SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Theravāda AbhidhammaThe Theravāda Abhidhamma is a scholastic systematization of the Theravāda school's understanding of the highest Buddhist teachings (Abhidhamma). These teachings are traditionally believed to have been taught by the Buddha, though modern scholars date the texts of the Abhidhamma Piṭaka to the 3rd century BCE. Theravāda traditionally sees itself as the vibhajjavāda ("the teaching of analysis"), which reflects the analytical (vibhajjati) method used by the Buddha and early Buddhists to investigate the nature of the person and other phenomena.
RūpaRūpa (en pali et sanskrit ; devanāgarī : रूप) , signifie ou , et renvoie à différents concepts de la philosophie indienne dans l'hindouisme et le bouddhisme. Il est souvent associé au nom ou esprit (nāma, cf. nāmarūpa) comme un des deux constituants des êtres dans le Vedānta. Perçu par l’œil ou le sens de la vue (cakṣus), il est à la fois la forme et la couleur dans le Sāṃkhya. Dans le bouddhisme, il est l'un des cinq agrégats (skandha) de l'ego.
SparśaSparśa (sanskrit en devanāgarī : स्पर्श ; pâli : Phassa ; japonais : soku), est un terme, qui sous sa forme sanskrite, signifie « toucher » ou « contact ». Ce terme est aussi un concept de la philosophie indienne. Dans le système philosophie du Sāṃkhya, le toucher (sparśa) est l'objet de perception (tanmātra) associé à l'organe des sens (jñānendriya) appelé la peau (tvak). Cet élément rudimentaire subtil est produit par l'organe interne désigné par ahaṃkāra et est la cause productrice du mahābhūta vāyu (Air).
NāmarūpaNāmarūpa (sanskrit IAST, pāli ; composé de nāma « nom, esprit » et rūpa « forme, corporéité ») désigne dans le bouddhisme l'illusion d'exister comme individu. Cette illusion est la quatrième cause de la souffrance dans la chaîne des causes de la souffrance (pratītyasamutpāda) qui en comporte douze. Dans l'hindouisme, nāmarūpa est le terme qui désigne le monde connu, celui de l'illusion, maya, l'opposé de la Vérité, Brahman.
VijñānaVijñāna (Sanskrit devanāgarī: विज्ञान; Pāli : viññāna) est un concept de la philosophie indienne qui signifie connaissance, savoir, discernement, compréhension, intellect ; science. Dans le Bouddhisme, vijñāna est la connaissance discriminante, l'un des cinq agrégats (skandha). Vijñāna désigne une conscience phénoménologique. Il s'agit d'un accident plutôt que d'une essence, d'un simple phénomène mental plutôt que d'une réalité éternelle.
VedanāVedanā (pali ; sanskrit) est le plus souvent traduit par sensation, mais le concept bouddhique que ce mot recouvre ne correspond pas nécessairement à la compréhension occidentale de ce qu'est une sensation. C'est le second des cinq groupes d'existence (khandha). La pratique de la méditation bouddhique fait souvent référence aux sensations. En particulier, le Satipatthana sutta propose une technique de contemplation des sensations : vedanānupassanā. (SXXXVI, II, Pathama-akasa sutta) Dans le SN 36.
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.