En mathématiques, et plus précisément en théorie analytique des nombres, un produit eulérien est un développement en produit infini, indexé par les nombres premiers.
Il permet de mesurer la répartition des nombres premiers et est intimement lié à la fonction zêta de Riemann.
Il est nommé en l'honneur du mathématicien suisse Leonhard Euler.
Euler cherche à évaluer la répartition des nombres premiers p = 2, p = 3, .... Pour cela, il définit, pour tout réel s > 1 :
et il établit la formule suivante :
Sa définition et sa formule sont en fait valides sur tout le demi-plan des nombres complexes de partie réelle strictement supérieure à 1.
Euler parvient par ailleurs à résoudre le problème de Mengoli, qui consiste à déterminer la valeur de . Il annonce sa résolution en 1735 (ζ(2) = π/6) et la publie en 1743.
Compte tenu de l'expression ci-dessus de ζ sous forme d'un produit infini, il obtient donc :
Euler détermine une première loi sur la fréquence des nombres premiers, en démontrant (voir l'article détaillé) la divergence de la série des inverses des nombres premiers :
et énonce même qu'elle est et qu'.
Le théorème des nombres premiers précisera un équivalent : pn ~ n ln n.
Caractère de Dirichlet
Dirichlet souhaite démontrer que les nombres premiers dans une classe m de Z/nZ sont en nombre infini, si m et n sont premiers entre eux. Il utilise les caractères portant maintenant son nom et, au cours d'un calcul explicité dans le paragraphe Produit eulérien de l'article sur ces caractères, aboutit au produit suivant :
Ici χ désigne un caractère de Dirichlet, l'ensemble des caractères est noté et s représente un nombre réel strictement supérieur à un. Dirichlet établit alors une famille de produits eulériens :
En effet, la fonction χ étant complètement multiplicative, le calcul d'Euler s'applique de la même manière.
La fonction L(s, χ) est appelée série L de Dirichlet du caractère χ.
La convergence est absolue si s est un nombre complexe avec une partie réelle > 1. Par prolongement analytique, cette fonction peut être étendue à une fonction méromorphe sur le plan complexe entier.
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En mathématiques, le problème de Bâle (connu parfois aussi sous le nom de problème de Mengoli) est un problème renommé de théorie des nombres, qui consiste à demander la valeur de la somme de la série convergente : Le problème a été résolu par Leonhard Euler, qui établit que cette somme vaut : et en donna une première preuve en 1735, puis une deuxième, plus rigoureuse, en 1741. Posé en premier par Pietro Mengoli en 1644, étudié 40 ans plus tard par Jacques Bernoulli né à Bâle, le problème résiste aux attaques des mathématiciens éminents de l'époque.
En mathématiques, une série de Dirichlet est une série f(s) de fonctions définies sur l'ensemble C des nombres complexes, et associée à une suite (a) de nombres complexes de l'une des deux façons suivantes : Ici, la suite (λ) est réelle, positive, strictement croissante et non bornée. Le domaine de convergence absolue d'une série de Dirichlet est soit un demi-plan ouvert de C, limité par une droite dont tous les points ont même abscisse, soit l'ensemble vide, soit C tout entier. Le domaine de convergence simple est de même nature.
En théorie des nombres, les fonctions définies sur l'ensemble des entiers naturels non nuls et qui respectent les produits sont appelées fonctions complètement multiplicatives ou fonctions totalement multiplicatives. Elles font partie des fonctions multiplicatives, qui ne respectent que les produits de nombres premiers entre eux. En dehors de la théorie des nombres, le terme « fonction multiplicative » est souvent considéré comme synonyme de « fonction complètement multiplicative » tel que défini dans cet article.
The first part of this thesis studies the problem of symmetry breaking in the context of simple mechanical systems with compact symmetry Lie group G. In this part we shall assume that the principal stratum of the G-action on the configuration space Q of a ...
Let d(n) denote Dirichlet's divisor function for positive integer numbers. This work is primarily concerned with the study of We are interested, in the error term where Ρ3 is a polynomial of degree 3 ; more precisely xΡ3(log x) is the residue of in s = 1. ...
This paper proposes a new modular multiplication method that uses Montgomery residues defined by a modulus M and a Montgomery radix R whose value is less than the modulus M. This condition enables the operand multiplier to be split into two parts that can ...