. Au Japon comme dans de nombreux autres pays, l'architecture contemporaine reflète une approche globale et moderne des anciens modèles, qui n'a souvent que peu de rapports avec les constructions japonaises traditionnelles.
Temples bouddhistes au Japon
vignette|300px|Higashi Hongan-ji à Kyoto. Avec les sanctuaires shinto, les temples bouddhiques sont les bâtiments les plus nombreux, les plus renommés et les plus importants du Japon. Le mot japonais pour « temple bouddhique » est , mais ce kanji se prononce aussi ji, si bien que les noms de temples se terminent souvent en -ji ou -dera. Il existe encore une autre terminaison, . Des temples connus tels que Enryaku-ji, Kiyomizu-dera et Kōtoku-in illustrent ces modèles de dénomination.
Tō-ji
Le est un temple bouddhiste japonais de tradition Shingon situé à Kyōto. Son nom officiel est « » mais il est plus connu sous le nom de « Tō-ji ». Le temple est célèbre pour sa pagode à cinq niveaux (goju no tō) construite en 796 par décret impérial de l’ pour protéger la ville. Elle mesure de haut, ce qui en fait la plus grande tour en bois du Japon. Sa reconstruction fut commandée par le shogun Iemitsu Tokugawa, et date donc de l'ère d'Edo (1643). La salle principale (kondō) a été également érigée en 796, et détruite lors d'un incendie en 1486.
Shinbutsu bunri
vignette|Pagode bouddhiste Bhaisajyaguru-dō (薬師堂) au sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū à Kamakura avant le shinbutsu bunri. Le terme indique en japonais l'interdiction légale du mélange des kamis et des bouddhas instituée durant la restauration Meiji. Il renvoie également aux efforts déployés par le gouvernement japonais pour créer une division claire entre les croyances autochtones shinto et le bouddhisme d'un côté, et entre les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto de l'autre.
Hōryū-ji
Le est un temple bouddhique situé à Ikaruga, bourg de la préfecture de Nara, au Japon. Les bâtiments les plus anciens (le kondō, la pagode à cinq étages et la porte centrale) datent de la période d'Asuka (milieu du -710) et sont considérés comme les plus anciennes constructions en bois du monde. vignette|gauche|Le kondō et la pagode à cinq étages. D'après les textes anciens, l'empereur Yōmei, en proie à la maladie, fit le vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha afin d'obtenir la guérison.
Shinbutsu shūgō
vignette|Kitsune (renards) sacrés et kami Inari shinto, un torii, une tō (pagode de pierre) et des figurines bouddhistes ensemble au Jōgyō-ji de Kamakura. Le , aussi appelé , terme qui a cependant une connotation négative d'abâtardissement et de caractère aléatoire, désigne le syncrétisme du bouddhisme et du culte des kamis shinto qui est la religion du Japon jusqu'à l'ère Meiji. Quand le bouddhisme est introduit en provenance de Chine à la fin de la période Asuka (), plutôt que de rejeter le vieux système de croyances, les Japonais tentent de le concilier avec le nouveau, en supposant que les deux sont vrais.
Yakushi-ji
Le Yakushi-ji (薬師寺) est un temple situé dans la partie sud-ouest de la ville de Nara. C'est le temple principal de la secte Hossô, la plus ancienne secte bouddhiste du Japon. Il est dédié au bouddha de la médecine : Yakushi Nyorai. Le temple a été inscrit au patrimoine mondial en 1998 avec plusieurs autres temples de Nara (dont le Tōdai-ji, le Kōfuku-ji et le Kasuga-taisha). 200px|vignette|Pagode est. À la fin du , l'érection du temple Yakushi-ji est planifiée par l'empereur Temmu pour prier pour la guérison de l'impératrice gravement malade.
Trésor national (Japon)
Un est, au Japon, un bien culturel important d'une valeur exceptionnelle et de portée universelle appartenant au patrimoine culturel matériel de la nation. Depuis 1950, le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie dispose de l'arsenal législatif nécessaire pour inventorier et classer les biens culturels du pays, et mettre en œuvre les mesures appropriées pour leur protection et conservation.

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