Scriptio continuaLa scriptio continua (expression latine pour « écriture continue »), également nommée scriptura continua, est un type d'écriture ininterrompue utilisé couramment dans la civilisation étrusque comme dans l'Antiquité gréco-romaine. La scriptio continua se caractérise par son absence de ponctuation, d'espaces et de séparation entre les mots ou les phrases. Elle ne comporte pas non plus de point médian ni de signes diacritiques et les lettres sont toutes de même format, à l'inverse du système bicaméral.
Écriture javanaise284px|thumb|Le Raden Segara, un texte en langue maduraise rédigé en écriture javanaise (1890). 284px|thumb|right|Stèle bilingue en portugais et javanais à Yogyakarta, inaugurant la réhabilitation du Taman Sari en 2004. L’écriture javanaise (javanaise: aksara Jawa ꦲꦏ꧀ꦱꦫꦗꦮ) est un alphasyllabaire de type abugida d'origine indienne utilisé autrefois dans la langue javanaise. 600px|thumb|center|Caractères de l’alphasyllabaire javanais. L’écriture javanaise utilise 20 consonnes, correspondant à 20 phonèmes distincts.
BaybayinLe baybayin (parfois nommé alibata) est un système d'écriture qui servait à écrire le tagalog avant l'arrivée des Européens. Il est dérivé du kawi ou vieux-javanais. On suppose qu’il fut utilisé dès le , et du moins son usage n’avait pas encore disparu durant la colonisation des Philippines par les Espagnols. Doctrina Cristiana, premier livre imprimé aux Philippines en 1593 comprenait le même texte tagalog en baybayin et en alphabet latin. Baybayin signifie "épeler".
Écriture balinaiseLe balinais, une langue du groupe malayo-polynésien de la famille austronésienne parlée par quelque 3 millions de personnes dans les îles indonésiennes de Bali et Lombok, s’écrit avec un alphabet qui est une variante de l’alphasyllabaire javanais. Peu de gens le maîtrisent encore et le balinais aujourd’hui s’écrit plutôt avec l’alphabet latin. Il est limité à un usage religieux (y compris les transcriptions coraniques).
Écritures brahmiquesThe Brahmic scripts, also known as Indic scripts, are a family of abugida writing systems. They are used throughout the Indian subcontinent, Southeast Asia and parts of East Asia. They are descended from the Brahmi script of ancient India and are used by various languages in several language families in South, East and Southeast Asia: Indo-Aryan, Dravidian, Tibeto-Burman, Mongolic, Austroasiatic, Austronesian, and Tai. They were also the source of the dictionary order (gojūon) of Japanese kana.
BrahmiLa brahmi (brāhmī) est un système d'écriture (ou plutôt un ensemble de systèmes) alphasyllabaire, qui semble dater du La brahmi est la plus ancienne parente des systèmes d'écriture brahmiques, nées en Inde. Ce système d'écriture est l'ancêtre de la plupart des écritures de l'Inde, du Bengladesh, du Népal, du Bhoutan et de l'Asie du sud-est, de Chine (avec notamment les régions de culture tibétaine et dai), ainsi que lors de la courte utilisation de l'écriture 'phags-pa sous la dynastie mongole Yuan et a peut-être inspiré le hangeul coréen.
AlphasyllabaireUn alphasyllabaire, ou abugida, est un ensemble de signes utilisés pour représenter les phonèmes d'une langue. Situé à mi-chemin entre un syllabaire et un alphabet, il consiste en des signes représentant des syllabes dotées d'une voyelle par défaut et d'autres signes, souvent annexes, modifiant, remplaçant ou supprimant cette voyelle par défaut. Le terme abugida provient du guèze አቡጊዳ, abouguida, formé d'après les quatre premiers signes de son écriture (comme « alphabet » d'après alpha et bêta).
Système d'écriturevignette|400px|Carte légendée des systèmes d'écriture dans le monde. Un système d’écriture est un ensemble organisé et plus ou moins standardisé de signes d'écriture permettant la communication des idées. En général, il s'agit de la transcription de la parole énoncée dans une langue parlée : on parle alors de glottographie. Il existe cependant des systèmes transmettant des idées sans l'intermédiaire direct de la parole : on parle alors de sémasiographie, que tous les spécialistes ne s'accordent cependant pas à considérer comme de véritables systèmes d'écriture ; on parle donc également de pré-écriture ou de proto-écriture.