La théorie de Hodge est l'étude, avec l'apport notamment de la topologie algébrique, des formes différentielles sur une variété lisse. En conséquence elle éclaire l'étude des variétés riemanniennes et kählériennes, ainsi que l'étude géométrique des motifs. Elle tient son nom du mathématicien écossais William Hodge. Un des problèmes du prix du millénaire a trait à cette théorie : la conjecture de Hodge.
Essentiellement, la théorie permet d'associer, à certaines variétés, une qui se révèle un outil très puissant d'analyse des propriétés de la variété d'origine, tout en étant d'une manipulation éventuellement plus aisée car relevant de l'algèbre linéaire.
La théorie se trouve au cœur de nombreux problèmes mathématiques et apparaît notamment en mathématiques appliquées, en physique mathématique et en physique théorique, dans les théories de jauges en particulier, par exemple l'électromagnétisme.
La théorie est posée par Hodge autour de 1941 avec la publication de Harmonic integrals, où ses résultats s'appuient d'abord sur l'analyse. Hermann Weyl, Kunihiko Kodaira, Georges de Rham et André Weil s'approprient et poursuivent l'élaboration de cette approche. Puis, au début des années 1970, Phillip Griffiths et Pierre Deligne lui donnent son aspect moderne, beaucoup plus algébrique.
L'origine de la théorie de Hodge se trouve dans l'application de la cohomologie de De Rham aux équations aux dérivées partielles.
La conséquence clef se généralise, le théorème de Hodge s'applique : si M est une variété kählerienne projective compacte, alors
(on peut considérer ici la cohomologie de De Rham ou de Dolbeault) avec
On retrouve les nombres de Betti
qui peuvent s'écrire en fonction des nombres de Hodge
On représente souvent les nombres de Hodge d'une variété kählerienne compacte M sous la forme suivante, appelée diamant de Hodge :
On retrouve les nombres de Betti en sommant chaque ligne.
On peut définir un opérateur laplacien pour les formes différentielles :
Les formes différentielles qui appartiennent à son noyau sont dites harmoniques.
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En mathématiques, la cohomologie de De Rham est un outil de topologie différentielle, c'est-à-dire adapté à l'étude des variétés différentielles. Il s'agit d'une théorie cohomologique fondée sur des propriétés algébriques des espaces de formes différentielles sur la variété. Elle porte le nom du mathématicien Georges de Rham. Le affirme que le morphisme naturel, de la cohomologie de De Rham d'une variété différentielle vers sa cohomologie singulière à coefficients réels, est bijectif.
In mathematics, especially in algebraic geometry and the theory of complex manifolds, coherent sheaf cohomology is a technique for producing functions with specified properties. Many geometric questions can be formulated as questions about the existence of sections of line bundles or of more general coherent sheaves; such sections can be viewed as generalized functions. Cohomology provides computable tools for producing sections, or explaining why they do not exist. It also provides invariants to distinguish one algebraic variety from another.
En géométrie complexe et en géométrie différentielle, la cohomologie de Dolbeault est une généralisation simplifiée aux variétés complexes de la cohomologie de De Rham. Pour un fibré vectoriel holomorphe sur une variété complexe , les formes différentielles sur à valeurs dans se définissent comme les sections du fibré . Parmi ces formes différentielles se distinguent celles qui sont localement somme du produit extérieur de formes linéaires et de formes antilinéaires, dites de bidegré .
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