thumb|Coloration des arêtes du graphe de Desargues avec trois couleurs.
En théorie des graphes et en algorithmique, une coloration des arêtes d'un graphe consiste à attribuer à chaque arête une couleur, en évitant que deux arêtes ayant une extrémité commune soient de la même couleur.
La figure ci-contre est un exemple de coloration d'arêtes correcte. On vérifie en effet qu'aucun sommet n'est commun à deux arêtes de même couleur. On remarquera qu'ici, il n'aurait pas été possible de colorer les arêtes du graphe avec seulement deux couleurs.
Mentionnée sans précision supplémentaire, l'expression « coloration des arêtes d'un graphe » désigne le fait d'attribuer à chaque arête une couleur, de sorte que deux arêtes adjacentes (c'est-à-dire ayant une extrémité commune) n'aient jamais la même couleur. (C'est une notion duale de celle de coloration des sommets d'un graphe.)
Le nombre minimal de couleurs nécessaire pour réaliser la coloration des arêtes d'un graphe G est appelé indice chromatique de G ou nombre chromatique des arêtes de G et noté χ′(G), ou parfois χ(G). Il ne doit pas être confondu avec le nombre chromatique (des sommets) de G, noté χ(G).
Si Δ(G) est le degré maximum de G et μ(G) sa multiplicité (le nombre maximum d'arêtes par paire de sommets), alors :
χ′(G) = 1 si et seulement si G est un couplage.
χ′(G) ≥ Δ(G).
χ′(G) ≤ Δ(G) + 1 (théorème de Vizing).
χ′(G) ≤ Δ(G) + μ(G), où G peut être un multigraphe.
χ′(G) = Δ(G) dès que G est un graphe biparti (théorème de Kőnig sur les graphes bipartis).
χ′(G) = Δ(G) dès que G est un graphe simple planaire tel que Δ(G) ≥ 7 ( section suivante).
Comme énoncé ci-dessus, χ′(G) est toujours égal à Δ(G) ou à Δ(G) + 1. G est dit de classe 1 dans le premier cas et de classe 2 dans le second.
En 1981, Holyer a prouvé que la détermination de l'appartenance d'un graphe simple à l'une ou l'autre de ces deux classes est un problème NP-complet. Cependant, pour certains cas particuliers, il existe des règles permettant de conclure rapidement.
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A first graduate course in algorithms, this course assumes minimal background, but moves rapidly. The objective is to learn the main techniques of algorithm analysis and design, while building a reper
En théorie des graphes, une branche des mathématiques, un graphe cubique est un graphe régulier de degré 3. En d'autres termes, c'est un graphe dans lequel il y a exactement trois arêtes incidentes à chaque sommet. Le graphe complet K4 est le plus petit graphe cubique. Le graphe biparti complet K3,3 est le plus petit graphe cubique non-planaire. Le graphe de Petersen est le plus petit graphe cubique de maille 5. Le graphe de Heawood est le plus petit graphe cubique de maille 6.
thumb|Une coloration du graphe de Petersen avec 3 couleurs. En théorie des graphes, la coloration de graphe consiste à attribuer une couleur à chacun de ses sommets de manière que deux sommets reliés par une arête soient de couleur différente. On cherche souvent à utiliser le nombre minimal de couleurs, appelé nombre chromatique. La coloration fractionnaire consiste à chercher non plus une mais plusieurs couleurs par sommet et en associant des coûts à chacune.
En théorie des graphes, le line graph L(G) d'un graphe non orienté G, est un graphe qui représente la relation d'adjacence entre les arêtes de G. Le nom line graph vient d'un article de Harary et Norman publié en 1960. La même construction avait cependant déjà été utilisée par Whitney en 1932 et Krausz en 1943. Il est également appelé graphe adjoint. Un des premiers et des plus importants théorèmes sur les line graphs est énoncé par Hassler Whitney en 1932, qui prouve qu'en dehors d'un unique cas exceptionnel, la structure de G peut être entièrement retrouvée à partir de L(G) dans le cas des graphes connexes.
We examine the connection of two graph parameters, the size of a minimum feedback arcs set and the acyclic disconnection. A feedback arc set of a directed graph is a subset of arcs such that after deletion the graph becomes acyclic. The acyclic disconnecti ...
Spectral algorithms are some of the main tools in optimization and inference problems on graphs. Typically, the graph is encoded as a matrix and eigenvectors and eigenvalues of the matrix are then used to solve the given graph problem. Spectral algorithms ...
Let F be a family of n pairwise intersecting circles in the plane. We show that the number of lenses, that is convex digons, in the arrangement induced by F is at most 2n - 2. This bound is tight. Furthermore, if no two circles in F touch, then the geometr ...