Concepts associés (11)
Neutralité de la monnaie
La neutralité de la monnaie est une théorie économique selon laquelle la monnaie ne peut avoir d'effets réels sur l'économie. Autrement dit, la gestion de la masse monétaire ne peut faire qu'augmenter le niveau des prix (causer une inflation ou une déflation), mais elle ne peut stimuler la production, la consommation, etc. La neutralité de la monnaie est au fondement de la dichotomie classique soutenue par l'école classique. La neutralité de la monnaie est l'hypothèse selon laquelle la monnaie ne saurait affecter les variables réelles de l'économie.
Nouvelle économie classique
La nouvelle économie classique (ou nouvelle école classique) est un courant de pensée économique né dans les années 1970. Rejetant le keynésianisme et sa nouvelle version, la synthèse néoclassique, la nouvelle école classique se fonde entièrement sur des principes néoclassiques pour les mettre à jour. Reposant sur des fondations micro-économiques, elle en déduit des modèles macroéconomiques. Elle prône une intervention minimale de l'État dans le système économique.
Théorie quantitative de la monnaie
La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Développée par plusieurs auteurs successifs, de Martin d'Azpilcueta à Nicolas Copernic, en passant par Jean Bodin, elle a été reformulée dans les années 1910 par Irving Fisher puis par les monétaristes au cours des années 1970. Si la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée, elle fait l'objet de débats sur les causes de l'inflation et sur l'actualité du lien entre masse monétaire et inflation.
Nominal rigidity
In economics, nominal rigidity, also known as price-stickiness or wage-stickiness, is a situation in which a nominal price is resistant to change. Complete nominal rigidity occurs when a price is fixed in nominal terms for a relevant period of time. For example, the price of a particular good might be fixed at $10 per unit for a year. Partial nominal rigidity occurs when a price may vary in nominal terms, but not as much as it would if perfectly flexible. For example, in a regulated market there might be limits to how much a price can change in a given year.
Nouvelle économie keynésienne
La nouvelle économie keynésienne est un courant de pensée économique actuel qui défend, dans la tradition keynésianisme, une conception des marchés comme étant instables et en concurrence imparfaite. Se voulant plus réaliste que sa concurrence, la nouvelle économie classique, la nouvelle économie keynésienne analyse l'économie comme fonctionnant avec des rigidités, des prix qui s'ajustent imparfaitement, et des défaillances de marché. Parfois appelée , la nouvelle économie keynésienne réhabilite dans une certaine mesure l'intervention de l’État.
Courbe de Phillips
vignette|350px|La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960 L'observation statistique qui illustre une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation, ou entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires nominaux est en réalité est une reprise de la courbe de Phillips originelle ( démontrant empiriquement la relation inverse entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux ) reprise par Samuelson et Solow.
Économie monétaire
L'économie monétaire est une branche de la macroéconomie qui étudie l'influence de la monnaie sur le fonctionnement de l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire. masse monétaire la définit comme un moyen de paiement accepté par tous, au sein d'un espace géographique donné, directement utilisable pour effectuer les règlements sur les marchés des biens et services ou pour régler définitivement toutes les dettes au sein d'un espace monétaire donné. L'étude de la monnaie nécessite de délimiter le champ de recherche.
Stagflation
vignette|Un graphique de la récession aux États-Unis de 1973 à 1975 représente visuellement l'évolution économique de cette période. La stagflation est la situation d'une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation (c’est-à-dire une croissance rapide des prix). Cette situation est souvent accompagnée d'un taux de chômage élevé, contredisant ainsi les conclusions du keynésianisme et de son carré magique de Kaldor.
Keynésianisme
Le keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au keynésianisme. La thèse centrale des keynésianistes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique pour pallier les défaillances des marchés.
Inflation
vignette|upright=1.5|Estimation des taux d'inflation dans le monde en . Source : Fonds monétaire international. L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle correspond à une augmentation générale des prix des biens et services dans une économie (par exemple nationale). Lorsque le niveau général des prix augmente, une quantité donnée de monnaie permet d'acheter moins de biens et services. Ce phénomène, une fois installé, peut devenir persistant.

Graph Chatbot

Chattez avec Graph Search

Posez n’importe quelle question sur les cours, conférences, exercices, recherches, actualités, etc. de l’EPFL ou essayez les exemples de questions ci-dessous.

AVERTISSEMENT : Le chatbot Graph n'est pas programmé pour fournir des réponses explicites ou catégoriques à vos questions. Il transforme plutôt vos questions en demandes API qui sont distribuées aux différents services informatiques officiellement administrés par l'EPFL. Son but est uniquement de collecter et de recommander des références pertinentes à des contenus que vous pouvez explorer pour vous aider à répondre à vos questions.