Concepts associés (32)
Suite spectrale
En algèbre homologique et en topologie algébrique, une suite spectrale est une suite de modules différentiels (En,dn) tels que En+1 = H(En) = Ker dn / dn est l'homologie de En. Elles permettent donc de calculer des groupes d'homologie par approximations successives. Elles ont été introduites par Jean Leray en 1946. Il y a plusieurs manières en pratique pour obtenir une telle suite. Historiquement, depuis 1950, les arguments des suites spectrales ont été un outil performant pour la recherche, notamment dans la théorie de l'homotopie.
Catégorie des modules
En mathématiques, la catégorie des modules sur un monoïde R est une construction qui rend compte abstraitement des propriétés observées dans l'étude des modules sur un anneau, en les généralisant. L'étude de catégories de modules apparaît naturellement en théorie des représentations et en géométrie algébrique. Puisqu'un R-module est un espace vectoriel lorsque R est un corps commutatif, on peut dans un tel cas identifier la catégorie des modules sur R à la sur le corps R.
Direct limit of groups
In mathematics, a direct limit of groups is the direct limit of a of groups. These are central objects of study in algebraic topology, especially stable homotopy theory and homological algebra. They are sometimes called stable groups, though this term normally means something quite different in model theory. Certain examples of stable groups are easier to study than "unstable" groups, the groups occurring in the limit. This is surprising, given that they are generally infinite-dimensional, constructed as limits of groups with finite-dimensional representations.
Limite inductive
En mathématiques, et plus particulièrement en théorie des catégories et en algèbre universelle, la notion de limite inductive généralise à des structures la notion classique de limite issue de l'analyse. La limite inductive est un cas particulier de colimite en théorie des catégories. Comme sa duale, la limite projective, elle est conceptuellement très proche de la notion de limite rencontrée en analyse et coïncide avec elle dans certains cas. Un premier point clef est la notion de passage à la limite.
Dimension homologique
En algèbre, la dimension homologique d'un anneau R diffère en général de sa dimension de Krull et se définit à partir des résolutions projectives ou injectives des R-modules. On définit également la dimension faible à partir des résolutions plates des R-modules. La dimension de Krull (respectivement homologique, faible) de R peut être vue comme une mesure de l'éloignement de cet anneau par rapport à la classe des anneaux artiniens (resp. semi-simples, ), cette dimension étant nulle si, et seulement si R est artinien (resp.
Λ-ring
In algebra, a λ-ring or lambda ring is a commutative ring together with some operations λn on it that behave like the exterior powers of vector spaces. Many rings considered in K-theory carry a natural λ-ring structure. λ-rings also provide a powerful formalism for studying an action of the symmetric functions on the ring of polynomials, recovering and extending many classical results (). λ-rings were introduced by . For more about λ-rings see , , and .
Équivalence de Morita
En algèbre, et plus précisément en théorie des anneaux, l'équivalence de Morita est une relation entre anneaux. Elle est nommée d'après le mathématicien japonais Kiiti Morita qui l'a introduite dans un article de 1958. L'étude d'un anneau consiste souvent à explorer la catégorie des modules sur cet anneau. Deux anneaux sont en équivalence de Morita précisément lorsque leurs catégories de modules sont équivalentes. L'équivalence de Morita présente surtout un intérêt dans l'étude des anneaux non commutatifs.
Symbole de Hilbert
En mathématiques, le symbole de Hilbert est une application algébrique permettant de tester les solutions de certaines équations algébriques, particulièrement dans les corps de nombres p-adiques, mais aussi un objet permettant de formuler certaines , et intéressant pour la théorie des corps de classes ; enfin, c'est un cas particulier de la notion de symbole sur un corps, qui est un concept important en K-théorie algébrique. Le symbole de Hilbert (a, b) de deux éléments non nuls a et b d'un corps K est 1 ou –1, suivant que l'équation ax + by = 1 admet ou non une solution (x, y) dans K.
Whitehead torsion
In geometric topology, a field within mathematics, the obstruction to a homotopy equivalence of finite CW-complexes being a simple homotopy equivalence is its Whitehead torsion which is an element in the Whitehead group . These concepts are named after the mathematician J. H. C. Whitehead. The Whitehead torsion is important in applying surgery theory to non-simply connected manifolds of dimension > 4: for simply-connected manifolds, the Whitehead group vanishes, and thus homotopy equivalences and simple homotopy equivalences are the same.
Cycle (géométrie algébrique)
En géométrie algébrique, les cycles sont des combinaisons formelles de fermés irréductibles d'un schéma donné. Le quotient du groupe des cycles par une relation d'équivalence convenable aboutit aux qui sont des objets fondamentaux. Tous les schémas considérés ici seront supposés noethériens de dimension finie. On fixe un schéma qu'on supposera noethérien de dimension finie . Pour tout entier positif ou nul , on appelle -cycle irréductible (resp. -cocycle irréductible) de un fermé irréductible de dimension (resp.

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