Concepts associés (16)
Puissance du continu
En mathématiques, plus précisément en théorie des ensembles, on dit qu'un ensemble E a la puissance du continu (ou parfois le cardinal du continu) s'il est équipotent à l'ensemble R des nombres réels, c'est-à-dire s'il existe une bijection de E dans R. Le cardinal de R est parfois noté , en référence au , nom donné à l'ensemble ordonné (R, ≤). Cet ordre (et a fortiori le cardinal de l'ensemble sous-jacent) est entièrement déterminé (à isomorphisme près) par quelques propriétés classiques.
Théorème de König (théorie des ensembles)
In set theory, König's theorem states that if the axiom of choice holds, I is a set, and are cardinal numbers for every i in I, and for every i in I, then The sum here is the cardinality of the disjoint union of the sets mi, and the product is the cardinality of the Cartesian product. However, without the use of the axiom of choice, the sum and the product cannot be defined as cardinal numbers, and the meaning of the inequality sign would need to be clarified.
Cardinal limite
En mathématiques et en particulier en théorie des ensembles, un cardinal limite est un type particulier de nombre cardinal. Il en existe deux définitions, une "faible" et l'autre "forte", qu'il faut distinguer selon le contexte. Un nombre cardinal est un cardinal faiblement limite si ce n'est ni 0, ni un cardinal successeur. Ceci signifie qu'on ne peut pas "accéder" à par une opération de succession sur les cardinaux, c'est-à-dire que ne s'écrit pas sous la forme .
Ensemble club
En théorie des ensembles, une partie d'un ordinal limite est dite club (de l'anglais closed unbounded) si elle est fermée pour la topologie de l'ordre et non bornée. Les clubs sont des objets combinatoires importants en théorie des ensembles. Soit un ordinal limite et soit une partie de . On dit que est une partie club dans , ou encore est club dans , ou juste est club s'il n'y a pas d’ambiguïté, si les deux conditions suivantes sont satisfaites : est fermée pour la topologie de l'ordre sur , c'est-à-dire que pour tout , si , alors .
Cofinal (mathematics)
In mathematics, a subset of a preordered set is said to be cofinal or frequent in if for every it is possible to find an element in that is "larger than " (explicitly, "larger than " means ). Cofinal subsets are very important in the theory of directed sets and nets, where “cofinal subnet” is the appropriate generalization of "subsequence".
Théorème d'Easton
En théorie des ensembles, le théorème d'Easton est un résultat décrivant les nombres cardinaux possibles pour des ensembles de parties. (améliorant un résultat de Robert Solovay) montra par forcing que les seules contraintes sur les valeurs possibles de 2κ, où κ est un cardinal régulier, sont celles découlant du théorème de Cantor et du théorème de König : , et (où cf(α) est la cofinalité de α).
Successor cardinal
In set theory, one can define a successor operation on cardinal numbers in a similar way to the successor operation on the ordinal numbers. The cardinal successor coincides with the ordinal successor for finite cardinals, but in the infinite case they diverge because every infinite ordinal and its successor have the same cardinality (a bijection can be set up between the two by simply sending the last element of the successor to 0, 0 to 1, etc., and fixing ω and all the elements above; in the style of Hilbert's Hotel Infinity).
Cofinalité
Considérons un ensemble A muni d'une relation binaire ≤. Un sous-ensemble B de A est dit cofinal si : pour tout élément a de A, il existe un élément b de B tel que a ≤ b ; ∀ a ∈ A, ∃ b ∈ B \ a ≤ b. La cofinalité de l'ensemble A est le cardinal du plus petit sous-ensemble cofinal de A. La cofinalité d'un ordinal limite est le plus petit ordinal tel qu'il existe une fonction non majorée. Cet ordinal est usuellement noté ou . Intuitivement, est le plus petit nombre de pas à faire pour arriver au bout de .
Forcing
En mathématiques, et plus précisément en logique mathématique, le forcing est une technique inventée par Paul Cohen pour prouver des résultats de cohérence et d'indépendance en théorie des ensembles. Elle a été utilisée pour la première fois en 1962 pour prouver l'indépendance de l'hypothèse du continu vis-à-vis de la théorie ZFC. Combinée avec la technique des modèles de permutation de Fraenkel-Mostowski-Specker, elle a permis également d'établir l'indépendance de l'axiome du choix relativement à ZF.
Univers constructible
En mathématiques et en théorie des ensembles, l'univers constructible, ou l'univers constructible de Gödel, noté , est une classe d'ensembles qui peuvent entièrement être décrits en termes d'ensembles plus simples. Elle a été introduite en 1938 par Kurt Gödel dans son article sur . Il y montrait que cette classe est un de la théorie ZF et que l'axiome du choix et l'hypothèse généralisée du continu sont vrais dans ce modèle. Ceci prouve que ces deux propositions sont cohérentes avec les axiomes de ZF, à condition que ZF soit déjà cohérente.

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